Part XXIII

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_ Qu'est-ce que vous essayez de dire par là? Commença ça si elle l'apprenait?

_ Rien, c'est juste une supposition. Il y'a quelques photos et vidéos de nous deux que j'ai pris soin de faire pour me rappeler de bons moments, et imagine si ces éléments fuites pour aller à elle, crois-tu qu'elle te ferait toujours confiance? J'étais surpris, je me rends compte que j'étais pris au piège et perdu dans une impasse. C'est alors que je voyais tout le mal que je faisais. J'étais terrifié et perturbé.

La souris qui fait ses grimaces ne doit jamais oublié que le chat la guette. J'ai fait des grimaces et maintenant me voilà devant le chat. Que faire?

Chaque acte à ses conséquences, autant éviter le pire et réfléchir mille fois avant d'agir. Mais je n'y avais pas pensé. Je ne savais plus quoi dire. J'étais débile et vulnérable. Elle s'éloigna et je le fixai tout en la voyant comme le plus grand démon de ma vie. Tout ce que je voulais en ce moment précis, c'était de retourner en arrière et lui dire non le premier jour dans son appartement. Et lui rappeler à quel point je tenais à ma femme. C'était déjà trop tard. Le mal était fait et là il faut que je prenne une décision.

Dans la vie, on est toujours appelé à faire un choix mais dans ce cas, c'était un dilemme. Tout a un prix.

Elle était dans sa chambre et je frappai poliment.

_ Oui entrez J'exécutai.

_ Ah c'est toi. Dit-elle d'une voix désinvolte. Elle était sur son ordinateur quand j'entrai.

_ Yvonne, on peut parler ? Le simple fait de la tutoyer me serrait la gorge.

_ Oui chérie, sans problème. Je n'attendais que cela. Parler avec toi. Elle avait l'air plus calme qu'au salon car elle savait que j'étais pris au piège et que je n'avais plus d'autres issus.

_ Je suis désolé de t'avoir mis en colère tout à l'heure, ce n'était pas mon intention, commençai-je, en fait la nouvelle m'a pris par surprise et je ne savais pas comment réagir. Excuse-moi. Mon intention était de la calmer pour bénéficier de sa faveur.

_ Ça va, ne t'en fais pas. Je suis aussi désolé de t'avoir menacé. C'est juste parce que j'ai eu peur et je ne savais plus quoi faire. Tu sais, j'ai mis du temps pour te trouver et maintenant je ne veux plus te perdre non seulement tu sais me procurer du plaisir mais tu es exceptionnel c'est pourquoi je veux former un foyer avec toi.

_ Vous aviez raison, j'ai besoin de temps alors accorde-moi un peu de temps pour réfléchir mais pour le moment, profitons du bon moment. 

MA PATRONNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant