Je suis réveillée ce matin par des éclats de voix provenant du salon. Je m'avance prudemment vers la porte en faisant attention à ne pas réveiller ceux qui dorment. Je me rends compte que ceux sont mes parents qui se disputent. En ce moment, ça ne va pas vraiment, tout le monde est sous pression avec les contrôles qui s'intensifient. Je pense que ma mère est inquiète comme tout le monde et du coup, elle n'est pas vraiment de bonne humeur. Mais qui pourrait lui en vouloir ? Depuis que j'ai été contrôlée, j'ai peur de sortir d'ailleurs j'évite au maximum les sortie. Elias est triste mais malgré son jeune âge, il comprend la situation d'une certaine façon.
Cette journée passa relativement lentement comme les précédentes. Je lu une bonne partie de la journée et passée le reste de celle-ci à jouer avec Elias et Elsa comme je leur avais promis. Ma mère s'occupa d' Ilana qui était malade. Cela faisait bien une heure que l'on était couché mais je peinais à trouver le sommeil, trop pensive alors comme à mon habitude quand j'ai du mal à m'endormir, je me mis à imaginer ce que serait ma vie si Hitler n'avait jamais existé. Je finis par m'endormir paisible sans me douter de ce qui se passerai le lendemain.
BOUM BOUM BOUM
Je me redressais immédiatement sur mon lit. Elias ouvrit difficilement les yeux.
- « Police ouvrez »
Mon cœur se mit à battre plus rapidement. Ça y est, ils ont découvert que mon père fait parti de la résistance, ils vont l'arrêter.
J'entendis mes parents se lever. La porte s'ouvre. Et la voie de mon père se fait entendre :
- « Que ce passe-t-il ? »
Je regardai dans l'embrasure de la porte ce qu'il se passait, il y avait trois officiers à la porte. Le premier poussa mon père et entra suivi de ses collègues.
- « D'après les documents que nous avons vous êtes six occupants c'est exacte ? » demanda l'officier.
- « Oui c'est exacte » répondit mon père.
- « Bien, je veux voir les autres occupants »
- « Ils dorment » dit ma mère
- « Et bien réveillez les ! » dit l'officier
Les autres commençaient à fouiller.
Ma mère se dirigea vers la chambre. Je m'empressai de retourner dans le lit. Elle apparut à la porte.
- « Aliza ? »
- « Oui, qu'est-ce qu'il se passe ? »
- « Je ne sais pas, réveille tout le monde et venez dans le salon »
Elle repartit. Elias était déjà réveillé, je réveillai Elsa et laissai Ilana qui était malade. On sortit dans le salon.
- « Il manque une personne » dit l'officier.
- « Elle est malade »
- « Faite la venir ici quand même »
Je voulus protester mais ma mère alla la chercher.
Il vérifia l'identité de chacun puis nous ordonna de ne prendre qu'une seule valise avec le strict nécessaire. Ce qu'on fit. Ils nous firent descendre dans la cours où il y avait déjà beaucoup d'habitants. Les officiers ne répondaient pas aux questions. Après ce qui me parus une éternité, on nous fis monter dans des autocars. Quand on s'arrêta, je fus frappée par le monde qui étaient emmenés dans le vélodrome d'hiver.
Cela fait maintenant un jour que nous sommes dans le vélodrome. Il y a beaucoup de monde, l'odeur est de plus en plus nauséabonde, je n'ai pas réussie à dormir. On ne sait pas pourquoi on est là et personnes ne veut répondre à nos questions. On doit économiser la seule gourde d'eau que l'on a pour nous six, mes parents et moi n'avons pas bu depuis hier ni mangés. Les seules non juifs présent dans le bâtiments sont les policiers, les infirmières et les médecins. D'ailleurs, mon père revient avec Ilana de l'infirmerie, il a le visage fermé.
- « Ils ne veulent pas l'emmener »
- « Mais elle est malade ! » protesta ma mère.
C'était des conditions compliqué pour tout le monde surtout les enfants, même s'ils jouaient, ça leur faisaient peur car ils se rendaient bien compte que la situation n'était pas normal. L'état d'Ilana semblait se détérioré et cela m' inquiétée vraiment, a tel point que je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Mes parents commencèrent à discuter, ils devaient penser que je dormais.
- « Elle m'a dit d'économiser au maximum nos ressources, que ça risquer de durait. »
- « Que va t-il se passer ? » demanda ma mère à mon père.
- « Elle a parlée de dép ... »
Je n'entendais pas tout ce qu'ils disaient.
- « Oh non ! »
J'entendis ma mère pleurer.
- « Elle a dit qu'elle pouvait peut-être faire sortir ... »
- « Et Ilana, Elsa et Elias ? »
- « Seulement Aliza » répondit mon père
je me retournais vers eux.
- « Maman, pourquoi tu pleures ? »
- « Parce que je suis fatiguée »
- « Qu'est-ce qui va se passer maman ? »
- « Oh ma chérie, je l'ignore »
- « Maman ? »
- « Oui Aliza ? »
- « J'ai peur »
- « Il ne faut pas voir peur, tout va bien se passer ».
Sur ces mots, je m'endormis d'un sommeil sans rêves.
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Et voilà enfin le chapitre 6 !!! Je suis désolé mais j'ai eu comme on dit le syndrome de la page blanche :/
Mais c'est reparti alors comme d'habitude n'hésitez pas à commenter et donnez votre avis ! A bientôt.
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Aliza [En Cours]
Historical Fiction"Je crois que le 22 juin 1940 est le tournant d'une vie pour beaucoup d'entre nous et croyez moi quand je vous dis que ce tournant va nous mener tout droit en enfer ( au sens figuré évidement enfin ... je crois )." Aliza 15 ans , est juive. Entre e...