Chapitre 90 ( Fin 1/3)

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Dans la peau de Khadija.

Deux jours ,plus tard.

Corniche , Dakar.

Je regarde l'horizon , la mer et tellement belle.

Quand on se dit que la mer ne se termine pas , on ne sais pas où elle se limite et on se demande même si elle a une limite?

Je respire un bon coup et ferme les yeux.

J'ai le coeur en miettes.

Depuis la mort de mon fils , je ne vis plus. Je suis une morte vivante.

Je ne peux pas vous décrire la douleur que je ressent. C'est dure de perdre son enfant. Je l'ai porter pendant neuf mois dans mon ventre. Je l'ai sentis dans mon ventre au fin fond de mes entrailles.

Je sais qu'au début il n'était pas voulus mais j'ai réussis à l'aimer. C'était ma vie , mon tout , c'est grâce à lui que j'ai réussis à tenir debout.

La perte d'un enfant est une épreuve atroce. Cet événement tragique, contraire à l'ordre naturel des choses, bouleverse l'existence.

Ma vie s'est arrêtée le jour de la mort de mon fils. J'ai, depuis, le souffle coupé. Du jour au lendemain, les pleurs sont devenus les seuls accompagnants de son souvenir. Le quotidien est devenu très difficile. Lourd, très lourd. Quatre mois déjà qu'Alioune est parti. Je l'imagine dans un monde meilleur, mais son souvenir est toujours aussi douloureux. J'aurais voulu qu'il vive. Longtemps. Plus longtemps que moi en tout cas.
Je ne sais pas si je pourrai m'en remettre un jour .

Aujourd'hui, mes sourires ne sont que superficiels, je ne retrouverai plus jamais la même joie de vivre. Il y a peu, j'avais cessé de m'alimenter. Je ne m'en étais même pas rendu compte. Ce n'était pas pour disparaître, mais simplement parce que même manger était devenu une trop grosse corvée. Naturellement, j'ai perdu beaucoup de forces et j'ai dû aller quelques jours à l'hopital.

Si en ce moment ça va mieux, je redoute une rechute. Car en vérité et malgré beaucoup de bonne volonté, je ne sais pas si je pourrai m'en remettre un jour. Quand on me demande si j'ai un enfant, je ne sais pas quoi dire, je suis désemparé. Oui, j'en ai un, mais il n'est plus là. Ça fait que je n'en ai pas. Parfois j'appréhende tellement ce genre de questions que je finis par éviter les contacts. Que répondre ? Que penser ?

Ça a été un véritable effondrement. J'ai longtemps été dans une espèce de bulle de colère et d'anéantissement.

Quand j'ai appris qu'Idrissa était le Pére  et qu'en plus de sa que c'était mon demi frère , j'ai crus que j'allais mourir.

Oh mon Dieu c'est tellement triste est stressant. Mon demie frére c'est marier Avec ma soeur , il m'a violer et c'est Le demie frére de l'homme que j'aime.

Qu'elle triste sort.

C'est triste à dire Mais c'est la réalitè.

Je me sent tellement mal .

Je vois la voiture de Lamine se garer prés de moi.

Ces derniers mois on a pas trop eu l'occasion de ce voir. Même quand il passais à la maison je n'avais pas le coeur à lui parler .

KHADIJA ( Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant