Chapitre I : Un nouveau départ.

11K 495 26
                                    

La ruelle dans laquelle je me situais était vraiment mal éclairée, cependant la lune "compensait" de sorte à ce que l'on puisse au moins voir où l'on mettait les pieds. Ce bruit n'était absolument pas rassurant, surtout quand on est une jeune femme de 17 ans et qu'on se ballade seule le soir. Je ne veux pas m'attarder ici plus longtemps, et puis il commence vraiment à faire froid. Je me mis à marcher de plus en plus vite. Le bitume entrait violemment en contact avec mes talons, d'ailleurs c'était la seule chose qu'on entendait. Cela faisait déjà une demie-heure que je tournait en rond en espérant retrouver mon chemin. Soudain j'aperçut une voiture qui ressemblait étrangement à la mienne, ce qui fut relativement logique quand j'eu comprit que c'était bel et bien ma voiture. Hallelujuah, je suis enfin à la maison. Je sortit mes clefs de ma poche, les mis dans la serrure et déverrouilla ma porte d'entrée. J'étais enfin au chaud, et mes pieds n'en pouvaient plus de ces chaussures. C'est trop dur d'être une fille à temps complet.
Je filais me changer quand je vis mon téléphone fixe clignoter, signe que quelqu'un m'avais laissé un message. Tant pis, priorité à mon bien être. Sur ces pensées, je couru à l'étage me faire couler un bon bain chaud. Après cette journée merdique, je crois que je le mérite amplement. Pourtant quelque chose me titille depuis que je suis rentrée... J'ai l'affreuse sensation d'être observée, et honnêtement, j'espère juste que c'est mon imagination.
************************************* Je me sécha les cheveux vite fait avec une serviette, enfila mon pyjama et redescendit. On se sent tellement bien après un bain aussi relaxant ! Le téléphone sonna soudainement, je décrocha... Bizarre, il n'y a personne au bout du fil. Tant pis, ça devait sûrement être une erreur ou une mauvaise blague que les gosses adorent faire. Je m'apprêtais à raccrocher quand le voyant rouge devant moi me rappela que je devais écouter ce fameux message. J'appuya alors sur le bouton en question, et le mécanisme s'enclencha. J'entendis une voix de femme, qui ne m'était d'ailleurs pas inconnue :

"Bonjour Mlle Jefferson, je suis Mme Davis, la directrice du lycée de Beacon Hills. Veuillez excuser mon appel tardif, mais je souhaitais vous rappelez que vous aurez cours dès ce lundi. Lors de votre arrivée, un enseignant vous attendra devant le lycée et vous mènera jusqu'à mon bureau pour que nous puissions régler deux, trois formalités administratives. Ensuite vous pourrez rejoindre votre classe et suivre vos cours normalement. J'espère que vous vous plairez dans notre établissement. Sur ce, je vous souhaite un bon week-end. Au revoir."

Je vais enfin pouvoir oublier tout ça, je vais enfin pouvoir changer de vie. Je suis à la fois excitée et effrayée, je ne sais même plus quoi penser. Tout ce dont j'ai envie c'est d'être lundi matin, chose complètement hallucinante quand on y pense puisque les ados normaux détestent l'école... Enfin bref, je vais prendre un nouveau départ et tracer un trait sur mon passé. Qui sait, il se peux que je me fasse des amis qui voudront apprendre à me connaître et qui m'apprécieront pour ce que je suis. De vrais amis quoi. Je rencontrerais peut-être enfin un garçon simple, agréable et qui ne joue pas avec les sentiments des filles et peut-être que je-... STOP. Une vie aussi parfaite n'existe pas, ou alors elle est éphémère. Faut vraiment que j'arrête de me faire des films ! Tiens et si j'allais dormir ? Là au moins, mes désirs deviendront réalité l'espace d'une nuit.
*************************************
J'ai passé un week-end formidable, ne rien faire pendant près de deux jours c'est trop bon. Si seulement la fainéantise était récompensée... Je m'arrêta net de penser quand je me rendis compte qu'on était lundi matin et que j'était certainement déjà en retard. Et merde, pas dès le premier jour ! Je descendit en trombe, déjeuna en vitesse, remonta dans ma chambre. Je pris des affaires un peu au hasard dans mon placard, puis je me regarda dans le miroir. Pour une fois, le hasard fit bien les choses et puis un jean noir, ça va avec tout. Je pris mon sac, mes clefs de voiture et sortit de chez moi.
*************************************
J'arrivais devant le lycée, la sonnerie retentis dans tout le quartier. Le stresse commençait à parcourir mon être, puis se mêla à l'angoisse.
Devant les portes bleues de l'établissement se tenait un homme d'environ un mètre quatre-vingt, vêtu d'un survêtement noir. Le soleil se reflétait sur un objet métallique qu'il portait autour du cou. Un sifflet ? C'est plutôt... inhabituel de porter un sifflet autour du cou. J'arrivais alors à sa hauteur, toujours en le détaillant du regard. Soudain il me sortit de mes pensées en utilisant son fameux sifflet et en criant sur les élèves autour de moi.

"Allez, grouillez-vous ! Vous êtes en retard, et si vous ne voulez pas que je mette un coup pied aux fesses marchez plus vite."

Je restais plantée devant lui, un peu surprise qu'un prof s'adresse ainsi aux élèves. Génial, j'ai atterri dans un lycée de barges.

(Teen Wolf) ~ I'm not a hero, but I won't let you go.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant