CALIETOSS - Renaissance

Prologue

- Que va-t-on faire? Geint une voie, brisant le silence oppressant qui les entourait.

- Je ne sais pas, Walran, je vais trouver une solution.

L'aube n'allait pas tarder à apparaître et le village à se réveiller.

- Il faudrait peut-être se dépêcher, Phobos ne va pas tarder à comprendre qui ils sont.

- Je sais, j'y réfléchis, soupira Fairhiade.

- Ils nous faut les trouver avant lui, reprit-elle. Walran, dis a Hippolyte de se tenir prés.

- Prés pour quoi ? Que vas-tu faire ?

- Je pars pour Vragal'as, se décida la vieille femme. Je ressens une force qui m'attire dans ce royaume et je veux suivre mon instinct.

- Très bien, mais fais attention. S'ils apprennent qui tu es, ils te tueront.

- Ca n'arrivera pas.

Ils se séparèrent avant que le premier habitant ne franchisse le seuil de sa porte. De ce conciliabule, il ne restait plus aucune trâce. Walran d'un côté, Fairhiade de l'autre partant pour Vragal'as, Royaume des Oiseaux.

***

- Il me les faut, il me les faut, IL ME LES FAUT, hurlait une voix faisant trembler les murs qui réveillèrent les habitants du repère.

Les résistants se retournèrent dans leurs lits et se rendormirent en grognant et en pestant contre leur chef qui, décidemment n'avait pas dut regarder l'heure.

- Tu m'entends Arthus, il me les faut. Peu importe où ils sont, je veux les Cinq. Je veux venger la Déesse Shpinx et pour cela, il me les faut.

Il ponctua sa phrase en tapant du poing sur son bureau, la folie enfermait dans ses yeux orange ne tarderait pas à se libérer et quand cela se produira, Arthus ne voudrait pas être en travers de son chemin.

- Bien sûr Maître, je vais rassembler les Cavaliers pour qu'ils sillonnent les Royaumes à leur recherche.

Phobos réfléchit un instant avant d'acquiescer.

- Je te préviens Arthus, tu n'as plus le droit à l'erreur. Déjà que je t'héberge, toi et ton vaurien de fils humain, alors ne me déçois pas.

- Ebehne.

- Pardon ?

- Il s'appelle Ebehne, mon fils et je ne vous décevrais plus.

Arthus baissa la tête, espérant que cette réunion touche enfin à sa fin car ses nerfs allaient bientôt craquer.

Phobos le jaugea longuement du regard. Un regard froid et calculateur.

- Tu peux disposer, dit-il enfin.

Arthus soupira avant de sortir de son bureau soulagé.

Phobos se rassit derrière son secrétaire et veilla toute la nuit pour mettre ses plans à éxécution.