Il y avait un trou dans le mur.
Si je regardais à travers, en pressant ma joue contre la tapisserie, seule une pénombre étrange me retournait mon oeillade. J'éloignais ensuite mon visage, la trace des petites fissures imprimée sur la face, pour avoir une vue d'ensemble sur le mur, comme si cela révélerait ce qui était caché dans l'obscurité. Malheureusement, rien de nouveau n'apparut magiquement et j'allais me coucher.Le trou dans le mur, il était juste au dessus de ma tête lorsque je dormais. Mon lit avait été poussé dans le coin de la chambre ; le mur contre la tête de lit était celui qui était fissuré. Ainsi, quand je me couchais, le trou laissait la possibilité, à quiconque de l'autre côté de la cloison, de m'observer pendant mon sommeil. Chaque nuit, j'étais terrorisé, j'attendais patiemment le moment où je ne sentais plus ce poids oppressant sur ma cage thoracique pour enfin m'endormir.