Je me sens mal. Je ne peux pas bouger. J’ai des douleurs aux bras, aux jambes, au cou. J’ouvre les yeux. Du bleu. Un homme. Un chirurgien.
Il désinfecte une seringue.
Je suis dans un bloc opératoire. Pourquoi suis-je là ? Je suis fatiguée. Je repense à ma fille, à mon chien, à mes amis. Soudain mon corps me lança de douleur. Je n'arrive pas à sortir un son. Pourquoi ? Curieusement je n’ai pas peur. J'ai faim, soif, envie d'uriner mais pas de peur ni d'angoisse ou tout autre sentiment synonyme.
L'homme m'injecta un produit, un somnifère sans doute, car je ressentis plus de fatigue que jamais je n'avais ressentis. Le sommeil pris possession de moi, de mon corps, de ma conscience.
Une lumière, celle du soleil, vint me chatouiller les pupilles, ce qui me fit pleurer. Mes membres sont raides et engourdis mais pas douloureux, cela m'inquiète mais me soulage. Où suis-je ? Cet endroit est… comment dire… rassurant mais cette fois, j'ai peur. Un parc de jeu, vide, sous le soleil brûlant et étincelant d'un mois de juillet. Je suis sur le tourniquet. Il y a du vent, ce qui fait bouger les balançoires en grinçant, comme dans les films… mais c’est réel. Mais qui était cet homme ? Depuis combien de temps suis-je ici ? Toutes ces questions qui restent sans réponses. Cela me rappelle ce livre que j'ai lu il y a quelques années, je ne me souviens plus du titre.
Je ne suis pas attachée, juste posée. Quoi ?? Pourquoi ai-je donc ces vêtements ? Ils ne sont pas à moi. Je portais une jupe enfantine et là je porte une robe à paillettes argentées très courte. Je ressemble à une fille de joie et je n'aime pas ça du tout. Là, je commence à angoisser.
Je bouge mon bras droit, puis le gauche, et viens le tour de mes jambes. J'ai réussi à me lever sans trop de difficulté contrairement à ce que je pensais. Un enfant vient me voir. Une petite fille blonde avec des couettes. Elle me ressemble. Non ! Elle ne me ressemble pas ! C’est moi ! J'avais 6 ans et je venais me voir ?! Cette phrase est étrange.
J'ouvre les yeux, une petite fille brune juste au dessus de moi. Je reconnais ma chambre, ma fille, mon chien à côté de mon lit. Tout cela n’était qu'un cauchemar ! C'est le soulagement ultime.
Dans la journée je dû passer dans un bloc opératoire, seul un homme m'opérait.
Il désinfectait une seringue…Fin
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L'opération
Short StoryJe m'ennuie souvent, j'aime écrire donc voilà j'adore écrire des petites nouvelles à chutes. Donnez moi votre avis (critiques CONSTRUCTIVES svp)