CHAPITRE DOUZE

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Paul n'avait pas mis longtemps à rejoindre sa maison de l'autre coté de La Push. En coupant par les bois et en étant transformé en loup cela prenait moins de temps. Il ne savait pas pourquoi il s'était dépêché de rentrer alors qu'il n'en avait aucune envie. Quel était l'intêret d'être seul chez lui aussi loin de Rachel? Le temps d'une douche il analysa ce qu'il venait de se passer dans sa journée. Et finalement, la seule chose qu'il arrivait à revivre c'était le baiser qu'il avait échanger avec Rachel. Toutes les histoires avec les Cullen et avec la meute lui semblait anecdotiques à présent. Il avait embrassé Rachel ! 

L'eau brûlante ruisselait sur lui, Paul adorait ça habituellement, mais pourtant cette nuit, il ne s'attarda pas sous la douche. Il se sécha rapidement, enfila un ensemble de jogging, des basket et quitta de nouveau sa maison. Avec tous ces récents chamboulements, il était hors de question qu'il passe une minute de plus sans elle. 

Pour son retour chez les Black, il changea de chemin. Paul s'était habillait confortablement et il n'avait pas envie d'abimer ses affaires dans les bois. Il passa donc par la ville. Il mit plus de temps qu'à l'aller, mais il savait qu'au final, la récompense était bien plus belle cette fois ci. Arrivé devant la maisonnette rouge, il se stoppa. Il n'y avait plus de lumière, seule la télévision émétait un halo lumineux dans le salon. Et aux vues de la respiration calme de Billy, il avait du s'endormir dans le sofa. 

Paul contourna donc la maison pour rejoindre la façade opposée. Il observa Rachel par la fenêtre avant de faire quoi que ce soit. Elle semblait si frêle sous sa couette et sur ce matelas pneumatique. Elle était allongée sur le coté en position fœtale. Paul pensait qu'elle dormait bien, pourtant quand il essaya d'ouvrir la fenêtre, elle se redressa d'un bond. 

- Paul ! S'étonna-t-elle rayonnante. Mais qu'est ce que tu fais ici?

- Je ne pouvais pas rester loin de toi ! Le temps d'une douche c'était déjà trop long ! Répondit-Il alors que Rachel venait d'ouvrir la fenêtre. 

Le jeune Quileute s'engouffra dans la chambre de son imprégnée. Et il ne put s'empêcher de l'enlacer aussitôt. Il avait besoin de ce contact mais il sentait bien que Rachel n'était pas très à l'aise avec ces rapprochements physiques. Il ressentait son manque d'assurance. Il ne fallait surtout pas qu'il la brusque, au risque de la déstabiliser. Cette facette de leur relation avait tendance à effrayer Paul. Rachel était une jeune femme timide, réservée et visiblement effarouchée par la gente masculine. 

Paul lâcha Rachel après lui avoir délicatement embrassé le sommet du crâne, tâche aisée aux vues de leur différence de taille. Il détailla rapidement son imprégnée avant de se concentrer sur la pièce dans laquelle il était. Rachel portait un pantalon de pyjama en coton rose pastel à rayures blanches  et un débardeur blanc uni. Ce dernier laissait entrevoir ses légères formes féminines. Rachel se décrivait sans arrêt comme une femme filiforme, pourtant Paul, à cet instant, ne partageait pas son avis. Le fin coton laissait entrevoir un taille marquée, un ventre plat et une petite poitrine ferme aux mamelons durcis par le changement de température. Paul dut détourner son attention de Rachel. Tous ces détails avaient tendance à faire monter en lui un désir nouveau qui était bien mal placé aux vues de l'avancée de sa relation avec Rachel. Il finit par observer la pièce l'entourant.

Aucune lumière n'illuminait les lieux, seule la clarté de la lune luisait légèrement sur les murs jaunes de la chambre. Mais Paul y voyait comme en plein jour grâce à ses gênes lupins. Elle était plutôt petite pour une chambre et ornait peu de meubles, seuls une armoire, une commode, un petit bureau et sa chaise la garnissaient. Le matelas pneumatique était installé dans l'angle opposé à la porte. Sur la droite de cette même porte se trouvait un tableau un liège où divers papiers étaient fixés à l'aide de punaise. Il y avait, par exemple, un pense bête pour les courses à faire, un carte postale d'Hawaii et un badge de l'université de l'état de Washington. Mais un autre document attira l'attention de Paul et il ne put se retenir d'en parler.

You're my wonderwall | PAUL & RACHELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant