Synopsie : Alicia a avoué à sa grande amie, Auxane, qu'elle l'aimait. Auxane n'a pas très bien réagit lui disant qu'il lui fallait du temps pour "avaler la pilule" de son homosexualité soudaine. Alicia lui a alors demandé de lui redire sa réponse le jour où elle devait partir en vacances afin de partir le coeur soulagé de quelconques interrogations. Cependant... Auxane n'est pas venue et Alicia l'a donc interprété comme un : "non".
J'aime le soleil sur ma peau, les rayons qui filtrent entre les rideaux et la fraicheur de la petite brise qui passe par la fenêtre. J'aime entendre les oiseaux et les vagues, sentir la mer, écouter les vagues qui s'échouent sur la plage et me réveiller avec la douce impression d'être dans un quelconque Paradis, je me dis que si l'au-delà est vraiment comme ça, je n'aurais plus peur de la mort.
Je me lève lentement, enfilant une tunique de soie d'un blanc presque transparent au-dessus de mon maillot de bain couleur crème qui rend très bien sur ma peau désormais bronzée, maillot de bain avec lequel je me suis endormie hier soir, trop flemmarde pour enfiler un pyjama. J'avance vers la porte et souris à ma famille qui déjeune déjà, les parents de Tristan sont déjà là eux aussi, sa petite soeur doit sûrement encore dormir. J'emporte une pomme pour aller sur la terrasse, au bord de la piscine mais qu'elle n'est pas ma surprise de voir les cheveux blonds de Tristan déjà assis au milieu d'un délicieux déjeuner.
- Salut toi. Il me sourit doucement et je vins m'assoir à côté de lui avec un petit sourire également.
- Salut. Il me tendit un croissant dans lequel je mordis sans attendre, mmmmmh, il l'a garnit de confiture à la fraise comme je l'aime.
- Aujourd'hui les parents ont décidé d'amener les petits en randonnée à travers "les paysages de la Thaïlande" je cite. Je pensais rester à la piscine un peu ce matin puis aller aussi visiter la cascade d'Erawan pour finir à la piscine communale avec les autres. C'est vrai que cette année nous sommes beaucoup de notre petite Suisse à venir se prélasser sous le soleil de Thaïlande. Ainsi en plus de Tristan et moi il y a aussi Julie et Léna, les jumelles et Alexander, un de notre classe.
- Faisons ça alors. Nous nous souriâmes avant de se délecter des patisseries et des fruits préparés par les soins de mon plus grand ami. Une fois fini, les plats rangés dans l'évier et nos vêtements enlevés nous nous jetâmes à l'eau sous les cocotiers. Riants, nous nous lançâmes dans une partie de "et si..." notre jeu rien qu'à nous.
- Alors... ha je sais ! Et si tu pouvais devenir le président d'un pays, ce serait lequel ? Lui demandai-je.
- Du Portugal bien entendu, pour avoir tous les "Pastéis de nata" que je voudrais ! T'en fais pas je t'en enverrai en Suisse ! Il m'adressa un clin d'oeil et j'éclatai de rire face à son argument mais je salivai tout de même en repensant à ses petits flans portugais dans de la pâte croustillante ; divin contraste. Ok, à moi ! s'exclama-t-il, puis je le vis réfléchir, il se mordit la lèvre inférieur avant de se lancer en s'approchant doucement de moi.
- Et si je t'avouais que je t'aimais ? Je m'étouffai avec mon rire ne m'attendant pas à cette question. Puis je l'aperçus, vraiment sérieux et mon froncement de sourcils dut parler pour moi. Bien sûr tu dirais que tu préfères qu'on reste amis ; t'aime Auxane après tout. Il passa nerveusement sa main dans ses doux cheveux blonds et je me mordis la lèvre. Je me suis toujours jurée de ne pas m'arrêter de vivre pour un stupide rateau comme on dit désormais alors je souris doucement. J'en avais envie, pourquoi m'en priver ?
VOUS LISEZ
L'amour n'a pas de genre
RomansaTout est dit dans le premier chapitre nommé « informations » Préventions : histoires G&B G&G B&B Première publication ; 23 décembre 2019 1k de vues ; 1er janvier 2020 2k de vues ; 27 mars 2020 3k de vues ; 21 juillet 2020 4K de vues ; 25 décembre 2...