Dormir jusqu'au zénith

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Ma gorge était si sèche que le peut de salive qu'elle contenait ne suffirait pas à soulager mes lèvres craquelées

La chaleur se faisait de plus en plus forte.

En redressant mon buste, les informations avaient du mal à parvenir jusqu'à mon cerveau.. des vertiges firent leur apparition

Tout était si laiteux, mielleux peut-être ... à s'enfoncer dedans avec plaisir, englobant l'entièreté de mon corps

À même la peau, la sensation était plaisante, bien que de plus en plus forte, comme rester trop près du feu ou du sable chaud..

Spasmodiquement, je jetais les couvertures qui me bordaient, ces dernières s'enfonçant mollement sur le lino.
Tout était en train de fondre.

Ma poignée de porte me restait dans la main, flasque et froide, le sol se derobait sous mes pas, provoquant la chute.
Je m'attendais à un brasier immense, intense, mais rien.

Noir complet.

Puis une lumière, derrière son ombre

La vision d'une étoile

Univers flou (et ses mondes de Barge )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant