Nobody's Perfect !

23

Je me réveille doucement et ne peux m'empêcher de sourire en voyant Jessie à côté de moi entrain de dormir paisiblement.
Je pense à la soirée d'hier et à ce qu'il s'est passé dans la nuit. Je suis vraiment heureuse.
Ce n'était peut-être pas grand chose sexuellement parlant, mais c'est énorme pour moi d'avoir réussi à franchir certaines barrières mentales et physiques.

Je regarde amoureusement Jessie quelques minutes, puis je me lève pour la laisser dormir.
Je vais me doucher et je vais lui préparer un petit déjeuner que je dépose sur sa table de chevet.
Je monte ensuite dans la bibliothèque et décide de finir ce que j'aurais du faire il y a déjà quelques temps.

Je me souvient alors, que je n'ai pas de vêtements de rechange, j'ai seulement mon costume et ma chemise. Je décide donc de me déshabiller et de rester en sous vêtements et enfile une salopette que je garde toujours dans mes affaires de travail. Une fois changée, Je mets de la musique mais pas trop fort pour ne pas réveiller Jessie.

Je suis entrain de faire la première couche de peinture lorsque la chanson Bang Bang en acoustique passe dans ma playlist. (voir la vidéo en début de chapitre)
Je commence à chanter et à bouger mon corps pour m'amuser tout en continuant de peindre.

Sure she got a body like an hourglass
But I can give it to you all the time
Sure she got a booty like a Cadillac
But I can send you into overdrive (oh)
You've been waiting for that
Step on up, swing your bat
You see anybody could be bad to you
You need a good girl to blow your mind, yeah

Je sens une présence derrière moi, je me retourne et vois Jessie qui semble amusée de me voir ainsi.
Je descends de mon escabeau et je m'empresse d'aller embrasser ma belle brune avec un énorme sourire.
Je m'approche pour l'enlacer, mais elle me retient en posant ses mains sur mes poignets.

- Ne t'avise même pas de poser tes mains pleines de peinture sur moi.

- Moi qui voulais laisser une trace sur ton joli corps, c'est raté. Mais bonjour à toi aussi mon ange.

Elle m'embrasse le bout du nez et me regarde tendrement.

- Bonjour toi. J'étais un peu triste de ne pas te trouver dans le lit ce matin.

- Désolée, je voulais te laisser dormir. Et je voulais aussi terminer mon travail.

- Je me doutais que je te trouverais ici, mais je ne m'attendais pas à te voir danser et chanter sur une de mes chansons. Je pensais que tu n'écoutais que Bebe.

Dit elle d'un air taquin.

-Tu sais bien que j'adore ton travail et ta voix. Mais j'avoue que maintenant, je ne sais plus si je préfère t'entendre chanter ou crier comme tu l'as fait cette nuit.

Je lui fais un clin d'œil puis l'embrasse tout en posant mes bras sur ses épaules en essayant de ne pas lui mettre de peinture partout.

- On verras qui criera le plus la nuit quand tu n'auras plus peur. Et si j'ai de la peinture sur moi, ça va barder pour tes fesses.

- Ne me tente pas chérie, mais tu n'es pas en position de force là, surtout habillée comme tu l'es.

Je la regarde de la tête aux pieds, elle ne porte qu'un t-shirt et un string.

- Je dirais plutôt que tu fais la maligne parce que tu es en tenue de travail. Enlève ça pour voir qui sera en position de force.

- D'accord je capitule, tu as gagné.

- C'est trop simple ça. Tu as quoi sous ta salopette pour t'avouer vaincue aussi vite?

-Bon c'est pas tout ça mais je vais continuer à peindre avant que mon pinceau et mon rouleau ne sèchent.

Je me retourne et pars vers mon escabeau, mais Jessie ne semble pas d'accord, et m'attrape par les hanches pour m'attirer contre elle.

- Ne crois pas que tu vas t'en sortir comme ça Alice!

Elle se colle contre mon dos et m'entoure de ses bras, pour m'embrasser sensuellement dans le cou.

- Tu as quoi là dessous? Si je me souviens bien tu n'avais pas d'affaires de rechange hier.

- Je n'ai que des sous-vêtements.

Dis-je en rougissant légèrement.

- Très interessant ça mademoiselle Parker.

Ses lèvres se posent sur mon épaule et ses mains remontent sur mes seins.

- Jessie.

Elle bouge son bassin contre mes fesses tout en continuant de m'embrasser dans le cou, et de me caresser les seins.

- Jessie arrête ça s'il te plaît. Je te rappelle que je suis censée finir de peindre et que j'ai les mains couvertes de peinture.

- On s'en fiche des murs, et si tu ne me touches pas tu n'as pas de soucis à te faire.

Elle glisse une main sous ma salopette et me caresse le ventre pendant que l'autre main est sur ma brassière. Elle râle en touchant le tissu et passe sa main en dessous pour caresser mon sein, à même la peau. Mon téton est entre son pouce et son index, et subit une douce torture, qui me fait frissonner.
Elle me mordille dans le cou en même temps, et sa seconde main qui est sur mon ventre descends jusqu'à mon boxer, ou elle glisse ses doigts sous l'élastique, pour me caresser le pubis tout en continuant de bouger ses hanches sur mes fesses.

- C'est de la torture ça madame Cornish.

- Lorsque tu seras prête, je te ferais bien pire comme torture. J'attend juste un peu pour savoir si je peux aller plus loin.

- Je ne sais pas.

Je glisse ma main sur son poignet et la fais descendre sur mon intimité.

- Tu en penses quoi?

Elle gémis en sentant que je suis excitée et me murmure à l'oreille.

- Que je ne m'attendais pas à ça, mais que j'aime beaucoup.

Elle glisse un doigt sur mon sexe et remonte en caressant mon clitoris et recommence de plus en plus vite.
Son rythme accélère avec mon souffle et mes gémissements, je sens que je ne vais plus tenir longtemps. Je lutte pour que mes jambes ne flanchent pas, puis je gémis une dernière fois son prénom en explosant de plaisir.

Elle me tient tendrement contre elle, le temps que je reprenne mes esprits et m'embrasse délicatement dans le cou et sur l'épaule.

Elle enlève ses mains de sous ma salopette et je me retourne vers elle pour l'embrasser tendrement. Puis je me recule et la regarde amusée.

- Si j'avais su que me voir entrain de chanter un de tes titres t'excitait autant je l'aurais fait bien avant.

Nous rions à ma plaisanterie mais lorsqu'elle se rend compte que j'ai mis de la peinture sur son poignet elle prend un air faussement sérieux.

- Tu vas me le payer cher, je t'avais prévenu.

- J'ai hâte de voir ça alors.

- Tu attendras pour la peine, puisque tu sembles si enthousiaste à l'idée que je puisse me venger.

- Tu n'es pas drôle.

- Je sais, je te l'avais bien dit que je ne suis pas un ange.