Vulnérable

Un monde plus grande: les rêves et les angoisses

Quand on ferme les yeux, le monde paraît plus grand. Il est tout ce dont on rêve mais aussi ce qui nous effraie. Le monde est tout pour nous, mais que sommes-nous dans le monde ? De petits êtres sans importance, des grains des sable dans un désert infini.

Pour échapper à cette existance, nous fermons les yeux, nous évitons la réalité cruelle. Nous nous empêchons nous-même de voir le monde. Et, lorsque nous entrouvrons nos yeux pour faire face à la folie de notre vie, nous en appercevons enfin le bordel.

Misérables créatures, naîves, égoïstes, désespérées, ignorantes et étant ignorées, nous sommes ces vulnérables monstres que nous traîtons de "folie" ou encore d"angoisse".

Essayez quelque chose, levez-vous de votre lit ou votre chaise et allez dans un coin de la salle dans laquelle vous êtes. Retournez-vous pour regarder le mur et fermez les yeux. Essayez à présent de revenir DOUCEMENT là où vous étiez auparavent. Ayez confiance en vous. Vous allez rencontrer des coins de meubles ou des mur, mais c'est justement eux qui vont vous indiquer où vous êtes.

C'est pareil avec la vie, on ferme les yeux volontairement pour éviter nos peurs et nos soucis et on a besoin de se tromper, de se cogner pour s'appercevoir où on se trouve et pouvoir se diriger là où on veut. Et pourtant, il suffirait d'ouvrir les yeux pour pouvoir voir les choses comme elles le sont, les accepter et éviter les problèmes innutiles.
Par exemple, dans un monde parfait, on se rendrait compte qu'on devrait bosser plus, on s'y mettrait et on atteindrait beaucoup plus facilement la réussite.

Mais les gènes humains portent la fénéantise, le besoin de s'y prendre au dernier moment, d'ignorer les sacrifices qu'il faut faire à l'instant même pour réussir. L'homme préfère satisfaire ses besoins du jour que de penser à l'avenir. L'humain ferme les yeux et imagine un monde plus grand.

Mais d'un autre côté, pourquoi se refuser ce que l'on peut avoir maintenant et qui nous apporterait un peu de joie en tout investissant dans un "rêve" ? Pourquoi se refuser ces petits plaisirs, ces sourires spontannés et les échanger contre quelque chose qui risque de ne jamais se produire ? Après tout, un rêve n'est que le fruit de l'imagination, mais c'est une des seules choses que l'on a gardées de notre enfance: le pouvoir de rêver.