Chapitre premier: les amours transis

22 2 2
                                    

Je m appelle Gliadryn et je vais vous conter les histoires d amour parfois ordinaires parfois extraordinires qui m’ont été donné de vivre pendant mon existence . J’ai aujourd’hui 28 ans et j ai vécu des histoires romantiques comme des histoires beaucoup moins romantiques mais souvent dans la complexité alors que la simplicité s effaçait peu à peu de ma vie .

Chapitre premier : les amours transis .

Tout commence au collège , n étant pas ou peu ordinaire j avais quelque peu des soucis avec les filles . Souvent un trop grand nez ou une paire de lunettes ou encore une tête boutonneuse à souhait et l appareil dentaire , pendant quelques années pour compléter le tout . En somme une belle panoplie pour attirer les plus belles filles du collège dans un abîme de souffrance et de honte . Surtout qu’ à cet âge, qui va de 11 printemps à 15 étés , la préadolescence assumée et l’adolescence programmée, nous sommes de véritables effluves d’hormones dévorantes et parfois nous ressentons cette frustration énorme se glisser aux creux de nos émotions les plus primitives  . La peur , la honte puis la colère , tout ce sentiment de répression de la part de l autorité nous amène à la véritable création d une bulle de timidité et de réserve vis-à-vis des autres qui va soit grandir et exploser un jour , soit se figer autour de nous afin de nous permettre une belle vie de solitude et de maladroitesse .

On en arrive alors aux premiers amours , ceux qui resteront transis, rapport aux lunettes et aux boutons d acnés tellement peu élégants pour ceux qui ne les connaîtrons jamais . Je me souviens de la première fille qui m a totalement pris le cœur en étau . Première de la classe , les cheveux blonds platine et un grain de je ne sais quoi , une étincelle de fierté peut être que je n aurais jamais pu avoir à 11 ans . Elle s appelait Virginie . Non qu’elle serait ma petite amie plus tard, mais elle me plaisait et cela même les cheveux au vent telle une véritable pom pom  girl . Je la regardais tout le temps loupant  parfois des phrases , des mots , des passages de textes, voir des textes entiers ou meme des chapitres liés aux cours que je suivais . Pourtant j étais tout de meme moi aussi dans les premiers de la classe mais j étais bien moins fier qu’elle ne l était . Comme un leader je n ai pas pu m imposer , notamment vis-à-vis de ma carrure squelettique et mon appareil dentaire qui n était absolument pas des atouts de première classe . J ai alors décidé comme a mon habitude de l époque de laisser d autres garçons choir de ce privilège de leadership que je ne possédait pas assez a mon gout . Meme s ils m incluaient dans de nombreux projets, je restait un petit poussin à protéger . Et il en a toujours été ainsi avec les personnes qui me côtoyaient , montrant leurs énormes biceps aux filles que je convoitait presque à ma place comme pour signifier cette dominance animale et primitive masculine . Les noms d oiseaux tournaient beaucoup à mon sujet , notamment le mien qui était quasiment devenu une insulte breveté par quelques « camarades » devenant au lycée l insulte suprême « Zguegui » trouvée par un ami bien plus sympathique pourtant . Mais j y reviendrais plus tard car là nous sommes au collège avec tout ces aléas et ces simagrées .

Il reste une énigme pour moi durant toute la phase du collège, là où la vie vibre à plein poumons et ou les personnes se battent pour survivre . Une véritable jungle, où j ai appris parfois, à mes dépends, puisque le surnom de « tapette » ou « pd » effleurait souvent mes oreilles , à m adapter à cet environnement  hostile en recherchant la compagnie féminine qui me fut accordé pendant quelques années . D'où les insultes vraiment peu recherchés d autres individus masculins qui n avaient que peu accès aux délices des conversations maquillages, ou encore manucures . Pendant quelques années j ai fuis un groupe de camarades masculins pour m insérer dans un groupe féminin dont je me souviendrais toujours de chaque prénoms et visages de chacune d entres elles . Elles étaient mes confidentes, mes amies, mes meilleures amies . Chacune d elles avaient un petit plus . Anicée était ma meilleure amie de l époque , une amie fidèle et vraiment sincère avec qui l on pouvait parler de tout , tout ou presque car parfois je me sentais exclu mais de peu . Les fameuses conversations parlant de sujets intimes était leur privilège et je le savais, ne m immisçant que rarement dans des conversations qu’elles jugeaient différentes d un point de vu sexué . J étais donc bien hétéro à leurs yeux, non pas comme les commentaires des autres garçons m’étiquetaient déjà dans une case où je n aurais plus jamais ma chance avec les femmes . Anicée était réellement une amie fondamentale de l époque pour moi, et qui plus est elle sortais avec mon meilleur ami . Je ne l enviais pas , loin de moi cette idée car à l époque je cherchais une fille amoureuse de moi et non une amie avec qui je discutais de tout. Cela m étais impossible de me dire qu’ elle deviendrais ma petite amie meme si peu de temps avant qu’ elle parte nous aurions pu nous rapprocher . Mais le destin en à voulut autrement et je l y ai un peu forcé puisque je n étais pas prêt à être avec ma meilleure amie . C est la première fois que j ai eu une meilleure amie, peut être le terme vous déplait n empêche qu’ il est important pour moi. Une meilleure amie est la dans toutes les étapes de votre vie ou du moins tant que vous la côtoyer.  Mais l essentiel c est qu’ elle apportait à ma vie une épaule sur laquelle j ai longtemps pu m appuyer et surtout elle vous aime comme vous êtes, au-delà des faux semblants et des rumeurs propagées , elle reste la personne sur laquelle on peut compter en tout temps et à toute heure .
Longtemps j ai regretté quelque peu cette époque , certes j aurais aimé y être comme aujourd’hui seulement l’on se rend compte de la rareté et de la richesse du passé une fois qu’il est effectivement passé . Ce que j ai souvent regretté c est de n avoir pas eu le cran de plus profiter de cette période de la vie dans laquelle chacun d entre nous s engage sans même prendre le temps de s en rendre compte . Ce sont des années qui filent à une vitesse et que l’on ne peut jamais réellement rattrapé . Aujourd’hui j ai 28 ans et je me rend compte que tout les problèmes d adultes me sont déjà tomber dessus . La dette, perdre son domicile, la faim, la maladie, le froid, l abandon et la solitude sont des épreuves par lesquelles beaucoup d entre nous passent. Pour certains cela est bien plus grave que pour d autres et aujourd’hui je me dit que quelque part j ai peut être une part de cette chance qui ne touche pas tout le monde .
Je regretté donc une époque pas si lointaine mais si belle en souvenirs . Je me remémore tout les anniversaires où les amis sont là, les parents aussi et même parfois les frères et sœurs . Je me remémore ces heures à danser sans aucun alcool pour nous désinhiber alors que de nos jours l alcool et la « fumette » sont considérés comme des gages de réussite de bonnes soirées entre ami(e)s . Je me remémore nos baisers fougueux sans aucun sous entendus mais tellement sensuels et langoureux . Je me remémore ces amis qui dansent sans penser au lendemain et qui nous invite à danser sans peur . Que chacun se regarde importait peu et nous étions tellement bien ensembles . Nous étions une bande de potes comme on dit aujourd’hui . Une bande de potes si soudée avec qui plus est un taux égalitaire de filles et de garçons, chose que l on ne voit plus de nos jours .
Je vous parle de cela car cela fait 13 ans aujourd’hui que nous nous sommes écartelés chacun de notre côté afin de construire des vies parfois si chères à nos parents . Pourtant beaucoup d entre nous sont actuellement revenus ici , en ce lieu si symbolique pour chacun.  Ce groupe comptait tout les membres d'une fraternité et tout ceux d’une sororité . Nous étions une vingtaine de gamins prêt à en découdre ensemble vers une vie future nous ouvrant grand les bras . Puis tout s est disloqué . Cherchant en vain les coupables chacun s est mis en tête de bouder ceux qui n étaient pas dans les nouvelles normes sociétales . Il s en est suivit des ajouts, des pertes, des départs mais chacun a gardé je l espère en tête cette magnifique époque . Et si nous nous retrouvons un jour alors certains auront des enfants (moi), d autres serait peut être patron, ou bien aurait une maison à leur nom, d autres encore serait entrés à l armée, peut être je verrais débarquer Anicée avec un bronzage forcé me disant qu’elle revient de la Martinique ou d’une île lointaine où je n irais jamais. Tout ce qui est passé reste dans le passé me disait on mais le simple fait de s en souvenir nous y fait plonger de nouveau réfléchissant avec, peut être, un peu plus de sagesse à ce que nous avons accompli depuis ces moments là. 
Claire était elle aussi dans ce grand changement qui s opérait en nous . Une fille que j appréciait beaucoup et dont je n ai plus eu de nouvelles après la troisième . Elle était toujours souriante et rigolait souvent aux éclats . D ailleurs c était son plus qui s est transformé en moins quand tout a changé en elle et que son sourire s est tari comme l eau d une source, claire , elle a perdu son charme et pourtant on savait qu’ elle en avait . Beaucoup de garçon lui courrait après . C était pour elle comme un jeu dans lequel elle était reine et tous le savait mais ils restaient bouché bée et ne pouvait s empêcher d aller lui parler même s ils étaient devenus muets .

Cécile . Cécile était la plus impertinente, je dirais, et traînait déjà avec les plus grands sans jamais nous dire pourquoi elle avait acquise cette assurance et cette confiance en elle bien plus tôt que nous . Je pense qu’ elle le devait beaucoup à sa grande sœur à qui elle nous disait tout devoir . Comme un exercice non pas de pouvoir mais d amour entre sœurs elle échangeait alors quelques secrets de conception avec nous . Et Élodie, sa sœur venait parfois dans notre cercle affirmer les dires de sa cadette . Elles étaient toutes les deux de vrais exemples pour nous et pourtant elles avaient déjà le don de s affirmer comme femme à un si jeune âge que nous n étions pas du même niveau . Même si nos connaissances sur les sujets sensibles émergeaient nous restions tout de meme encore des enfants mais avec un petit e minuscule . Nous aimions nous prendre pour des grands, nous mettre en situation de rencontre, de vie adulte alors que nous n en avions pas encore le potentiel .

Laura . Laura fut une de celles dont je suis tombé amoureux . Pendant longtemps on m a tellement bousculé avec Laura.  De nombreuses années se sont écoulés et je ne me souviens toujours pas si nous nous sommes embrassés ou bien si nous avions coulés ensemble dans une piscine de flirt sans succès . Je ne me souviens plus tellement ce fut assourdissant de devoir faire le premier pas . Nous comptons beaucoup sur les hommes pour faire ce premier pas , pourquoi ? Là est la question que je me suis souvent posé quand on parle de la condition d être femme qui se préoccupe des stéréotypes et archétypes imposés aux hommes depuis leur petite enfance . Quand aux filles nous proposons un jouet ou un vêtement rose, nous insistons de la même façon pour le bleu chez un garçon . Tandis que la fille joue aux princesses , le garçon lui joue aux héros et aux princes . Mais la condition masculine est tout autant à remettre en question car qui sont les véritables héroïnes de la vie sinon les femmes qui accouchent , qui vivent une puberté parfois bien plus difficile , qui élèvent les enfants parfois pour faire évoluer les mentalités vers un renouveau, une évolution bien méritée dont chacun profite qu’il soit homme ou femme . Et pourtant rien que cette question de faire le premier pas est induite à l homme même lorsque la femme impressionne mais à ce courage enfouie en elle . Quel décret, qu’elle loi fait dépendre l homme de la femme plus que la femme ne pourrait dépendre de l homme . J ai la grande impression de décrire un paradoxe non résolu puisque la femme et l homme sont en quelque sortes égalitaires sur le plan des inégalités. Certes cela peut être une période, un passage avant la vie adulte où les femmes sont égales aux hommes d un point de vu inconvénients de la vie . Pourquoi n en tire t elle pas avantage tout comme l homme le fait parfois ? Pourquoi n est elle pas plus libre de ces stéréotypes que l homme ?

Les parents créés ces stéréotypes pendant l enfance et l adolescence . Je m en rend compte lorsque plusieurs fois ayant demandé à ma mère pourquoi ? Un simple pourquoi . Et une réponse tout autant désabusée m est parvenue . « Ça à toujours été comme cela mon fils on ne pourra rien y changer … » . J ai alors entrepris de changer moi-même ce qui ne pouvait l être.  Cela a mis du temps avant que je me rende compte que tout ce dont nous avons toujours fait l objet ne change que lorsque nous changeons en nous même, apportant nos propres réponses et les questionnements qui viennent avec . Nous sommes si proche parfois de la destruction de certains stéréotypes que nous oublions le fait que nous en créons de nouveaux dans l esprit de nos propres enfants . Tout se défait et se refait dans des ordres et des refrains différents mais le fond reste sensiblement le même et nous n avons pas la force souvent de finir une dislocation du fond , nous éparpillant à la surface dans la forme d une vie qui ne nous convient pas toujours  .

Un détail m apparaît aujourd’hui . Lors de nos échanges avec Laura, deux amis ; Alexandre et Anicée , cherchaient a nous rapprocher . Enfin il semblerait qu’ils essayait surtout avec moi me poussant a l embrasser . Mais qui peut dire ce qui convient le mieux aux autres personnes . Certes je la trouvait jolie et sa bouche me donnait des sueurs froides mais je n avais pas l intention que l on force le processus de rapprochement entre nous . Je ne peux dire combien de fois ce fut le cas , avec de nombreuses filles, femmes . J ai toujours souhaité choisir moi-même celles qui me plaisait et avec qui j aurais une aventure , qu’ elle soit courte ou bien longue . Pourtant ce système de rencontre paraît assez courant car oui il y a eu bien des histoires d amour dans lesquelles j était poussé dans les bras de l une ou de l autre . Aujourd’hui je les aime toutes pour ce qu’ elles apportent au monde, à notre monde celui de l homme mais aussi le leur. Les pleurs ou la douceur me pincent le cœur, l un d amour et l autre d amour aussi . Je ne peux oublier les frasques de certaines mais le cœur est là tout de même car je n ai eu que des amours . Même peu romantiques, certaines de leurs histoires m ont touché, bouleversé voir même parfois tué à petit feu me menant à une solitude aujourd’hui partagée avec encore et toujours des amies femmes .

Les femmes , toujours les femmes , encore les femmes . Toute une histoire . Tout un roman . Tout est parti de là . De la femme, d elle si belle, si drôle, si tenace parfois pourtant si douce, si tendre , si amoureuse . D ailleurs toute notre vie d homme est basée sur la femme que l on porte aux nues si longtemps , que l on accepte en nos cœurs si jeunes et pourtant elles y restent pour des décénnies . On ne peut en tant qu’ homme oublier la femme même dans son ensemble tout comme la femme ne peut oublier l homme dans son ensemble . La vie nous sépare, puis la vie nous réunis mais lorsque l évolution tend à faire des femmes indépendantes et libres de tout attachement, lorsque l histoire même fait de ces femmes des déesses ou des reines , nous en tant qu’ hommes restent frustrés souvent de ce manque d amour étonnant . Si on y réfléchis bien la polarité masculine ou meme la polarité ,simplement , tendrait a disparaître avec l accession au trône de la liberté des femmes indépendantes aussi nombreuses soient elles . Et là beaucoup d hommes y voient un danger certain car pour eux la femme détruirait l homme sans même s en rendre compte . Nous avons aujourdhui deux solutions se présentant a nous . L une laisse la femme prendre le pouvoir de façon libérée mais sans ces hommes qu elles ont parfois aimés et l autre , serait de les accompagner dans cette ascension fulgurante d indépendance et de vie, d amour aussi mais différent de l attachement liberticide dont nous faisons preuve dans ces sociétés occidentales .

J en reviens maintenant à « mes amours, mes amis mes emmerdes » . Il est bien clair que les soucis ne tardèrent à arriver et le groupe se disloqua . D un jour à l autre les amours n ayant pas fonctionné et le groupe s étant étendu à plusieurs garçons un peu moins sympathiques à mon gout , le groupe éclata et chacun pris un nouveau chemin , une nouvelle route . Chacun d entre nous choisit alors de se séparer des autres . Peu de temps après cela il y eu de nouveaux amours . De nouvelles explorations et quelques flirts . Mais dans l ensemble rien de bien concret .

Il y avait notamment Marie Anne et Priscilla . Mon meilleur ami de l époque qui se nommait Christophe avait déjà conquis le cœur de Marie Anne à ma place mais je ne me laissais pas faire et lui avait interdit l approche de Priscilla, sa meilleure amie à elle . Le but de ces manœuvres était pour nous l histoire d un pari que l on sortirai chacun avec une des deux meilleures amis . Tout ne s est pas passé comme prévu . Très vite Christophe s est révélé avoir des talents de séducteur hors pair et je jouait déjà hors concurrence . Bientôt il était avec Marie Anne et même s il m invitait à chacune de ses sorties il n empêche que je me retrouvais bien souvent sans copine , sans cette petite amie que je recherchait ardemment . Et bien que j aimais beaucoup Priscilla comme une amie, l idée qu'elle devienne ma petite amie ne m effleurait que très peu . Le destin et l avenir s en chargea puisque Christophe un moment après être passé entre les mains de Marie Anne décida de conquérir le cœur de Priscilla. 
Le moment était venu pour moi de me mettre activement à la recherche de l âme sœur car me voyant ainsi seul à ne me faire que des amies, je me décidait enfin . A ce moment là il y eut Flavie puis Johannie  . Ce fut mes premiers flirts qui aurait pu devenir intéressant.  Flavie, tout d abord . Une fille magique et magnifique qui bien qu’ elle désirait être avec moi m’impressionnait . Je fis quelques pas de danses avec elle lors d une soirée organisée par nous même ( Christophe et Moi … ). Le problème ici était le troisième élément souvent perturbateur et en même temps toujours présent même dans les films que l on pourrait voir au cinéma . Daniel était cet élément à ce moment donné . Il fit une manœuvre comme pour m apprendre à danser et fini dans les bras de Flavie ce soir la . Étrangement Daniel m avait déjà « volé » ma copine en école élémentaire . Un schéma se reproduisant ensuite souvent dans mes amours . Celui du triangle amoureux où je ne redevenir seulement le meilleur ami . Même si je ne pouvait pas me débarrasser de ce schéma facilement j ai essayé tout au long de ma vie mais c était souvent une conquête effectuée par les mecs que je cotoyait et souvent il n y avait que peu de responsabilité de ma part mais la frustration grandissante à créer en moi une certaine colère dont je ne pouvait que très peu souvent m en libérer .

L'idée suivante fut parfois désastreuse du point de vue social pour moi . Je m éfforçais de n avoir aucun ami ou camarade qui puisse me voler ma petite amie . Autrement dit je m éloignais aussi subitement de leurs champs d action et cela prévalait à une vie tranquille selon moi . Souvent cela fut désastreux tant par le fait qu’ une femme qui était avec moi ne pouvais pas rester fidèle et virevoltait d une fleur à l autre , d une abeille à l autre . J ai alors compris que peu importe le lieu sociétal où je me trouvais les femmes étaient amenées à me tromper . Pour quelle raison je l ignore bien que mes moments d abstinence totale ne leurs conviennent peut être pas . Pourtant l abstinence est aussi parfois une façon de canaliser un peu d énergie et de ne pas en dépenser de trop .
Le fait est qu’ a cette époque là il n y avait ni abstinence , ni sexualité . Cela se faisait plutôt par rapport au premier baiser . Et qu’ elle époque merveilleuse que de ne penser qu’ a un beau et tendre baiser d’un prince à sa princesse . Toute la douceur et l excitation de notre être réunis seulement sur les lèvres . Un temps de réflexion et l action d embrasser . Rien que ce mot suscite en nous des mémoires mais aussi de l amour , du désir , et notre estomac qui se noue au simple rendez vous qui fera de nous des hommes et des femmes .

Construire un flirt est bien difficile et avec Flavie et Johannie ce fut une épreuve . Notamment Johannie qui était , je pense , bien plus belle que je l imaginais . Ce fut mon premier grand amour me disant de prendre quelques kilos et une carrure plus sportive et de revenir la voir . Lorsque Stéphane, un ami précieux m aida à lui parler je n en croyais pas mes yeux , ni mes oreilles . Elle était là avec moi, à mes côtés sur ce banc . Et tellement j étais stressé je n ai pu parler, lui dire des mots dont je suis seul à avoir le secret . Non au lieu de cela, bien qu’ assez galant ceci dit , je la laissais parler restant bouche bée devant la femme qui s asseyait a mes cotés . Recherchant un quelconque signe de la part de Stéphane je l observais parfois sans rien dire , lui qui discutait si bien avec le sexe opposé . Mon mal être grandissant vis-à-vis de mon apparence à eu , à plusieurs occasions, raison de moi et de l amour que je me portais . Lorsqu’on me disait « tu ne t aime pas comme tu es » je répondais que je n avais besoin que de l amour des autres . Mais leurs regards souvent insistant vis-à-vis de mes boutons ou bien de mon appareil dentaire firent places à des rumeurs que je gérais avec beaucoup moins de facilité . Quand je me rendis compte que mes amours avaient du discrédit et qu’ils étaient souvent des passages de ma vie, avec de l importance certes, mais souvent peu réciproques, je me mis à abandonner l idée pendant un temps profitant des exquis délices d une vie d adolescent .

Peu de temps après les vacances passées je rentrais au lycée et tout ce que je pensait à propos de cet endroit magique s effondra tel un château de cartes .

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Dec 05, 2019 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Mes amours Où les histoires vivent. Découvrez maintenant