Chap 57

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Heyyyy mes lecteurs chéris... Bon, alors nouveau chapitre en espérant que vous n'allez pas me detester pour ce qui se passe à la fin... Je m'en excuse déja hein... Bah, il fallait bien un peu de tragique et de drame, j'ai envie de dire. Le tome 2 sera donc plus court vu que... enfin, c'est la vie... Me dites pas que vous paniquez encore plus ?

Merci à tous pour les votes, commentaires, lectures, mots en PV et blablabla... je vous adore et je vous embrasse. XOXO. BONNE LECTURE!

PDV Beth

Je senti une petite secousse sur mon épaule, me faisant doucement émerger du sommeil dans lequel je me trouvais. Je perçu sa voix et j'ouvris les yeux légèrement, encore embuée par ma fatigue. Je me trouvais dans la chambre d'Harry, encore couchée, contre son lit, toujours dans le meme état d'impatience et de désolation. J'avais passé la nuit à son chevet, attendant qu'il se réveille, attendant interminablement, luttant contre le sommeil et pourtant, celui-ci m'avait rattrapé vers 3h00 du matin.

Je perçu la main de Brian sur mon épaule et je croisai ses yeux et son visage un peu impénétrable. Il me laissa me redresser, ayant terriblement mal à la nuque du a la position. Un éclair d'ailleurs me surpris quand je tournai la tête face à ce torticolis. Je soupirai doucement en croisant le faciès plausible de mon brun, toujours dans son repos presque angoissant, immobile sous ses draps.

- -Bonjour Elisabeth, glissa Brian en me voyant enfin émerger.

- -Bonjour.

- -Je suis passé pour prendre de vos nouvelles. Je sais que tu m'as dit de ne pas revenir mais...

- -C'était trop te demander, l'interrompis-je d'une voix ensommeillée en me levant de la chaise.

- -Exactement, je m'inquiètes beaucoup trop, dit-il pendant que je passai ma main dans mes cheveux en désordre, ma bouche sèche et je m'avançai vers Harry en passant ma main sur son visage. « Comment va-t-il ? »

- -Ses constantes sont stables, il va...bien, si on oublie le fait qu'il est plongé dans ce coma, rétorquais-je en ayant plus de difficulté à prononcer le mot « coma ».

- -Et toi ?

- -Moi ? Comme tu le vois, je n'ai presque rien eu Brian. Je n'ai que des égratignures.

- -Je ne te parle pas « physiquement », lâcha t'il en me souriant gentiment et je secoua la tête.

- -Ça va, soufflais-je sans le regarder, sentant son attention sur moi, me détaillant.

- -Ca ne semble pas en tout cas. As-tu au moins pris le temps de rentrer chez toi, de te reposer un peu ?

- -Je ne veux pas aller chez moi ! Ma place est ici ! grognais-je agacée par son attitude.

- -Prendre une heure pour toi, ne serais pas négatif, proposa t'il en me scrutant.

- -Je ne peux pas prendre une heure Brian ! lâchais-je sèchement. « Je ne vais pas le laisser, ce n'est meme pas la peine de vouloir me faire changer d'avis, je ne vais pas le laisser tout seul, je ne partirais pas en sachant qu'il a besoin de moi ! Je dois être là et m'occuper de lui »

- -Et qui s'occupe de toi ? demanda t'il et je soupirai en le voyant s'approcher de moi, son air grave sur le visage.

Parfois, je me heurtais durement au fait que Brian était avant toute chose mon père. Il agissait, réagissait, pensait comme un père et cela me troublait parce que je n'étais nullement habituée à cela. J'avais l'impression, quelque fois, d'être face à ma mère quand je ressentais le ton de sa voix. Ce ton parental et protecteur. Je n'avais pas vraiment eut de figure paternelle dans mon existence et le voir agir avec moi comme s'il pouvait reprendre sa place était parfois insupportable. Mais, je ne pouvais pas l'empêcher de vouloir constamment mon bien.

I'm too bad like dad (H.Styles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant