CHAPITRE 1 : 7 MOIS PLUS TARD

122 9 5
                                    

"Tu peux être tout ce que tu veux être, transforme toi simplement en tous ce que tu penses pouvoir être"

Freddie Mercury



IZABELLE

7 mois plus tard

La chaleur du soleil matinale me tapant sur le visage me réveil de mon sommeil réparateur. Je regarde l'horloge sur le mur de ma chambre face à mon lit indiquant huit heures, et dans un premier temps je décide de ne pas me lever à cause de ma fénéantise du matin, ma vielle amie.

Je n'ai qu'une seule envie c'est de retomber dans les bras de Morphée, je suis rentrée tard, très tard avec, mon frère jumeau Klaus, Charlie, Clarissa et Cassy mes meilleures amies depuis six ans maintenant.

Nous sommes allés à une grande fête organisée par le cabaret à côté du pub du cavalier blanc. C'est gens sont les personnes qui savent le mieux faire la fête, et qui en connaissent bien la définition.

Cependant en plus de cette veillée tardive, je me suis collée une cuite de l'espace comme pas permis, elle pourrait tuer un mort. Il y a aussi un singe qui fracasse les parois de mon crâne à grand coup de bong dans la tronche. Même les cuits cuits des oiseaux dehors qui me paraissent agréable en temps normal, me cassent aujourd'hui la tête.

Ma porte s'ouvre bruyammenmt laissant place à Maman, habillée avec une élégance qui lui est propre. Une longue robe fluide verte pâle lui allant à merveille avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus.

- Bonjour Chérie ! Tu as bien dormi ? Demande t-elle bien trop enjouée à cette heure-ci de la journée.

Je me réfugie sous la couette pour éviter le sujet. Je sens un poids s'installer à côté de moi dans mon lit, puis ma couverture qui est étalé sur moi se retire violemment. Je me recroqueville sur moi même l'impression que l'on m'a arraché de mon cocon douillet est insupportable.

- Vous êtes rentrés tard hier... enfin ce matin. Dit-elle avec son tont lourd de reproches mais tout de même légèrement moqueur.

J'enfonce ma tête dans mon oreiller en grognant de fatigue et de mécontentement.

- Ton père et Arthur se font du soucis pour vous, ils n'ont pas l'habitude de vous voir si... Adulte.

- Ils ont été absents pendant quatre longues années, quand ils sont partis nous n'avions Klaus et moi que treize ans et maintenant nous en avons dix-sept, bientôt dix-huit, c'est sûr cela doit les changer. Je lui explique logique.

- C'est justement parce qu'ils ne vous ont pas vu pendant quatre ans qu'ils ne comprennent pas ce changement. Klaus encore, il est resté fidèle à lui-même... Mais toi on ne peut pas dire que tu est la même petite fille timide et réservée qu'à l'époque.

Je souffle car je sais qu'elle a raison. Mais après tout ce qu'il c'est passé pendant ces années, ma vie a changé du tout au tout, mes idéaux ont changés, mes convictions ont changées.

Et puis je ne peux leur expliquer ce qu'il c'est passé il y a trois ans maintenant. Se serait délicat de leur avouer que j'ai fait partie du mouvement des suffragettes.

- Je ne suis plus une enfant Maman. Je lui dis sérieuse de ce que j'avance. Il c'est passé des choses ces dernières années qui m'ont changés

Elle me caresse le haut de mon crâne en voyant que quelque chose me préoccupe.

- Tu sais que tu peux tout me dire, pas vrai ?

TROP jeune : Le Fruit DéfenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant