Ce qu'on s'est promis

Chapitre 35

Bonne lecture 🤍

F A R E S

J'ai remarqué que Leila est toujours seule chez elle, elle n'a pas de bague, pas de deuxième voiture... Aurait-elle eu un enfant hors mariage ? Je pense pas du tout...
Et mon fils alors ? Pourquoi il n'y a pas de siège enfant dans sa voiture ?

Je me pose pleins de questions... Ma mère et ma soeur me manquent beaucoup, je pense que je dois aller les voir.

Je toque chez ma mère. C'est un homme qui m'ouvre, je ne l'avais pas reconnu de suite.

.... : je peux vous aider ?

Moi : euh.. oui bonjour excusez-moi ... vous avez déménagé ?

.... : euh Sanaa vient trois secondes

Non ils n'ont pas déménagé...

Sanaa : Fares

Fares : Sanaa je suis désolé s'il te plaît laisse moi entrer et laisse moi m'expliquer

Elle m'a prit direct dans ses bras

S A N A A 

Mon mari, Hassen a ouvert la porte et il m'appelle. Je vois un jeune homme mais vieillit tout sale, avec des vêtements usés mais je l'ai reconnu ... C'est bien Fares, mon petit frère je ne pouvais pas le laisser comme ça.

Moi : Fares

Fares : Sanaa je suis désolé s'il te plaît laisse moi entrer et laisse moi m'expliquer

Je l'ai direct pris dans mes bras et je l'ai installé dans le salon.

Moi : tiens mange

Fares : merci mais après je peux voir maman ?

Ça me fait mal de devoir lui avouer ...

F A R E S

Elle a changé d'expression, elle avait l'air triste.

Hassen : Je suis désolé Fares mais ta mère est décédé il y a 2 mois que Dieu lui fasse miséricorde

Ma mère ? Mon sang ? Ma reine ? Celle que je devais rendre fière ?

J'ai pleuré,pleuré et encore pleuré

Oui je suis un homme, oui un homme ne pleure pas mais c'est au dessus de mes forces. J'ai vraiment tout perdu... J'ai perdu ma mère, ma femme, mon travail, ma maison et quoi après ? Mon fils ? toute ma famille ?

........

3 jours plus tard...

Sanaa et Hassen ont gentiment accepté de m'héberger le temps que je me stabilise dans ma vie. J'ai beaucoup discuté avec Sanaa, elle m'excuse enfin.

Sanaa : je dois te dire un autre truc Fares

Moi : Pire que maman il n'y a pas donc dis moi tout

Sanaa : tu n'as pas chercher après ton fils ?

Moi : Si bien sûr, tous les jours j'y pense pourquoi ?

Sanaa : tu t'es jamais posé de questions ?

Elle me connaît trop bien...

Moi : si beaucoup même