Une dictature au pouvoir

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     En 2199, Euzaxia anciennement l'Allemagne, devenait un des pays le plus important de l'I-rope. Pays mondial de la technologie, Euzaxia paraissait comme un monde parfait, sans défauts. Les luxueux gratte-ciels y faisaient référence montrant un pays puissant, sans limite tout comme les magasins qui s’étalaient à perte de vue, poussant les habitants à la surconsommation. De plus, la population ne se souciait même plus des immenses panneaux publicitaires représentant l'homme au pouvoir qui les fixait de haut pendant qu'eux, avaient les yeux rivés sur leur dernier gadget technologique. Plus  de « bonjour » ou bien d'« excusez-moi », les mots se transmettaient par téléphone et la vie n'était plus que  du virtuelle. Personne n'avait l'air d'avoir remarqué la manipulation du gouvernement qui s'était transformé en une Dictature.

    Si ce régime dictatorial existait depuis bientôt deux années, c'était à cause d'une invention scientifique qui avait bouleversé tout le pays. Celle-ci avait pour but d'améliorer la répression des criminels ; il fallait trouver une solution durable concernant l'emprisonnement de ces gens. En effet, les progrès technologiques dans ce pays avait provoqué une hausse de  cybercriminalité difficilement condamnable. De plus, les prisons étaient gérées de manière robotique ce qui facilitait les personnes sur-développées  à s'enfuir, laissant leur crime impuni. Le gouvernement dépassé par les événements, fit appel à un homme fort pour redresser la situation. Ce dictateur était celui qui avait créé l'innovation scientifique permettant le retour à l'état primitif des criminels. Cependant, petit à petit, la loi s'était durcie à propos des actes répréhensibles. Un simple faux pas, vous condamnait à subir ce retour à l'état nature. Cet homme voulait un monde sans infractions, un monde parfait ; ce qui favorisait l'ambition de celui-ci était sans doute la surpopulation. C'était ainsi qu'il choisissait l'élite.


     Elle vivait parmi cette population avancée. De stature moyenne et délicatement voluptueuse, elle allait d'un district obscure à l'autre. En prenant l'aérociné, on put apercevoir dans le vent ses jolis cheveux châtains clairs mi-longs, ondulées, et attachées. Lorsqu'on se rapprochait d'elle, on observait sa peau légèrement bronzée et chocolatée qui illuminait ses grands yeux noisettes. Ses lèvres pulpeuses disaient par appel vidéo au revoir à Jason son camarade d'études supérieures scientifiques de l'école Epistimio. Sa démarche guillerette la dirigeait devant son immeuble. Sa fine main droite toucha le lecteur d'empreintes et elle prit l'astrocenseur pour monter au 37ème étage.
     Alors qu'elle allait approcher son œil du bioscope pour ouvrir la porte de son appartement, deux hommes, portant des combinaisons aux couleurs de l’État, l’interpellèrent :
« -Êtes-vous bien Orwell Agathe ? interrogea l'un d'eux.
   -Moi-même, Que puis-je faire pour vous?
   -C'est à propos de Mitchell, votre arrière-grand-père. Nous n'allons pas nous attarder sur le sujet mais il est soumis à l'état primitif pour  rébellion envers le gouvernement. Vous devez donc verser un montant de 200 000 techmark comme préjudice à l’État. Vous avez un délai de quinze jours pour régler ce montant. Autrement, nous serons dans l'obligation de vous attribuer ce même sort.
    -200 000 techmark en quinze jours ?! Mais... c'est impossible! Comment voulez vous que je réunisse autant d'argent en si peu de temps? Et mon arrière-grand-père, comment peut-il survivre dans ces conditions?! »
   Des millions de questions envahirent ses pensées. Mais cela ne bouleversa aucun des deux agents et ils affirmèrent avant de prendre la fuite : « Cela n'est point notre problème. »
   Elle hésita à plusieurs reprises ; elle savait que si elle les payait, cela ne ferait pas revenir son arrière-grand-père pour autant. Agathe méditera toute la nuit...

Des avancées et des racinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant