Une lueur d'espoir

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L'espoir est fort lorsqu'il est question de surmonter un obstacle.

Maxime tâta avec son pied la terre enneigée. Elle était un peu dure, elle ne semblait pas s'effondrée au contact de son poids. La lueur de la lune ne passait que très peu à travers les nuages. Tant qu'au brouillard, il avançait toujours en direction du jeune homme tel un serpent ayant repérer sa proie. Il était subtile et la plupart des gens se seraient fait engloutir sans même sans rendre compte. Maxime s'avança avec précaution pour ne pas perdre l'équilibre comme à l'entrée et se rendit compte qu'il y avait des fossés. On aurait dit des fossés pour des cadavres. Il ne manquerait plus que les cercueils et tout cela serait bien glauque. Il continua malgré cet élément désagréable. Il rejoignit le bout de bois qu'il avait aperçu depuis la fenêtre de la pièce avec le piano. De loin, il avait cru que c'était une branche. En se rapprochant, il comprit que c'était en fait une pelle dont le bout métallique transperçait la terre. Le garçon essaya de la prendre, mais plus il tirait plus il se sentait tirer vers le sol. Ses pieds s'enfonçaient peu à peu et il tirait sur le bâton de bois de toutes ses forces. Il avait eu l'idée d'utiliser la pelle pour ouvrir la trappe dans la salle à manger, mais cela allait être dure. À sa droite se tenait tapis dans l'ombre un animal. Maxime ne l'avait pas vu, mais celui-ci s'en aperçu lorsque que l'animal partit vers l'avant du manoir.

Soudain, la pelle se décrocha de la terre où elle était retenu. Maxime se sentit fier de son exploit et retint ses cris de satisfaction lorsqu'il vit que le manche n'avait plus le bout métallique pour creuser.

- C'est une blague! Cette maison ne fait que me rabaisser ou quoi?

Maxime essaya de se détendre, mais vit le morceau métallique et commença à s'énerver au plus haut point. Il s'agenouilla, posa ses mains sur le métal et tira encore une fois de toutes ses forces. Puis, un bruit vint le distraire. Un petit ronronnement se fit entendre, le chat était de retour, mais il avait l'air différent. Son ronronnement semblait être diabolique. Soudainement, les mains de Maxime glissèrent sur l'acier. Un cri lui échappa ce qui effraya le chat qui s'enfuit aussitôt. Le sang coulait lentement dans sa paume jusqu'en couvrir la totalité. Quelques gouttes tombèrent sur le sol et sur le bout métallique de la pelle jusqu'à ce que quelque chose déclenche une plus grande réaction que son état de choc dans lequel il était. Dans sa paume, quelque chose bougeait. Il crut au début que c'était l'un de ses derniers nerfs de sa main, mais c'était autre chose, ça remuait. C'était mince au début, puis il s'aperçut que c'était une patte. Puis une deuxième émergea, une troisième et ainsi de suite jusqu'à une centaine d'autres. La bestiole sortit au complet. Maxime ne sentait plus rien à part sa main, il avait l'impression de mourir. C'était la plus atroce des douleurs qu'il est subit dans sa vie. Le mille pates marcha tranquillement dans la mare de sang qui s'était formée dans la paume du jeune. Puis de l'autre main, il le saisit doucement par crainte que celui-ci retourne d'où il venait. En le saisissant vite, il le balança le plus loin possible de lui dans l'un des fossés.
Maxime prit ensuite avec courage le morceau métallique taché de sang, il s'enleva facilement cette fois-ci et puis il fonça en direction du manoir.

Dans le jardin, le chat revint à l'endroit où le frère avait commis son accident. Il chercha quelque chose quelques instants avant de le trouver. Dans une fosse, un mille pate se promenait dans la neige tranquillement tout englué d'une substance rouge foncé. Le chat s'en approcha, le renifla et lui donna un petit coup de patte.
La lune éclairait presqu'à son plein gré et dans l'air il y avait quelque chose d'anormal.
Le chat se mit à mordre doucement l'insecte avant de l'aspirer comme un spaghetti, le sang tâcha le pelage noir de l'animal ce qui aurait fait tourner toutes les têtes jugeantes. Il avait tout manger et on aurait dit qu'il avait un sourire, mais pas n'importe lequel.

Quelques instants plutôt

Rosalie monta lourdement les marches de l'escalier. Elle était énervée et fatiguée de toute la mésaventure qu'elle vivait. Ses amis étaient probablement morts vu qu'il n'y avait plus aucune source de vie à part elle et son frère.
Elle arriva au deuxième étage puis regarda les pièces qui n'étaient pas nombreuses. Deux chambres, une salle de bain et une grande salle de peinture. Plutôt elle n'avait que vue la salle de peinture qui l'avait un peu traumatisé. Elle avait été prise dans une sorte de maléfice, elle n'avait pas put se contrôler et avait dessiner un bonhomme pendu. Elle décida de ne pas y retourner tout de suite et d'aller voir à la place la deuxième chambre. Rosalie entra avec un pied de délicatesse, mais le bois grinça quand même sous le poids. Dans la chambre, le lit n'était plus utilisable et les armoires étaient tous en pièces décomposées. C'était comme s'ils avaient jamais été construits. Sur le sol en plus des pièces, il y avait de la vitre et des morceaux de livre brûlés. Rosalie s'avança en faisant attention de ne pas se blesser. Elle atteigna la seule fenêtre et elle menait directement sur l'entrée du manoir. On pouvait y apercevoir la grille et les deux grandes portes en métal.

N'y trouvant rien d'intéressant pour ouvrir la trappe, elle quitta la pièce et rejoignit la salle de bain où elle trouva un miroir intact et une toilette brisée en deux. Au début la jeune fille croyait que c'était la moins cassée de toutes les salles du bâtiment, mais elle remarqua que le fenêtre était fracturée et qu'une buée froide enveloppait le miroir. Elle s'en approcha et mit sa main chaude dessus. Elle semblait s'imprégner dedans et puis quelque chose d'inattendu se produisit. Une autre trace de main s'étendit sur le miroir. Rosalie recula, apeurée et surprise par ce qui semblait être un fantôme qui lui répondait. Elle était seule, l'empreinte s'était posée là comme par magie. Puis, un tout petit morceau de toilette vint frôler la joue de la jeune fille ce qui lui fit une petite coupure. Angoissée et apeurée, elle n'était pas sûr de ce qu'elle avait vue, elle décida quand même de lui poser une question pour savoir à qui elle avait à faire avant de prendre ses jambes à son cou. Elle posa un doigt et commença à écrire.

Qui êtes-vous?

Rien ne se produisit, l'esprit était peut être partit se dit-elle. Elle attendit quelques secondes et partit aussitôt. Elle cru qu'elle avait tout imaginée, mais elle devait quitter le manoir au plus vite, quelque chose clochait se redit-elle. Elle descendit les marches à grande vitesse en espérant retrouver son frère et ses amis.

Tandis que dans la salle de bain, quelque chose se produisait. Lentement une phrase s'écrivait.

Part et n'essaye pas de me sauver!

Au Bout D'une CordeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant