Il faut croire que malgré nos promesses, nous nous ne retrouverons pas dans cette vie-là. Et que contre toutes attentes, c'est comme cela que se terminera notre histoire.
Je réalise à peine que ces au revoir à contre cœurs se sont transformés en adieu. Et même si le temps s'est arrêté pour toi aujourd'hui, je sais que nos souvenirs vivront toujours à travers moi. Et j'espère, que quelque part, tu es encore là, et que tu veilles sur moi puisque je n'ai jamais su faire autrement.
On dit souvent qu'un homme meurt vraiment lorsque s'éteint la dernière personne à avoir prononcé son nom. Et c'est pour cela que je sais que tu seras éternel.
Car notre amour nous a rendu éternels. Dans 100 ans j'aimerai encore que quelque part, quelqu'un repense à notre Histoire, celle avec un grand H.
Celle que nous avons eu la chance de vivre, alors que la plupart des gens en rêve toute une vie. Merci de m'avoir appris ce qu'était l'amour, le vrai. Celui qui fait se sentir libre et intouchable, qui nous transporte à ne plus toucher le sol. Celui qui m'a consumé pour me faire renaitre, sous ma meilleure version. Nous n'avions aucuns rôles à jouer ni secrets à cacher, car nous étions un.
J'aurai aimé le comprendre avant. Et avoir moins peur, de te perdre, car une fois trop tard, tout ce que j'ai gagné est un vide immense, froid et hanté de souvenirs brisés en mille morceaux.
Merci d'avoir été mes plus belles années. Si tu savais ce que j'aimerai revivre un jour ça, ne serait-ce qu'une fraction de seconde. Chaque regard, et chaque sourire, jusqu'à la moindre larme. Revivre cette lutte contre nous même, essayant de se convaincre que l'amour n'était pas là. Car il ne devait pas être là, mais il s'est avéré plus fort que nous.
Pardonne moi d'avoir douté de toi, de nous. D'avoir cru que je trouverai quelqu'un avec qui les choses seraient plus simples, même si l'amour ne pouvait pas être plus fort. Pardonne moi d'avoir abandonné au moment où j'avais le plus besoin de m'accrocher. Pardonne moi d'avoir cru que tu serais toujours là.
Et encore aujourd'hui je refuse de m'avouer vaincue, car ça fait trop mal. Je t'ai toujours senti auprès de moi, qu'importe notre situation et qu'importe la distance. Mais un jour ce lien si intense s'est rompu en me glissant entre les doigts. Et je ne réalise toujours pas que chaque soir lorsque je m'endors, tu ne penses plus à moi.
C'est comme si j'étais devenu mon propre fantôme, comme si je n'étais plus vraiment là afin de pouvoir me refaire le film en boucle dans ma tête. J'aurai tant aimé que notre histoire ne meurt jamais et c'est de cette façon dont je veux me souvenir de nous. Je veux encore rire avec toi, te détester d'être parfois si lâche, passer des après-midis entiers dans un café à deux et faire comme si on se connaissait à peine le soir devant les autres. Je veux encore me disputer avec toi, te dire à quel point c'est dur de t'attendre, comme tu me manques et que chaque retrouvaille est un cadeau.
J'aimerai aussi te dire tout ce que je n'ai jamais osé. Que tu as été ma plus belle histoire et qu'ils furent nombreux ceux qui ont essayé de t'effacer, en vain. Te dire à quel point je t'ai toujours aimé et eu dans la peau, et que je t'aimerai toujours d'une certaine manière. Que j'ai peur d'être passé à côté de l'homme de ma vie, juste par peur et ego.
Il m'aura fallu six ans pour me rendre compte que tu étais là depuis le début, et que malgré tout le reste, j'étais profondément amoureuse de toi. Et seulement quelques mois ont suffi à briser tout ce que l'on avait si méticuleusement construit. J'aurai aimé que tout soit différent, de ne pas t'avoir toujours chercher à travers un autre. J'aurai aimé que nous ayons plus de courage. Alors même si je sais que tu ne liras jamais ses mots : Je t'aime, et je ne suis pas prête à devenir un souvenir.
