Au-delà de l'infini

~ 60 ~

Steeve

Je remarque Acheka comme d'habitude en marchant vers la porte de la maison. Acheka c'était la femme que ma mère avait trouver pour s'occuper de mon père. C'était un peu comme l'aide soignante de mon père car ma mère n'était pas tout le temps à la maison pour rester au près de mon père. C'était une quadragénaire qui ne faisait pas du tout son âge. Je dirai qu'elle faisait vraiment plus jeune que son âge. Je n'avais aucune idée sur sa situation familiale mais je savais d'après ce que ma mère m'avait dit à son sujet, qu'elle était mariée et qu'elle avait deux filles et des jumeaux. Je marche jusqu'à la porte et je remarque bien que ma mère avait encore élargie son jardin qui était encore plus vaste et qu'il comportait encore plus de diversité de fleurs que la dernière fois. Ma mère est une addict du jardinage et elle entretient elle même ces fleurs puis les vends aux fleuristes les plus offrants car on savait qu'elle n'était pas du tout dans l'amusement par rapport à son jardinage. A voir l'ampleur de son jardin et les fleurs qu'elle avait, on savait directement que ça n'était pas pour les petits. Elle était même conseillère sur le net dans le domaine du jardinage et du comment entretenir correctement ces fleurs pour avoir un très bon rendu. Elle s'était comme spécialisé dans le domaine. Acheka m'ouvre la porte puis me prends chaleureusement dans ces bras et me serre. Elle me couvre de bisous pour m'accueillir et me sourit ensuite. Son sourire était si contagieux que je souris à mon tour et la prends aussi dans mes bras à mon tour. Ma mère que j'avais prévenue par rapport à mon arrivé, vint vers moi pour me serrer dans ces bras aussi. Elle m'avait tellement manquer que je ne me retiens pas de la serrer puis à la soulever ensuite. Je regarde autour de moi; la maison n'avait pas vraiment changer mais certains meubles n'existaient plus à mon grand étonnement. Ma mère avait comme fait un aménagement totale du séjour.

- J'ai tout relooker dans le salon si tu veux savoir. me dit-elle face à mon étonnement
- Mais pourquoi ?
- La maison commençait à se faire vieille et les couleurs monotones me donnaient de vrais migraines. Il fallait que je change absolument tout ça. Tout ce décor nécessitait vraiment de la couleur et du peps.
- Tu as très bien choisis les couleurs en tout cas.
- Même vos chambres ont été retoucher de fond en comble. J'ai fais peindre la totalité de la maison. Tu auras le temps de redécouvrir la maison familiale.
- Je suis bluffé déjà par le séjour donc je crois que je vais pas pouvoir supporter la beauté du reste de la maison.
- (rire) Tu exagères mon chéri.
- J'adore te voir sourire mère. Tu es si belle. En plus tu es rayonnante avec ce sourire. Allez viens que je m'enivre encore de ton parfum.

Je prends encore ma mère dans les bras et je lui fais un gros câlin. Cette femme était si importante pour moi. Elle m'avait énormément manquer.

- Dis maman, et la santé de papa ?
- Ah mon fils... Comme je te l'avais dis la fois dernière, elle s'aggrave de plus en plus.
- Franchement pourquoi tout ça arrive t-il à mon père ?
- Je serai ravie de le savoir aussi mon fils et de pouvoir t'expliquer. Les médecins m'ont dit qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. (pleure)
- Calme toi mère. Je vais le voir.

Elle m'accompagne jusqu'à sa chambre et j'y pénètre après plusieurs hésitations. Ma mère s'assit à côté de mon père. Je remarquais à vu d'œil que sa santé s'était sérieusement aggraver car il avait énormément perdu en poids. Sa figure était si mince que je vois même ces os à travers sa chaire. Il était si faible qu'il n'arrivait même pas à trop bouger. Ma mère le toucha délicatement pour qu'il puisse ouvrir les yeux et se rendre compte de ma présence. L'état de mon père me donnait envie de pleurer mais je me retenais. Je n'avais jamais vus autant la santé de mon père se dégrader. Je pense directement à ce qu'il avait fait à la mère d'Alice qui pouvait être la base de tout son malheur d'aujourd'hui. Il me regarde et attrape ma main pour me faire asseoir à côté de lui. Ma mère manqua de pleurer et finit par se laisser aller. Je la comprenais car c'était quand même son mari qui était dans cet état. Un état si grave qu'on ne pouvait jamais le souhaiter à quelqu'un, même pas à notre pire ennemie.

- Bonjour papa. Tu peux parler ?
- O..oui. Mon fils...tu...t...
- Doucement papa. Ne te précipite pas. J'ai toute la journée.
- (Pleure) J...je...je souffre.
- Je le vois papa. Mais tu restes toujours si beau.
- (sourire) Toi aussi...
- Enfin le séducteur me fait un sourire. (rire)
- L...les nouvelles ?
- Bien sûr. J'ai rencontrer la femme de ma vie.
- Ah bon mon fils? Mais tu comptais me le dire quand ? Raconte nous tout dans les détails. me coupa ma mère
- Ce n'est pas si facile que ça en a l'air.
- Rien...r...rien n'est facile mon fils.
- Tu n'as pas tord papa. Mais nos actes ont toujours des répercussions sur le futur. Sa mère me déteste. Elle ne veut pas que je m'approche de sa fille.
- P... pourquoi ? Tu as...qu'est...qu'est ce que tu as fais...encore?
- Oh non rien papa. Qu'est ce que tu as fais toi papa!? Tu te rappelles de Francine ?
- Je...non.
- Papa...s'il te plaît arrête. Papa tu te rappelles très bien de cette femme et je le sais. Cette jeune fille que tu as violé le jour de son anniversaire.
- PARDON?? s'étonne ma mère et sa réaction ne m'étonne guère
- Maman calme toi. Ton mari sait très bien de quoi je parle. Ce jour de son anniversaire tu l'as violé en lui arrachant une grosse partie de sa vie. Tu as ruiné sa vie par cet acte papa. Tu t'en rappelles ?
- J...tu...non. Non. Cette...femme est folle.
- Ah bon? Ok.

Je me lève en allant chercher mon sac au salon puis je reviens avec mon portable. Même dans cet état si critique il continuait à mentir et à salir le nom de cette pauvre femme. S'il croyait qu'il allait s'en sortir ainsi, il se trompait sur toute la ligne. Je mets  l'audio de la mère de Francine parlant à sa fille et lui racontant cette nuit cauchemardesque qui devrait être la plus belle mais s'est tourner en cauchemar à cause de mon père. Je regarde le visage de ma mère qui restait perplexe face au récit de cette femme et elle regarda mon père qui s'assit sur le lit en prenant appui sur ma mère puis prêta attention au récit. Je remarque très bien qu'il se rendait compte maintenant que j'étais au courant de toute l'histoire. Il entendait les pleurs de cette femme et prit sa tête entres ces mains. Ma mère qui entendit la partie la plus choquante, se leva et tapa dans ces mains toute choquer par ce que mon père a fait dans son passé. Je laisse l'audio jouer sans m'en arrêter là. Il fallait que mon père comprenne tout le mal qu'il avait fait à cette femme car il avait non seulement prit son honneur mais briser toute la relation solide qu'elle avait eut avec son père. Francine avait perdu confiance aux hommes et en elle avec cette expérience si douloureuse.

- Arrête. Arrête ça.
- Après tant d'années, elle raconte cette histoire comme si elle ne datait que d'hier. Tu as non seulement briser son honneur mais à cause de toi elle a perdu cet enfant que tu lui as donner durant ce viol. C'est encore plus terrible que ce viol et son père ne l'a jamais pardonner d'avoir été si jeune et enceinte. Toute cette haine, cette méchanceté gratuite venant de toi. Pourquoi tu as fais ça papa? A cause de toi mon couple bat de l'aile et sa mère ne veut pas de moi dans cette famille car elle croit que je ferai pareille avec sa fille. Elle croit que "tel père, tel fils".
- Je...je...oh mon Dieu.
- Tu devrais vraiment appeler Dieu pour lui demander pardon et faire tes prières papa. Tu l'as enceinter putain!! Elle t'a appeller mais jamais tu n'as voulus prendre ces appels. Tu as changer tout et tu étais injoignable en fin de compte. Elle a perdut un enfant et pouvait perdre la vie par la même occasion. Papa mais pourquoi ? Tu en as fais des gaffes mais celle-là je ne comprends pas pourquoi ? Tu es dans ce lit à mourir à petit feu mais avec cette histoire que j'ai appris, je ne sais même pas si tu me fais pitié ou pas.
- Steeve!? Comment tu peux? dit ma mère choquée par mes paroles amères
- Maman tu le savais toi que ton mari avait fait ça ? Je remarque bien que non. Tu imagines si un homme avait fait celà à Princess ta seule fille ? Comment tu serais ? Écoute bien les pleurs de cette femme et rends toi compte de tout ce que ton mari a briser. Tu serai comment toi si on avait oser faire ça à ta fille ? Réponds moi.
- Je tuerai cet homme même si ça me coûterait de pourrir en prison. dit ma mère très en colère et aussi triste en même temps.

Je voyais en elle beaucoup de colère face à mon père mais elle gardait son calme car ma colère à moi suffisait déjà beaucoup. Elle s'effondre en pleure en finissant d'écouter tout l'audio. Elle dévisagea mon père en lui montrant clairement qu'elle était dégoûtée par lui. Elle se rendait compte que son mari n'était pas si bon qu'il parraissait. Moi j'avais toujours su que mon père n'était pas vraiment une bonne personne mais elle avait toujours refuser de voir la vérité en face car étant amoureuse. Enfin aujourd'hui elle comprenait énormément de choses.