Note : Mini affichette juste pour me détendre -et vous détendre aussi, pourquoi pas ? :)-, fic largement inspirée d'une image où on voit Kyle pleurer après s'être fait appelé "Juif" par Stan. Donc voilà...
On ne pouvait pas dire que Kyle était quelqu'un qui s'énervait facilement ou qui se laissait dominer par ses émotions, c'était même plutôt le contraire. Kyle Broflovski était une personne calme et réfléchie. Les seules personnes à pouvoir le mettre dans un état émotionnel instable étaient au nombre incroyable de deux. D'abord, Cartman. Ce mec était le type le plus irritant de toute l'histoire de la création, il en était persuadé. Mais tout le monde trouvait ce mec agaçant et lui-même ne faisait pas exception à la règle. Il avait bon nombre de fois voulu le tuer de ses propres mains et il l'aurait très certainement fait si sa foutue morale ne lui en avait pas empêché. Ensuite, et depuis ses quatorze ans, il y avait une autre personne à le mettre dans tous ses états, mais c'était loin d'être de l'agacement qu'il ressentait envers son meilleur ami de toujours ; Stanley Marsh. Au début, donc, il avait ressenti comme du désir... Sentiment extrêmement dérangeant quand pour nous, la normalité était l'hétérosexualité. Il avait sans cesse envie d'embrasser le brun, de le prendre dans ses bras. Il se disait qu'il passait une "phase" et qu'il devait se trouver une copine. Ce qu'il avait cherché à faire, mais... Sans aucun résultat. Ça avait même été pire parce qu'il s'était rendu compte qu'il n'avait aucun, -mais alors vraiment aucun- penchant pour les filles... Et à quatorze ans, quand on se découvre homosexuel, ça fait mal. Il en avait encore parlé à personne, il se sentait presque honteux surtout qu'il ne connaissait personne avec son orientation sexuelle (il avait certains doutes sur les relations qu'entretenaient certains de ses amis à l'école, mais il était bien trop timide pour aller leur demander clairement.), il y avait bien monsieur/madame Garrison. Monsieur Slave et Al Super Gay, mais il se voyait vraiment mal aller leur poser des questions. Il avait donc caché cette information au plus profond de lui.
... Pourtant il y en avait bien un dans l'école qui l'appelait sans cesse "Pédale", "Tapette", "Tafiole" et autres joyeusetés. Vous l'aurez sûrement deviné : Cartman. Et ça avait le don de l'agacer prodigieusement. Il faisait tout pour le cacher et ce connard arrivait quand même à le faire chier avec ça (pourtant, il le savait que si Cartman continuait c'était probablement parce qu'il voyait que ça lui faisait de l'effet, putain !). En fait... Kyle se pensait homosexuel, mais il n'en était pas tellement certain en vérité... Il désirait un seul garçon depuis trois ans : Stan. Les autres ne l'intéressaient pas du tout -Garçons comme filles- et il ne voyait de toute façon pas l'intérêt d'avoir quelqu'un d'autre à ses côtés... À tel point que Kenny -qui lui par contre possédait un tableau de chasse plus long que son bras- s'était mis à l'appeler : « l'asexuel ».
Donc, il avait fini par comprendre qu'il était amoureux de Stan. Il ne mit pas très longtemps à faire le lien entre ses émotions -il fallait être complètement débile pour pas comprendre en même temps-. Et depuis il cherchait le contact, il lui prenait sans cesse les mains, s'appuyait contre l'épaule de son ami quand il était fatigué... Kyle adorait les samedis soir en particulier ; Stanley venait toujours dormir avec lui et il regardait toujours un film avant de dormir... Malheureusement, la fatigue emportait toujours le roux avant la fin et il s'endormait contre l'épaule confortable de celui qui avait conquis son cœur... Ce qu'il y avait de bien, c'était que déjà avant qu'il se mette à avoir des sentiments, leur relation était très tactile, donc pour Stan, tout ça était très naturel : se prendre la main, s'embrasser la joue, s'endormir dans le même lit... Il n'y avait absolument aucun problème. Et parfois, le juif avait l'impression d'abuser de la confiance de celui qui était son super meilleur pote.
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Des maux au cœur
RomanceIl entendait ces insultes tous les jours... Mais dans sa bouche à lui, c'était bien pire.