Chapitre 5

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Une semaine était finalement passée depuis ma discussion avec Armand. J'avais eu le temps de finir ma liste et les préparatifs touchait presque à leurs fins. C'était troublant car tout ce passait extrêmement vite mais la situation restait ennuyante.
Je n'avais plus grand chose à faire à part trier les participants  en groupe pour l'arrivé sur Pégase, pour préparer notre organisation pour l'arrivé mais mes informations restaient très brèves.

William passait souvent et m'aidait en répondant à mes questions, me donnant des informations sur la planète qu'ils avaient pu tirer. Pégase était donc une planète composé de beaucoup de végétation qui d'après leurs études étaient assez différentes et avec moins d'océan de notre planète, l'atmosphère était très proche de la notre.

Je me souviens des anciennes photos de notre planète  que nous montrait certains magazines, ou accroché sur des murs, nous laissant voir des animaux de toutes les couleurs, avec des oiseaux arc en ciel, des animaux avec des cornes. On en connaissait que quelqu'un comme les girafes ou encore les tigres. Il y avait un regret général de cette époque, comme si elle nous manquait naturellement alors que nous ne les avions jamais vu ni connu.

Malheureusement les informations que pouvait me donner William restaient très peu nombreuses et insuffisantes pour que je puisse préparer notre arrivée correctement. 

Le départ approchait maintenant à grand pas, et l'anxiété me guettait. Plus l'heure fatidique arrivait et moins je me sentais prête à partir. Je n'avais aucune idée de ce qu'était la direction d'un groupe d'une soixantaine de personne qui pour la plupart remettrais mon jugement en place car plus âgées que moi. Comment William espérait-il que toutes ces personnes m'écoute ? 

William entra dans la pièce, après avoir frappé trois fois, une habitude qu'il avait prise je ne sais pourquoi, et me demanda de le suivre jusqu'à son bureau. Une fois arrivé il me présenta la version finit de la fusée, qui venait de réussir ses derniers tests. Il y avait salles deux pouvant contenir environs trente personne plus une troisième, la salle des commandes. Il m'expliqua ensuite le processus de décollage, qui allait se dérouler en trois étapes: le première est la mise en place de petite puce pour connaître nos emplacements, puis la répartition des personnes dans les salles et enfin le décollage et le vol. Pour l'atterrissage, la question était plus complexe car nos connaissances sur la planète ne sont pas assez poussées pour anticiper ne quelconque arrivé. On allait donc devoir improviser. 

Puis un matin, on y était, c'était l'heure du grand départ, celui qui nous attirait et nous inquiétait tant. Tout le monde était prêt et je devais faire l'appel pour m'assurer que personne ne nous faisait faux-bon, puis nous rentrions dans la fusée. La fusée ressemblait à une sorte de gros avion, comme ceux que l'on pouvait apercevoir lorsque nous regardions le ciel, mais celui-ci était plus long, composé de deux étages. Tout le pilotage était automatique, nous n'avions pas de tableau de guidage.   

Nous étions tous rassemblé dans le centre de lancement, il y avait des soldats partout, que ce soit dans les entrés, devant les fenêtres. Bien que la plupart soit des prisonniers, je ne comprenais pas pourquoi ils nous surveillaient autant, car j'avais veillé à choisir des personnes avec des dossiers assez faible, de personne ayant commis des vols ou n'ayant plus de maison. Je rejoignis Armand pour ne pas me sentir seule, en attendant que quelque chose se passe. Je crois que William devait parler, pour nous vanter les mérites de ce que nous allions accomplir mais le temps passait et personne ne venu. Peut-être y avait-il un problème, je ne sais pas. 

Finalement William arriva et commença à nous remercier de notre participation, nous félicitant du travail que nous allions fournir tout au long de notre voyage. Puis il me demanda de venir vers lui alors je m'approcha de lui. 

- Je vous présente Thaysa, dit-il lorsque j'arriva à son niveau, c'est grâce à elle que tout est possible aujourd'hui. Ce sera elle qui vous dirigera sur la Pégase. 

Les gens se mirent à applaudir, par politesse pour moi, mais je me sentais surtout comme une fille pourrit gâtée, ce que je n'était pas. Puis on nous invita à se rendre jusqu'à la fusée, nous séparant en deux car il y avait deux étages communiquant. L'installation mit du temps, il fallait faire les derniers réglages, vérifier que tout le monde était présent et nous implanté des espèces de puce électronique, censé indiquer nous position et notre état de santé, je crois en analysant le sang.  

Puis le grand moment arriva et la fusée bougea avant de décoller. Je crois que j'avais tellement eu peur que j'avais attrapé la main de Armand à côté de moi, une main qu'il n'enleva pas. Au bous de quelques minutes il y eu des secousses lorsque l'on quitta l'atmosphère et puis tout devenu très calme. 

- C'est bon on y est, on est enfin parti, dit Armand. 

- On est libre tu pense ?  

- J'espère. 

je posa ma tête sur mon point, d'après William le voyage ne devait durer que quelques heures, je crois huit heures si mes souvenirs sont bons.  

Opération PegaseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant