Le sommeil vu impossible a trouvé. Je faisais les milles pas dans ma chambre. Que faire. Est-ce que les hommes méritaient à ce point de survivre? Alors qu'ils nous massacraient depuis des années? Je ne suis pas rancunière, mais je me demande si c'est une idée judicieuse...
Les doux rayons du soleil me tirent de ma rêverie, leur chaleur réchauffa ma peau glacée par la brise de la nuit. Je me sentais le coeur léger et courageux en ce petit matin, mais les doutes continuait d'obscursir mon jugement. Lentement, je me suis rafraîchit avant de prendre mes clés. Je devais assumé mes responsabilités. Quitte a devenir l'ombre de moi même, quitte a laisser mon âme en gage de dévotion.
Je me suis donc rendu a la grande salle, mes pas étaient guider par la détermination. J'allais combattre au nom de l'injustice. J'allais vaincre au nom de la vie. La même dame que la veille m'attendait un petit sourire moqueur aux lèvres.
- Je savais que tu reviendrais.
- Je veux seulement mettre un terme au injustice.
- Suis moi.
J'obéis. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle désirait, de savoir ce que je devais faire. Nous nous sommes égaré dans un dédale de couloir obscure, nous nous engageons de plus en plus vers le cœur de la terre. Et a la fin, il se trouvait une porte d'or orné de différent dessins.
- En poussant la porte, tu acceptes de devenir celle que les étoiles ont prédit. Tu acceptes d'être l'une de ses guerrières qui ne pourras perdre que par la mort et qui de son vivant, fera tout en sont possible pour conserver la justice et l'égalité en se monde.
Je hochais doucement la tête. Je ne savais pas si j'étais vraiment prête à assumer tout ses rôles, mais je savais que ne rien faire me tuerai bien plus. Je ne suis pas une lâche. J'ai un potentiel et je dois aider les autres qui ont de la difficulté. La dame me fit signe de pousser la porte. Je ne comprenais pas ce que représentait les dessins gravés dans l'or mais si j'avais qu'une porte à pousser cela ne pouvait pas être si horrible que ça? Je prit une grande inspiration. J'allais réaliser mon destin, j'allais peut-être perdre un peu de celle que je suis, mais la vie est un chemin sans fin sur lequel on se transforme, qu'on se modifie et qu'on devient des personnes différentes selon nos choix, nos paroles et nos gestes. C'est donc avec le peu de courage qui m'habite que je pousse sur la porte qui grince horriblement en s'ouvrant. Tout est noire derrière, alors j'avance d'un pas prudent, je ne veux pas tomber dans un piège ce serai ridicule. J'avance lentement, mais dès que je dépasse l'embrassure de la porte, elle se claque derrière moi, m'enfermant dans cette pièce, m'enfermant dans les ténèbres qui s'y trouve sans fin. Bon. Maintenant, j'ai le droit de flipper n'est-ce pas? Je veux dire, c'est horrible d'être dans les ténèbres, sans rien pour se protéger et sans savoir ce que je cherche ou ce que j'attend. Je ne sais pas combien de temps je vais rester là, je ne sais pas si ça va être rapide, où si ça prendra une éternité.
Et puis, au bout de je ne sais combien de temps, il y a cette lueur qui apparait au loin. Une lueur verdâtre. La couleur de l'espoir. Mais puisque je n'ai rien d'autre pour m'aider ou me guider, je me dirige lentement vers cette lumière. Qui sait peut-être que la clé se trouve là. J'observe ses lueur au fur et à mesure que je me rapproche et je fronce les sourcils, il y a deux silhouettes à l'intérieur. Elles sont enlacer, elles semblent s'aimer. Et plus je me rapproche, plus c'est claire. Je vois la scène s'activer, la scène bouger et je reconnais la carrure du garçon, c'est lui.
- Ayden...
- Spica... Ne m'abandonne pas...
- Je dois sauver les miens Ayden... Peu importe le prix...
Et la jeune femme s'évanouit dans l'ombre, ses fragments de lumière viennent s'écraser sur mon visage, me donnant la migraine. Plus les morceaux me touchent, plus la migraine augmente. J'ai l'impression que ma tête va exploser, je me sens tombé à genoux sur le sol, tirant sur mes cheveux en priant pour que la douleur diminue, mais sans réussir. C'est simplement horrible. J'ai l'impression que l'on me bourre le crâne d'image, de scène et de chose que j'avais oublié, de sentiment enfouie au plus profond de mon être. C'est comme si on avait libérer une porte et qu'il y avait un tel bordel derrière que tout s'écroulait, sans nous laisser le temps de nous protéger, de nous faire à ses images, à cette vie que nous avons vécu. Je sens les larmes roulées sur mes joues, je me sens trembler et supplier pour que l'on cesse cette torture. Ma tête ne le supportera plus longtemps, je le sais, je le sens. Je suis peut-être trop faible au finalement pour sauver les miens. Peut-être que tout le monde à tord , que je ne peux pas y arriver. Parce que la souffrance est horrible.
Je veux sortir d'ici, je veux juste disparaitre. Mais bouger est insoutenable. J'entend mes sanglots et mes hurlements se répercuter contre les murs de ma prison obscure. Et je vois son visage. Il m'observe toujours, avec un petit air supérieur qui le rend mignon et à la fois insupportable. Il me laisse souffrir sans réagir, c'est inhumain. Je sens que tout s'embrouille dans ma tête, peut-être qu'au final, j'ai vraiment perdu. Peut-être que le mal est plus fort que ne le sera jamais la lumière et les hommes courons à leur perte comme ils l'ont toujours fait. Je doute que quelqu'un ne me retrouve ici. Peut-être vais-je quand même manquer à quelqu'un, qui sait...
- C'est bientôt terminer, mon amour.
Ces paroles prononcés par lui devrait me dégouter, mais elle gonfle mon cœur d'espoir et de joie. Peut-être que je ne mourrai pas aujourd'hui après tout.
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Qui suis-je vraiment?
FanfictionCent ans après la fin de liens de sang, la menace est plus présente que jamais. Mais imaginons quelques instants que tout ne soit pas si réelle que ça? Qui sera le héro de cette histoire? Qui sera la nouvelle victime du destin? Qui sera seulment qui...