La vie parfaite : richesse, voyage, popularité. Ayana avait tout pour elle. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu. Lors d'un de ses voyages, tout dérape et elle se retrouve prise au piège dans un monde parallèle.
La tempête a éclaté et malh...
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Sur le chemin Diram posa une question à Ayana mais elle n'écoutait pas « peux-tu répéter? J'étais perdu dans mes pensées je ne t'ai pas écouté ». Diram regarda Ayana d'un regard si doux qu'elle en fût déstabilisée et rougit. Encore une fois. « Je comprends, ce doit être dur pour toi tout ça ». Elle le regarda à son tour, un triste sourire étirant ses lèvres « Oui malgré moi mon pays me manque ... » « c'est si différent d'ici ? Tu peux me raconter, je sais que tu n'es pas de notre monde »
La jeune fille fût surprise et fronça les sourcils, voyant son air méfiant Diram secoua la tête en souriant « Quand tu étais chez Vaya, j'ai voulu venir te chercher mais tu étais en train de discuter, et j'ai un peu entendu... ». Ayana hocha la tête « Oui c'est très différent là où j'habitais » elle prit une grande inspiration.
« Dans mon monde, nous ne connaissons pas l'histoire des quatres dieux... ou si nous l'avons connu un jour, c'est maintenant oublié. D'après Vaya je viens d'un des mondes de Vodoul et Amisha. D'ailleurs on a sûrement été créé bien avant vous car nous sommes plus évolués, en terme de technologie en tout cas. »
Diram écoutait Ayana attentivement et lui fit signe de continuer. Il sentait que la jeune fille avait besoin de parler, il s'imagina à sa place, loin de tout dans un monde totalement différent. Il comprenait que ce qu'elle endurait depuis un mois, ne devait pas être facile. Il l'a regardée toujours, et écoutait attentivement son récit.
« Là bas je n'ai pas de famille, mes parents sont morts dans un accident quand j'étais jeune. Mais j'ai des amis, des gens que j'aime, une protégée que j'affectionne particulièrement, c'est eux qui me manquent Diram. Pas mon monde...»
Les yeux de la jeune fille, si lumineux habituellement, avaient perdu leur éclat en prononçant ces mots. Diram se surprit à tendre le bras vers elle. Puis il rétracta sa main avant qu'elle touche sa joue. Elle ne remarqua pas ce geste.
Ayana le regardait, le vert de ses yeux dans ceux sombres de Diram. Ils restèrent comme ça pendant quelques minutes, immobiles au milieu du désert. Elle le regardais sans réellement le voir, se remémorant les moments passés avec ses proches. Puis elle secoua la tête, comme pour chasser les pensées de son esprit. Un sourire étira ses lèvres, et le cœur de Diram manqua un battement.
« Je suis tout de même heureuse ici. La paix que me procure ton village, l'harmonie des humains avec la terre, c'est quelque chose que nous ne cultivons pas. Nôtre terre est usée et fatiguée, poussée jour après jour encore plus loin, au delà des limites naturelles. Une petite partie de la population possède plus de la moitié des richesses du monde. Alors que le reste meurt de faim... c'est ça mon monde, et c'est bien l'opposé du tien ... »
