Se réveiller, se lever, se doucher, s'habiller... Cela est mon quotidien depuis maintenant 5 ans...
La fille qui se tient maintenant devant le miroir, juste devant moi. Elle a le regard éteint, vide d'émotions...Tu vas encore aller à l'école dans cette état ?
Oui.
Tu sais que les autres vont recommencer ?
Oui.
Et tu persiste ?
Oui.
Cette voix, est une partie de moi, un peu comme notre petit ange gardien qui se trouve sur notre épaule dans les dessins animés... Sauf que moi, c'est un petit démon, qui me dit ce que je veux entendre... La fille dans le miroir ne sourit pas, elle a les cheveux courts, châtains et possède des yeux marron-verts. Cette fille n'a qu'une seule envie, que ce miroir se brise. En soupirant, je descends les escaliers sans un mot, le regard plonger dans le vide, personne n'est à la maison... Un petit peu normal quand on est dans une chambre d'étudiante. La solitude m'envahit depuis bien trop longtemps, je ne suis plus qu'habituée... Je sortis dehors, il se mit à pleuvoir, je ne possède d'aucune protection contre ce temps si présent dans cette région. Il pleut, mais pourtant, je vois des rayons de soleil au-dessus des autres, eux, ils sont heureux et n'ont aucun problème... Arrivée devant le portail du lycée, je soupire une fois de plus...
Un jour comme les autres n'est-ce pas ?
Oui.
Une bande de filles me poussèrent, je reconnue Scarlet, une fille qui me déteste depuis le collège... Je ne lui ai rien fait pourtant, mais elle me déteste, et elle me le fait bien comprendre. Une fois, elle a écrit des insultes, insinuant de me suicider, de disparaître et de ne plus revenir dans cet établissement... Ce matin, en classe, il eu en effet d'autres insultes de ce genre. Avec le temps, cela ne fait plus mal... Tel un zombie, je suis le cours le regard encore plus vide, je reçu quelques projectils de la part de mes camarades de derrière... A la sonnerie, je me lève de ma chaise, les cheveux remplis de bout de papier disant de dégager ou de mourir. Je ne les écoute plus, je ne vais pas me tuer et leur donner raison. Je veux juste rentrer chez moi, et rester seule. Je n'ai aucunes amies, avant j'en avais... Mais elles m'ont abandonnée, pour des filles plus intéressantes, plus populaires... Elles en avait marre de traîner avec une fille comme moi, qui ne sourit plus, et qui ne parle plus. Cela doit bien faire 2 ou 3 ans que je ne parle à personne dans le lycée... J'ignore même si les élèves m'ont déjà entendu parler, dans tout les cas, je m'en fiche maintenant. Ce midi, je mange encore seule... Je suis toujours seule de toute façon, à manger mes pâtes à la carbonara, en observant les autres filles qui sourient et rient. Au fond de moi, j'espère être un jour comme elles, heureuses et épanouie... Le contraire de ce que je suis maintenant.
Un jour tu seras comme elles ou peut-être pas...
Je sais.
La fin des cours, du moins, de mon cours étant donné que je quitte le lycée à 14h pour un rendez-vous chez mon psy... Mes parents me l'ont conseiller car selon eux, je suis "fermée" et "plus comme avant"... Pour moi, j'ai toujours été comme ça... J'attends mon bus, sous la pluie... Des gens intelligents ont eu la bonne idée de briser l'abri en verre...
Tu aurais voulu qu'il se brise sur toi ?
Oui.
Une fois mon bus arrivé, j'entre et m'installe sur un siège, à écouter les vocaloids sur mon téléphone portable. La première raison pour laquelle on se moque de moi, même si pour moi, chacun ses goûts... Mais les gens sont étranges à se juger... Une fois arrivée à mon arrêt, je descends du bus, arrêtant au passage ma musique. C'était mon premier rendez-vous chez un psy, et pourtant, j'avais ses coordonnées depuis longtemps, mais je ne voulais pas aller la voir... Je pensais que cela ne servait à rien de gêner un médecin avec mes problèmes inutiles, je me disais qu'il y avait beaucoup plus important que moi dans la vie... Je ne suis sûrement pas la seule à être dans cet état...
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最後の希望
General FictionC-c'est ma première histoire, j'espère que v-vous l'apprécirez... Elle parle d'harcèlement, c'est c-contre ça que je me bat chaque jour car je hais le harcèlement. C-cette histoire risque d'être un peu ou beaucoup triste, m-mais je vous rassure je v...