Je suis en bas de mon immeuble. La nuit est parfaitement sombre, et des milliers de flocons de neige tombent du ciel. J'ai froid. Mon coeur bas la chamade. Je viens d'arriver sur le trottoir et je ne peux que remarquer la splendide limousine noire qui m'attend garer en double file, bouchant une partie de la circulation. Des coups de klaxonnes se font entendre...
— Mademoiselle Johnson ? M'interroge un jeune homme musclé à la chevelure blonde.
— Oui. Réponds-je.
— Bonsoir, je vous prie de bien vouloir monter, Monsieur Applewhite nous attend. Fait-il en ouvrant la portière devant moi.
Je voudrais le remercier ou dire quelque chose, mais les mots ne parviennent pas à sortir, il faut dire que je suis quelque peu impressionné. Je prends place sur un large siège en cuire parfaitement confortable avant que la porte ne se referme et que j'aperçoive monsieur beau goss prendre place au volant.
Je suis en admiration totale. Je ne parle pas, me contentant simplement de contempler les innombrables rues et avenues que compte New York. Nous roulons ainsi une vingtaine de minutes, lorsque le moteur se coupe soudainement, cessant de me bercer.
Blondinet vient m'ouvrir la de nouveau la portière, puis, je suis enfin libéré. Mes talons aiguilles transperce l'épaisse couche de neige qui à pris place plutôt dans la journée. Heureusement que ma robe bleue descends jusqu'au bas de mes chevilles.
— Voulez-vous bien me suivre, Mademoiselle Johnson. Me dit le jeune homme.
Il avance d'un pas léger et d'une démarche assuré. Nous pénétrons dans un grand hall somptueux et luxueux avant que je me retrouve sans même m'en rendre compte dans un ascenseur. Si la décoration de son appartement ressemble à celle du hall de l'immeuble (épuré et fadasse) je serais quelque peu déçu. Le Antoine que je connais dois avoir plus de goût tout de même.
Une sonnette retentit, et les portes s'ouvre. S'adresse tout à coup à moi un gigantesque salon, du quel d'immense parois de verre nous laisse entrevoir le tout New York. Je n'ose même pas faire un pas... Lorsque je le vois, mon beau Antoine n'est plus qu'à quelques mètres de moi.
— Jessie. Souffle-t-il.
— Antoine.
Je me mets à courir dans sa direction et je me jette à son cou. je parsème son visage de baiser avant de lui faire face. Je remarque qu'il regarde par dessus mon épaule et je comprends alors que monsieur beau goss s'en va.
Mon cher et tendre Antoine et vêtu d'un costume vintage très charmant, il encore plus beau lorsqu'il n'est pas plongé dans le décor sinistre d'un hôpital psychiatrique et lorsqu'il n'est pas abruti par tout un tas de médicaments. La lumière de son appartement et tamisée, je me sens rassurée car jusqu'ici il ne m'a pas mentit, je pense à présent pouvoir m'abandonner complètement à lui dans ses bras. Sans une décision qui serait jugée par d'autre comme de l'inconscience ou de la folie mais je m'en moque, car je me sens bien. Nous aurions pu dîner, mais nous ne l'avons pas fait, dix-heures approche à grands pas et pour le moment je n'ai fait que le dévorer du regard. Après avoir fini par déguster un délicieux plat français, nous nous sommes rendu dans sa chambre, depuis la quelle la vue sur la ville était imprenable.
— Jessie ...
— J'ai envie de te sentir en moi Antoine. Dis-je enfin dévoré par la luxure.
J'admire vraiment la décoration sobre de sa chambre, les murs semblent être fait de plaque en bois sombre qui son tout simplement magnifique. Il n'y a pas de lumière allumée dans la pièce, seule les illuminations de la ville nous suffisent. Il se dresse face à moi tel un dieu grec, je devine son penis en érection sous son pantalon.
— Je me suis tellement impatienté de ce moment. Me dit-il.
— Moi aussi.
Je me sens parfaitement bien, prête à gravir sa tour de verre pour qu'il me monte telle une vulgaire bête lorsque mon portable sonne, me projetant à la réalité.
Jo : Addi voudrait te revoir et moi aussi, ce serait bien d'organiser une sortie avec ton bel âtre tout ensemble, Bella. Tiens moi au courant.
C'en est là une idée. Soudainement je songe au fait de présenter Monsieur Applewhite à mon entourage... Mon entourage, ce n'est absolument pas le moment de penser à eux !
— Rien de grave j'espère ? Me demande Antoine.
— Non, que du positif.
Je respire profondement penant un moment.
— Prends-moi, maintenant !
Il semble approuver du regard. Il s'avance et me saisit par les épaules, me renversant sur son lit en forme de rond au centre de la pièce, enlacé nous ne faisons, enfin, plus qu'un. Je peux entrevoir au-delà de sa chevelure les dizaines de buildings qui peuple la ville s'offrir à moi autant que l'homme qui pèse sur mes seins.
Je suis plongée dans la pénombre de la nuit. Le salon est absolument splendide, il n'y a que le silence qui règne et me berce. Antoine s'est endormi après que nous ayons fait deux fois l'amour, il s'est complètement effondré... J'avoue que je serais bien tentée de farfouiller à la recherche d'information au sujet de Mr Applewhite, mais je m'en défends. Pour retirer cette penser confuse de mon esprit, je saisis mon portable pour répondre à Jo.
Jessie : Disons demain avec plaisir. Par contre ne prends pas Antoine pour ce qu'il n'est pas (un fou).
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Forbidden Love
RomancePourquoi me choisir alors que tu savais comment ça finirait ? Je t'aimais et je t'aime encore ! Tu m'as fait mal là où je voulais te guérir... Je te hais, par dessus tout je te hais !