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J O N E S T O W N
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LA MORT N'ÉTAIT QU'UNE ÉTAPE DE LA VIE.

Par moments, Finneas pensait à son père. Il lui manquait, et il songeait à toutes ces choses qu'ils auraient pu faire ensemble si il était encore ici. Il voyait encore son visage, rempli de joie. Cette joie qui était visiblement fausse.

Lui qui était décédé jeune, quelques années après la naissance de son fils. Il s'était suicidé dans sa baignoire, se tranchant les bras à l'aide d'un bout de verre cassé. Le bout de verre provenait de sa bouteille de scotch préférée, qu'il avait éclaté contre la porte de la salle de bain. Finneas pouvait encore entendre ce bruit. Ce son de néant et de fracas, qu'il avait entendu depuis la petite pièce qu'était sa chambre.

Le brun se demandait assez régulièrement pourquoi son père s'était tranché les veines, pourquoi le bonheur de cet homme semblait si faux quand il y repensait. Tout était mensonge, son enfance n'était qu'illusion. Il pensait avoir une figure paternelle aimante, mais il se trompait. Son père cachait sans arrêt la vérité, il souriait alors qu'il n'était pas heureux.

Maintenant, Finneas détestait entrer dans sa salle de bain. À chaque fois qu'il y entrait, il revoyait sa baignoire remplie de sang, et le corps sans vie de son père qui était plongé dedans. Il n'arrivait pas à oublier, tout comme sa mère.

Mme Wolfhard, était celle qui avait eu le plus de séquelles suite à la mort de son mari. Elle ne dormait plus, elle ne prenait plus soin d'elle, ni de son fils. Son état empirait, de jour en jour. Même si son apparence n'était déjà pas en bon état, sa conscience était bien pire. Elle était prise de regrets, elle se disait que c'était de sa faute si il s'était suicidé. Alors elle essayait de l'imaginer vivant, et elle commençait à se prendre au jeu. Mais peut-être que c'était de trop, que son imagination allait trop loin. Pourtant, grâce à ça, elle s'était reprise en main. Mais son état mental continuait d'empirer, encore et encore. À force de le jouer, elle était devenue ce personnage. Elle jouait elle-même le rôle de son mari. Elle se faisait du mal, de ses propres mains elle se plongeait la tête dans une bassine d'eau devant le regard apeuré de son garçon.

Que ce soit du dédoublement de personnalité, ou encore de la schizophrénie, Finneas ne savait pas de quoi sa mère était atteinte. Il savait uniquement qu'il ne souhaitait pas en parler, du moins, à certaines personnes.

Maya, comme toujours, était la seule et l'unique à qui Finneas en avait parlé. Et comme elle en avait l'habitude, elle était venue lui rendre visite, en entrant par la fenêtre de sa chambre. Elle s'installait à ses côtés, et lui faisait un câlin.

𝐉𝐎𝐍𝐄𝐒𝐓𝐎𝐖𝐍, original.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant