Chapitre 1

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Tout est froid... Les rues, les habitations, l'air...

Les flocons ne cessent de tomber, encore est toujours... Ils tombent du ciel... De ce ciel recouvert d'une épaisse couche de nuages grisâtre, sombre et sinistre. Tout ceci ne peut que former un tapis de neige blanche sur tout New York, tapissant chacun des parcs, chacun des toits d'immeubles et chacun des rebords de trottoirs.

Tout est si froid et en même temps au fond si chaud... Il ne vaut mieux pas verser de larmes dehors car sinon celles-ci risqueraient de geler sur votre visage. Pour ma part je ne m'en fais absolument pas, je ne pleure jamais... Tout individus qui me connaît bien vous diras que je n'ai pas de cœur, c'est vrai... Ou alors peut-être ai-je un cœur de glace, un cœur que je doute fort pouvoir un jour dégivrer.

Je mets au défi quiconque de le faire, car celui qui y parviendras devra s'attendre à voir toute cette eau fondue déborder de mon regard... Un regard que j'aime tant, d'immense yeux aussi bleu que le ciel lorsque celui si n'est pas recouvert de vapeur d'eau en pleine condensation.

Comme chaque matin je suis sortie de la douche et je me suis habillée, bien évidemment j'ai pris grand soin du choix de ma tenue du jour, il ne faut pas qu'elle soit trop voyante, ni trop démodée, je suis sûre qu'un jean bleu fera amplement la faire, avec un tee-shirt volant blanc et une veste en cuire marron parfaitement assorti avec mes bottine de la même couleur et matière. Je laisse, comme à mon habitude, mes cheveux châtain retomber jusqu'en dessous de mes épaules, ils sont plutôt court, pas trop épais et il me conviennent parfaitement ainsi. Ma peau qui est aussi blanche que peut l'être la neige n'a aucunement besoin de maquillage, en revanche mes lèvres pulpeuses et rosées, elles, ont bien besoin d'une nuance de rouge à lèvres aussi rouge que le sang, je prends la peine de me regarder une dernière fois dans le miroir suspendue au mur de ma chambre, celui juste au pied de mon lit, je me regarde et la seule chose que je déteste chez moi et mon petit nez tout rond qui ne cesse de se colorer en rouge lorsque le temps est aussi glacial qu'il peut l'être aujourd'hui.

C'est bon ! Je suis prête à partir. Du haut de mes un mètre soixante sans mes talons je quitte mon appartement et monte dans ma mini Cooper en direction du Center Hospital de Lastview.

Je quitte au petit matin, alors que l'aube peine à paraître, la West Broadway street, munie de tout ce dont j'ai besoin. Je quitte New York qui à dû mal à se réveiller, pour partir vers le soleil levant, vers ma destinée, une destinée dont je me serais bien passée si j'avais su d'avance dans quoi je me lancée...

Pourquoi toi ? Tu as réduit à néant ma vie ! Brisé chacun de mes rêves, chacun de mes espoirs et par dessus tout tu as pris le contrôle de ma vie, une vie dont je me faisais une joie de pouvoir profiter, profiter de chaque minutes, de chaque secondes... Mais par te faute tout vient de s'écrouler, tout vient de sombrer dans le K.O.

Je te regarde le consumer totalement impuissante et cela est la pire chose que tu puisse me faire subir ! Pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ?

Il perd espoir et sombre par ta faute ! La seule personne qui est à détruire c'est toi ! Tu as voulu encore frapper et l'obliger à m'anéantir... Et bien je ne te laisserai plus jamais faire, même si cela est impossible je te combattrai – même si cela doit me tuer je te combattrai – même si dois parcourir les flammes de l'enfer pour t'empêcher de réduire à néant le bonheur des autres je le ferai !

Je te hais Belkier !

Par dessus tout je te hais...

Forbidden LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant