La vie parfaite : richesse, voyage, popularité. Ayana avait tout pour elle. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. Lors d'un de ses voyages, tout dérape et elle se retrouve prise au piège dans un monde parallèle.
La tempête a éclaté et malh...
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Ayana se réveilla au milieu du désert. Elle cligna plusieurs fois des yeux, aveuglée par le soleil. Quand elle ouvrit enfin les yeux, elle se rendit compte qu'elle était seule. Il faisait chaud. Très chaud. Étouffant même.
Elle se sentait lourde et engourdie. Elle se demandait combien de temps elle avait passé inconsciente. Elle regarda le ciel, le soleil n'avait pas l'air d'avoir beaucoup bougé depuis la dernière fois qu'elle s'en souvenait. Il ne devait pas être plus de 10h.
Elle se releva difficilement, ses muscles douloureux et marcha, pendant de longues heures. Mais elle ne trouva rien, le paysage n'avait pas changé, aucun signe de vie. La chaleur brûlait son corps et la faisait transpirer, les gouttes de sueurs l'aveuglait.
Au bout de ce qui lui semblait plusieurs heures elle s'effondra de fatigue. Allongée dans le sable elle repensa à Zora et Ahmed. Pourquoi l'avaient ils laissé seul ? Ils allaient le payer très chère, Ayana y veillerait.
Sur ces pensées elle entendit un bruit de pas étouffé par le sable. Elle tourna la tête dans la direction d'où venait le bruit. Elle vit une personne au loin avec un chameau. Elle se releva rapidement sans prêter attention à ses membres douloureux. Elle était heureuse et cria pour arrêter la personne « Arrêtez-vous! Stop ! » La personne, qui semblait être un homme s'arrêta et vit Ayana qui avançait vers lui. La jeune fille sourit en voyant qu'il l'avait remarqué et perdit connaissance.
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Diaram entendit les cris d'une jeune femme et se tourna. Elle était là à courir vers lui en prononçant vers lui des mots qu'il ne comprenait pas. Elle semblait épuisée et ses habits étaient mouillés par la sueur et moulait son corps voluptueux.
Quand il l'a regarda elle s'arrêta puis s'effondra dans le sable. Diaram avança en sa direction jusqu'à arriver prêt de son corps inerte. Il l'observait un moment, elle ne semblait pas venir d'ici.
Elle avait de longs cheveux bouclés qui recouvrait toute la partie supérieure de son corps. Sa peau était légèrement dorée mais en aucun cas aussi foncé que la sienne ou celle de ses paires. Il se mit à genoux et releva les cheveux qui cachait son visage. Il fût étonné de voir l'une des plus belles femme de sa vie. Un nez court et minion, des pommettes hautes et des lèvres pulpeuses et bien dessiné. Elle ne semblait pas avoir vu plus de 20 saisons chaudes.
Elle portait des habits qu'il n'avait jamais vu auparavant, un long veston fleuri, une tunique courte qui ne dépassait pas ses hanches et un pantalon serré qui laissait entrevoir la forme gracile de ses jambes. Ces habits semblait coûteux il décida donc de l'aider, il pourrait en retirer un bénéfice. Il passa son bras sous le coup et le creux des jambes et la releva, elle était légère, ce qui lui permis de pouvoir monter le chameau avec elle.
Ils arrivèrent un peu avant la tombée de la nuit dans le village de Diram. Ayana ne s'était pas réveillé mais avait gémit et bouger plusieurs fois. Il fût accueillie chez lui par sa sœur, Hayat.
« Tu en as pris du temps ! Où étais-tu passé ? » Hayat regarda son frère descendre du chameau, les sourcils froncés et les mains sur les hanches.
« J'ai trouvé quelque chose, quelqu'un plutôt. » Il fit signe à sa sœur de regarder sur le chameau.
Hayat écarquilla les yeux à la vue de la jeune fille inconsciente. Et se dirigea vers elle à toute vitesse. « Oh! mon dieu! mais qu'est-ce que tu as fait? »
Diram leva les deux mains en les secouant « Mais rien du tout ! Elle était au milieu du désert à crier et s'est évanouie, du coup je l'ai ramené! Pour qui me prends-tu ? »
Hayat plissa les yeux « Aide moi à la descendre de là ! ». Hayat et Diram extirpèrent Ayana du chameau et s'installèrent dans leur maison. Comme toutes les autres bâtisses du village, celle-ci était faites de pierre. A l'intérieur il y avait trois salles, le salon, la cuisine et une chambre séparée en trois.
Il y avait la partie où dormait Diram, celle ou dormait Hayat séparé par un tissu et derrière un petit muret il y avait un point d'eau servant pour la toilette. La décoration était épurée il y avait des rideaux colorés pour séparer chaque salles et un tapis épais et des coussins dans le salon. Diram installa délicatement Ayana dans le salon. Celle-ci était encore inconsciente.
Hayat toucha son front. « Elle est brûlante! Ramène la dans ma chambre, je vais chercher des habits et de l'eau et je vais la changer et la nettoyer. On va essayer de lui faire boire un peu d'eau aussi non elle ne tiendra pas la nuit ! »
Diram écouta sa sœur et porta la jeune fille dans la chambre. Il ne l'avait pas remarqué plus tôt à cause de la chaleur mais elle était en effet très fiévreuse. Hayat rentra dans la chambre et poussa son frère dans le salon avant de refermer les rideaux. Elle commença par enlever les habits étranges de la jeune filles et à sa grande surprise vu un tissu recouvrir sa poitrine et un autre ses parties intimes, elle décida de ne pas les lui enlever.
Elle lui fit ensuite une toilette soigneuse, et la badigeonnas d'huile de jasmin réputé pour faire baisser la fièvre. Elle lui mit ensuite une robe noir orné de motifs blancs et dorée qui recouvrait tout son corps et était légèrement plus serré à la taille. Hayat étant plus petite et plus large qu'Ayana, la robe lui allait un peu grande et s'arrêtait un peu au dessus des chevilles.
Hayat finit par lui démêler et lui tresser les cheveux avant de la recouvrir d'un duvet. « Diram ! Viens m'aider à la faire boire s'il te plaît! ».
Diram entra dans la chambre. « Je la soulève et tu la fais boire d'accord? ». Hayat acquiesça de la tête et il réussirent à lui faire boire plusieurs gorgées.
Ils la laissèrent ensuite avant de dormir. Hayat dans la chambre de Diram et Diram dans le salon.
