Chapitre 1 Ma rencontre avec Gilbert Blythe

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Point de vue interne d'Anne Shirley Cuthbert

Je suis dans ma chambre en train de passer mes mains sur ma robe afin qu'elle n'est pas de plie, puis je l'enfile. Ensuite je fais comme d'habitude une première tresse que j'attache avec un nœud. Entre temps, je prépare mes affaires d'école, l'ardoise, les cahiers et les livres, pour terminer je les attache avec une ceinture. Puis je reviens pour faire ma seconde tresse, puis je passe un coup sur mes chaussures et les enfile afin de faire les lacets. Tout d'un coup, j'entends la voix de Marilla qui m'appelle de l'étage en dessous. Je me regarde une dernière fois dans la glace tout contente, pour finalement quitter ma chambre et descendre les escaliers afin de retrouver Marilla et Matthew. Finalement je remonte à l'étage après remit un tablier blanc puis je m'adresse à ceux qui m'ont adopté.

« Ça doit être complètement normal d'être nerveux le premier jour ! Je suis sûr que tout ira très bien. Je n'ai pas beaucoup d'expérience avec l'école certes, mais je sais que tout ira bien, ou mieux encore que bien. Cela ne fait pas le moindre doute même. C'est une certitude, j'ai quelques années de retard mais ce n'est pas une raison de ne pas être optimiste. Car je n'ai qu'une seule possibilité sur le plan scolaire.et s'est d'évoluée lorsqu'on choisit de faire de son mieux les choses peuvent réussir. Me rassure-je en mettant la table pour le petit déjeuner.

-Veux tu ralentir un peu ! Merci. Me conseille Marilla.

-Se sera agréable d'avoir un tas de nouveau ami. Je crois que maintenant m'intégrer ne sera pas de tout repos cela dit étant donné qu'ils doivent tous se connaître depuis toujours. Aller à l'école est le rêve d'une toute vie. Alors je ne vois pas ce qu'il pourrait... »

Je continue de parler pour prendre une tasse mais elle me tombe des mains donc elle se brise au sol.

« Oh, fait que cela ne soit pas de mauvais augure. Pressens-je.

-Pour l'amour du ciel Anne, je t'avais dit de ralentir non. Me rappelle Marilla.

-Je vais chercher le balai. Ajoute Mathiew 

-Je suis désolée Marilla.

-Tu t'en sortiras très bien aujourd'hui. Me rassure Mathiew. Tu es diablement intelligente.

-Ce n'est pas ça qui me préoccupe tant. Mon cerveau se porte très bien à mon avis. Dis-je.

-Rhum. Soupire Marilla.

-Avec un peu de chance, je rattraperai mon retard en rien de temps, là-dessus je me fais aucuns soucis. Voudriez-vous savoir ce qui m'inquiète en réalité. Ce qui me taraude au plus haut point. Lâche-je en expliquant mes craintes.

-Je suis sûr que tu nous le diras bien assez vite. Comprend Marilla.

-C'est cette affreuse couleur de cheveux. Ses horribles cheveux roux, hideux et horrible, qu'ils sont la clé de mon existence. Me critique-je en tirant sur mes deux tresses.

-Anne Shirley Cuthbert, je te suggère d'être taraudé par des plaies plus conséquentes.

-Et mes tâches de rousseurs, je les déteste mes tâches de rousseurs, et je ne peux m'empêcher que les autres enfants n'aimeraient plus, si j'étais jolie. Continue-je de me dénigrer.

-Baliverne, tu es une petite fille bien vaniteuse décidément. Me lâche Marilla.

-Une rose n'était pas magnifique alors personne ne s'arrêterait pour la sentir qui pulsait quelqu'un de laid ne peut pas être vaniteux. Répondis-je.

-Cesse donc des sottises, tu t'en sortiras très bien à l'école si tu cesses de s'égosiller un peu, et si tu te donnes du courage. Me rassure à sa manière Marilla. »

Mon véritable amourWhere stories live. Discover now