2.Étolies filantes

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Les étoiles filantes, Cow-Boys Fringants
Je me réveille dans la salle de jeu. Je prends une grande inspiration et me lève. Je regarde l'aquarium et les poissons qui nagent, éclairés par la seule lumières bleu que l'aquarium émet. Je regarde Montréal et aperçois la même chose que j'y ai vu cet après-midi, mais en beaucoup plus accueillant et chaleureux. Les rues sont plongées dans la pénombre. Le seul éclairage est dû aux lampadaires et aux lumières de Noël qui clignote sur les balcons des maisons. Les lumières multicolores se reflète sur la nouvelle neige. Quelques flocons qui semblent légers se déposent doucement sur le sol. Ce paysage me fait sourire. C'est magnifique à regarder. Je m'empresse à retourner dans ma chambre. J'y prend un carton blanc, une plaque de plastique, des pinceaux, et des tubes de gouaches. J'empile tout ça dans mes bras. Et cours à la salle de jeu. Moi dans la vie j'ai un dicton que je m'oblige à respecter, « Jamais d'aller-retour ». Je met tout sur le bureau en face de la fenêtre. Je vais à la salle de bain de la salle de jeu. Sur le bord de l'évier traîne un verre de plastique. Je m'en empare et le rempli d'eau. J'emmène mon verre au bureau et commence mon tableau. Je commence par mettre une couche de noir pour faire mon fond. J'attends qu'il sèche et empile les différentes couches de peinture. Je peins la vue qui s'offre à moi mais d'un point de vue différent. Après quelques heures de travail je fini mon tableau. J'ai un torticolis mais, ce torticolis en valait le coup.

Je regarde mon œuvre et je suis fier, même si j'ai un torticolis et que je n'ai pas dormi de la nuit, la récompense est satisfaisante et elle en vaut la peine

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Je regarde mon œuvre et je suis fier, même si j'ai un torticolis et que je n'ai pas dormi de la nuit, la récompense est satisfaisante et elle en vaut la peine. Assise sur ma chaise je regarde ma peinture et attend qu'elle sèche. En attendant, je vais porter mes instruments dans ma chambre. J'ouvre mon étagère et place mes pots de gouaches sur la 2e tablette à partir du haut. Je retourne dans la salle de jeu. Je prends ma tablette de plastique, mon gobelet, et mes pinceaux. Je les emmène à la salle de bain. Je fais couler de l'eau chaude dans le lavabo. Je met le bouchon dans le fond de l'évier pour être certaine que l'eau ne s'écouleras pas. L'eau s'accumule et quand elle est rendue à un niveau raisonnable, je ferme la champlure. Je trempe ma plaque dans l'eau, vide mon verre de l'eau colorée qu'il contient et trempes mes pinceaux. Je frotte le tout et m'assure qu'il ne reste plus de peinture sur mes instruments. Quand je suis certaine qu'ils sont immaculés, je retire l'eau colorée de l'évier, passe une dernière fois tout sous l'eau et les sèche avec du papier bruns. Je retourne prendre ma peinture dans la salle de jeu et me dirige vers ma chambre. Comme elle est sèche, je la mets entre deux tranches de scott towels et la met dans le tiroir de mon bureau qui est réservé à ça. Je me couche dans mon lit et malgré le fait qui est 5h du matin j'essaie de m'endormir pour la « nuit ». En quelques instants mes yeux sont clos et mon cerveau dans un autre monde.

Heureuse malgré tout (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant