We can see...

Chapitre 1

Bip Bip Bip Bip

Ce bruit incessant...

Bip Bip Bip Bip

Ce bruit... Ce bruit qui me dit que je suis encore la, que mon calvaire n'est pas terminé...

Bip Bip Bip Bip

Il reviendra

Bip Bip Bip Bip

Il reviendra et cette fois ce sera la bonne...

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Je m'appelle Ayla, j'ai 19 ans et j'habite sur l'île de Skye, c'est une petite île en Écosse. Je vis avec mon père, mon frère et ma sœur. Je ne me souviens pas de ma mère, elle est décédée quand j'avais 4 ans. Mon père refuse de parler d 'elle, et mon frère et ma sœur ont beau être plus âgée que moi, ils étaient petit aux aussi donc bon... Sur l'île nous sommes environs 500 habitants à l'année donc on se connaît tous plus ou moins .

 Je bosse dans une écurie la journée et le soir je travaille au bar du coin ce qui me permet de gagner correctement ma vie. J'ai pas beaucoup d'amis mais ça me convient bien. Cette île est très naturelle, la nature et les animaux y ont une place importante c'est pour ça que je l'aime tant.

L'écurie ou je travaille est l'écurie ou ma mère travaillait quand elle était jeune car avant de venir s'installer en France elle vivait ici, elle a suivit mon père en France quand elle avait mon âge. Cette île est donc se qui me lie le plus à ma mère. Ce que ma mère aimait le plus ici ce sont les chevaux sauvages que nous avons dans les collines, passer du temps avec eux est tellement apaisant ! Mon père aussi adoré les chevaux autre fois.. Mais maintenant il refuse de remonter à cheval, c'est une passion qu'il partageait avec ma mère et personne d'autres, par moment j'aimerai qu'il pense à moi, qu'il passe du temps avec moi. Je pense qu'il m'en veux de ressembler à ma mère.

Il est 20h, je suis en direction du bar, le ciel est clairsemé, cela annonce une soirée plutôt tranquille. Arrivée au bar je commence mon service, je parle avec les habitués, je vac à mes occupations.. Vers 21h je vois un homme rentré dans le bar et s'asseoir à une table, je lui envoie donc un serveur et continue mes activités. Tout au long de mon service je voyais cet homme, très intriguant, qui ne bougeait pas de sa table, il commandait toujours la même chose, un coca. Il restait la, le regard dans le vide, sans rien faire, puis il sortit son téléphone et sembla parler à quelqu'un, après quelques minutes il se leva et parti.
Cette scène se reproduisit tout les soirs durant une semaines.

Puis un soir, après avoir reçu ce fameux appel qui le faisait partir chaque soir, il se leva, s'avança vers le bar, s'assit au comptoir et commanda une fois de plus un coca. Il me regarda, bu son coca et regarda son téléphone. Ce garçon m'intriguer. Il évitait toujours de croiser le regard des gens mais j'avais aperçu des yeux d'un vert si profond que cela ne m'avait pas laissé indifférentes. Au bout quelques semaines, il était toujours la mais au lieu de ce mettre à ça table habituel, il se mettait au comptoir. Il finit par me regarder dans les yeux un soir à la fin de mon service et me dit :

« Comment vous vous appelez?»

Je restait perplexe face à sa voix roque et ses grands yeux verts, j'avais raison. Je ne savais pas quoi faire, celui qui hantait mes pensées depuis des semaines venait enfin de me parler et moi je restais la comme une idiote à sourire. Je me ressaisis enfin et répondu :

« Je m'appelle Ayla, et vous ? »

- Moi c'est Christian, mais tout le monde m'appelle Chris, me répondit-t-il en se levant, il prit grand soin de me faire un clin d'œil avant de partir en me laissant seule dans mes pensées. »

Encore une fois cette scène se reproduisit toutes les semaines durant mois. Chaque soir une nouvelle question.

Cet homme m'obscèdé au plus haut point ! Au bout d'un mois j'avais appris donc qu'il s'appelait Christian, qu'il avait 20 ans, qu'il venait de France lui aussi, et qu'il était venue sur Skye pour affaire, il a une petite sœur, et qu'il montait à cheval pour mon plus grand bonheur ! Malheureusement il arrêta soudainement de venir. Durant 2 semaines environ il ne vint pas au bar. Déçu au début car cet homme mystérieux éveillé en moi en sentiment que j'aimais, je finis par me faire une raison et passais autre chose. 

Ma vie avait reprit son cours quand un soir...