Qui gratte à ma porte?

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Quand Mère grand comprit que sa petite fille était devenue une belle femme rêveuse,
Elle l'invita à courir à travers bois.
Ainsi elle voulut la protéger des hommes et leur loi.
Là-bas, une cabane abandonnée où elle pourra rester pieuse.
Coiffée de son chaperon rouge, elle foula les feuilles d'automne et nagea nue dans le lac.
Trop heureuse de son aventure, elle ne fit guère attention aux yeux à l'horizon.
Rhabillée, elle atteignit enfin la cabane et sortit la clé de son sac.
Alors que la nuit tombait, elle alluma un feu et s'allongea sur le lit de tout son long.
Alors que la lune au plus haut s'habilla elle aussi de rouge,
A la porte, un grattement se fit.
Croyant avoir rêvée, la belle se cambra sur sa couche.
"Qui peut oser au milieu de rien réveiller une honnête rêveuse?"
La réponse ne se fit pas attendre.
Dans un souffle chaud, la réponse fut dite "Le désir".
En trois pas, la femme curieuse colla son corps dévêtu contre la porte.
"Qui êtes vous? Point je ne vous connais."
" Moi si. Je connais du regard votre corps laiteux. Je connais du museau l'odeur de vos cheveux. Je connais de ma langue le goût de vos pas"
Alors qu'elle posa sa main sur la poignée, elle sentit tout le poids de la bête peser sur la frêle protection.
"Je vous connais, Loup. J'ai entendu votre goût pour la pureté des demoiselles. Vos pulsions et votre férocité à vous repaitre"
"Tu as peur?"
"Jamais. Mais si je vous ouvre à moi cela ne sera pas pour vos griffures, ni vos morsures et surtout pas pour la bête."
Dehors l'air s'emplissait d'une tension palpables. Le loup gratta la terre, arracha les arbres et hurla sa frustration à la lune.
Son hurlement se mua en cri de douleur puis se tut.
Le chaperon frissonna de peur mais aussi d'autre chose encore inconnu.
Le silence se brisa par un cognement sur le bois de la porte.
Elle déverrouilla  et ouvrit à un bel homme au corps saillant de muscles et de sueur. Les cheveux et la barbe bruns. Il portait à ses épaules son ancienne fourrure.
Il se permit d'entrer et jeta la fourrure sur le sol près du feu.
Et empoigna la main du chaperon l'allongea sur le tapis de son animalité.
Elle le chevaucha durant une grande partie de la nuit.
Ses seins rougissant par la lueur des flammes.
La bestialité de l'homme se dessinant par l'ombre projetée par le feu.
À la fin de leur ébat, il gifla la croupe du chaperon.
Elle calma cette ardeur en glissant son fessier sur la douceur de la fourrure.
Alors que la jeune femme regardait l'homme dormir dans son lit,
Elle se drapa de la fourrure et sortit de la cabane.
Son regard se posa sur la lune descendante.
"Il me reste bien quelques heures d'amusement"
Cette nuit là beaucoup d'hommes parlèrent d'une Louve à la fourrure rousse.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 20, 2019 ⏰

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Fessée câlineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant