Chapitre 7

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Toc ! Toc ! Toc !

Une intonation résonne, je frappe suffisamment fort à la porte pour que celle-ci s'entre-ouvre un peu plus. À cet instant je découvre Antoine debout, dos à moi, vêtu de vêtements des plus normaux (habillé comme Monsieur tout le monde), c'est la première fois que je le vois posé sur ses deux jambes ! Je suis surprise, agréablement surprise. Il est en train de fourrer des affaires dans un sac de voyage en tissu noir posé sur son lit, un lit digne des lits retrouvés dans les films, blanc avec des barreau à la tête et au pied ce qui donne aucune envie de si asseoir, même à bout de force je crois que je ne pourrais pas me résoudre à ne poser ne serait-ce qu'un bras sur ce lit...

Monsieur « l'objet de mes tourments » ne ma pas vu...

— Salut. Dis-je en m'avançant pour pouvoir passer le seuil de la porte.

— Salut. Répond-t-il d'une voix douce et amiable en se retournant.

Pendant un instant aucun de nous ne semble décidé à adresser la parole à l'autre, durant ce laps de temps je prends la peine de regarder l'environnement autour de moi.

Du blanc. Du blanc. Partout et toujours du blanc ! Le lit, les murs, le plafond, les draps, les oreillers, le sol... Blanc, à croire qu'il ne connaisse pas d'autre couleur.

Pas étonnant qu'ils aient tous des têtes de zombies, ils ne voient aucunes couleurs, cela doit-être d'un déprimant, mais sans doute ont-ils appris à s'habituer... En tout cas, moi je ne m'y serai jamais fait.

Voici la seule chose qui me viens en tête lorsque je vois sa chambre... Mais cela va peut-être changer...

— Alors comme ça il paraît que tu t'en vas ? Demandé-je enfin pour briser le mur de glace qui venait de se former entre lui et moi.

— Oui... Enfin non, je dois encore attendre une semaine, je ne pourrait sortir que si le médecin et d'accord et voit que mon comportement à changer, mais sinon oui je pourrais sortir d'ici très prochainement. Répond-t-il tout en continuant de charger son sac.

— Alors pourquoi tu prépare tes affaires maintenant ?

— Parce que je veux vraiment sortir d'ici maintenant que j'ai une bonne raison... M'avoue-t-il en pliant un pull rouge pour le fourrer avec ses autres vêtements.

Une bonne raison de sortir d'ici. Parle-t-il de moi ? Au fond je l'espère...

— Et puis-je connaître cette bonne raison ?

— Bien sûr, tu es la bonne raison... Répond-t-il le ton toujours aussi calme et toujours sans m'adresser le moindre regard.

— Et qu'est-ce qui te fais croire qu'une fois sorti d'ici j'aurais envie de te revoir ? Demandé-je pour ne pas paraître trop excitée.

— Et bien pour la simple et bonne raison que depuis que tu viens ici, soit-disant en tant que bénévole, tu n'as pas pris la peine d'aller voir d'autres patients hormis moi... Jessie, ça fais deux semaines que tu viens et tu ne reste qu'avec mi ! Et j'en suis plus que ravi, ne pense pas le contraire, mais je pense que ça veux tout dire...

Soit-disant en tant que bénévole ! Qu'est-il en train d'insinuer, que je n'ai rien d'une bénévole ?! Tout ce que je voulais moi c'était de pouvoir lui venir en aide, lui apporter un peu de réconfort...

— Je suis désolée si vous-avez pris ça pour de l'appréciation ou que je m'intéressai d'avantage à vous, mais si je suis venue directement vers vous c'est juste parce que vous étiez la personne qui me paresser la plus seine d'esprit...

Forbidden LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant