J'ai le cœur qui bat, les yeux larmoyants, une chaleur inconnue qui monte en grade, des maux de ventre qui naissent et une douleur à la poitrine qui apparaît. Tout ça à cause de quoi ? De qui plutôt ! Tout ça à cause de cette chose, cette merde, cette pute ! Par laquelle tout le monde passe un jour. Mais quand vient la question et que la response est négative les remarques -rabaissantes, blessantes- affluent me faisant sentir comme une pauvre merde indésirables. Juste là pour décorer, pour faire jolie telle une conne, une potiche qui ferme sa gueule parce qu'importe les réponses, elles se valent à qui veut l'entendre. Et tous les jours c'est la même merde, les mêmes piques qui me consument jour après jour. Le même maquillage pour qu'ils voient ce qu'ils veulent et le soir, à la nuit tombée quand la fumée voile ce ciel nuit en plus de la mère en chef, la tempête est là ! Détruisant tout sur son passage ne laissant aucune "victimes".
Et mon reflet dans le tien, ils ressortent comme une évidence, une vérité générale qui ne peut être réfutée. Alors n'essaie pas d'avoir raison quand tu dis que je suis "spéciale" et qu'à tes yeux la lumière t'est apparue. Je ne suis qu'un spectre de défaut qui ne renvoie qu'une lumière factice, une soi-disant clarté qui t'abîmera les yeux à long terme. Alors laisse-moi, abandonne-moi ici et part vers une contrée plus gaie, plus réelle, plus sensible. Contente-toi de ce que tu peux avoir et non de ce que tu peux perdre. Je n'en vaut pas la peine je suis comme ce bijou que tu arraches pour cause haineuse. Tu finiras par me hair comme touts les autres ou l'inverse, qu'importe, il n'y aura rien de bon à cette histoire. Qu'une triste peine inconsolable, un cœur qui se déchire de lui-même à la recherche d'un antidote qui apaisera ses douleurs.
Et comme Jasmine à la recherche de liberté, le temps s'écoule, le sablier m'étouffe. J'appelle à l'aide dans un son stérile. Comment m'entendre dans ces cas-là ? Tu ne viendras pas me sauver de ses bras et encore moins me serrer dans les tiens. Je suis condamnée à me perdre entre cette paroi de verre qui serait de plus en plus de beige. Une couleur douce en tout cas. Au moins un peu de légèreté avant de disparaitre paisiblement...
Tu as obtenu ce que tu voulais, je ne compte plus. L'histoire finit toujours par se répéter, la changer j'aimerais en être capable, mais où dois-je puiser cette force abstraite ? Illusoire de croire que tu aurais été l'exception, différent. Tous les mêmes à la recherche d'un besoin à assouvir jetant à la trappe ce qu'il y a de plus vital pour moi. Je le tiens dans ma main fébrile, les yeux apeurés je me sens partir, dans un bruit anéanti il s'écrase au sol glissant au loin par ce fluide. Mon corps suit la cadence venant à la rencontre du sol, je m'écroule lourdement abandonnant tous mes maux à qui voudra bien les détruire. Tu tournes les talons sans même un au revoir, un geste gentil, une parole sage. Rien.
Alors c'était bien vrai, l'homme est la pire des espèces, le pire des animaux, la loi du plus fort résidera toujours bouffant pour survivre les plus faibles... Je n'étais qu'une faible proie que tu as su brosser dans le sens du poil, amadouer, manipuler par cette voix suave et mielleuse.Je regrette...
Lil.Paradoxyne
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Just lost
PoetryDes maux sur une page vierge à l'inverse d'un bras un peu trop marqué par les non-dits. Insta : blxck.memxry (quelques morceaux de textes)