Hey o/
J'ai voulu retranscrire tout mon amour dans un poème, seulement absolument "tout" n'est pas possible, l'amour devrait se definir sur des milliers de pages. C'est pourquoi je suis un projet sans fin, mais que je vous propose un extrait, avant que le texte ne devienne trop difficile à partager.
Je vous explique le concept !
Le but était d'écrire 10 vers par strophes, mais de manière à ce que les rimes s'embrassent puis forment une flèche (le poème s'intitule Eros, donc embrassé pour les bisous, et en flèche parce que ça symbolise les flèches de cupidon/éros)
Donc ça nous fait des rimes ABBACDEDCC
La flèche (E) au 7ieme vers (pouvant aussi être allégorie du 7ieme ciel) se démarque par son nombre de syllabe qui sera plus grand de 2 syllabes par rapport aux autres vers.
De plus ce vers justifiera sa longueur par un mot qui légitimera sa présence par son sens.
L'amour ça grandit, donc les strophes aussi ; je commence par 5 syllabes mais a chaque nouvelle strophe j'en rajoute une de plus.
Je penses avoir tout dit, voici Eros :)
Mais ce sont des fleurs !
Coites, muettes, et fragiles,
Elles sont sensibles
Et même, Cruel ! Te pleurent.
Oui ce sont des sorts
Qu'on pointe, durement,
A balle contre le cœur !
Il suinte, lentement,
Puis se sent pléthore.
A vie, et à mort...Ses couleurs ! Son odeur !
Et son chant ! Angélique
Quand les fils métalliques
D'Arachné et d'une Heure
Vibrent et puis se morfondent
Sous la rosée d'Hersé
Percée par cette même flèche
Venue me traverser
Comme une furibonde.
Lourdement, le sang gronde...Là, dans la sombre clairière,
sous les fumées des tabacs
et les vapeurs d'ananas,
J'ai vu comme une lumière,
Brillante comme une gemme
Au delà d'une mer sombre.
C'est sûr et certain, j'ai eu Neuf vies !
Tyché a surgit de l'ombre,
Et puis maintenant je l'aime.
Je me dis, c'est la dixième...J'ai attendu que se déchire
Trois fois encore ma poitrine
Pour que les douceurs angevines
Daignent m'arracher mes désirs,
Panser mes plaies endolories,
Et m'anesthésier pour sentir
Eros m'abattre de ses douces pointes
Comme on peut sentir un sourire
Aux bords roses ; la goule attendrie.
Je guigne ses bourgeons bleus et gris...Au creux de mon visage, mes deux points
s'ouvrent et timidement redescendent
Sous ses filaments iridescents
Qui vacillent sous les ombres de juin.
Les rouges sur les roses et les cils
Battants longuement effleurent nos joues,
Dévalant les monolithes, grimpant les pics,
S'attachant fermement à ton cou,
Aux silences des sabirs graciles.
Aux flegmes, je leurs cède l'atrabile...Aux yeux de nos dieux, du bout de leurs doigts
Les harpes ont de norme de ne sonner
Qu'une seule fois, et de résonner
Pour toujours, jusqu'à que plus un seul roi
Ne brille encore. Au diable l'entropie !
Notre univers diffère bezèf du leur,
Nos fastes se dactylographient dans la marge
D'un livre déchu ; d'un script sans lecteur,
Libre de s'enivrer de traits impies.
Schlass été, mon hérésie déguerpit...Réminiscences claires dans mon chef et
J'ouïs ta bouille blottie contre mon visage
Crisser des lèvres quand, le long des halages,
Sur les berges, nous revenions au café ;
Elles bleutaient sous la voûte foraminée
De chaudes vesprées oblitérées et puis,
J'entendais encor bruire ce que, jamais de trop
On entendait dans les jours où dans les nuits
Passés comme des rêves hallucinés.
En fait, j'enlaçais déjà ma destinée...Je devint semble-t-il, ce qui serait un lion,
Une sorte de pion sur un plan plus subtile ;
Sur un plateau si long, je me meus si agile,
Cueillant les volatils traits fins de cette mention
Aux teints rosés qui s'agrippent aux murs bleus et blancs
De ma piaule en deçà de la réalité.
Un lion féroce profitant du leste de ses chaînes
Pour prouver de toute force sa loyauté ;
A sa fidèle royauté, l'avènement.
A sa fidèle beauté, la fleur des amants...Déjà douze coups ont sonné, le silence est d'or.
Laisse ma vie courir dehors, elle n'est pas donnée,
Et s'il nous en restait encor, faudrait la cantonner.
Il ne faut pas l'abandonner, aux champs de la mort.
Je n'ai peur d'aucune faux, d'aucun funeste chant,
On naît le cœur sans défaut, mais rempli de désir.
Prends donc mon cœur pour ses désirs et mes désirs pour ton cœur.
La pulsation régulière, écoute-le chérir,
Concéder genou à terre, au ciel l'anneau tranchant.
Au génie incendiaire, me voilà m'épanchant...
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Rébellion
PoetryLes poèmes, c'est comme tetris ; les mots ont des formes et des couleurs qui vont plus ou moins bien ensembles. Meilleurs scores : #7 dans la catégorie poème #5 dans la catégorie beaux #4 dans la catégorie vers #3 dans la catégorie rime #1 dans la c...