Loren était une fille passionnée d'art, qui ne rêvait que d'une vie humble et modeste, contrairement à sa famille, qui ne respirait que par la richesse.
Alors qu'elle venait de couper les liens avec ses proches en déménageant. Elle se retrouve mêlée...
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Je me réveillais sous la lumière du jour qui traversait mes paupières, me relevant doucement en veillant à ne pas trop bouger mon épaule, je vis que la place a côté de moi était vide. Le noiraud était déjà debout, et heureusement, le contraire aurait été gênant et je n'aurais pas su expliquer les raisons de sa présence dans mon lit à Charli, si celui-ci s'était levé un peu plus tôt. En parlant de lui, il dormait toujours paisiblement dans son lit, alors je me levais pour le réveiller.
- Debout la marmotte.
Il se retournait dans son lit en grimaçant avant de se redresser les yeux clos. Nous avions pris peu de temps pour nous préparer et étions déjà hors de nos chambres avec nos têtes bien matinale, les yeux presque plissés. Je n'étais pas encore habitué au soleil qui rayonnait en pleins dans mes pupilles. Même si j'ai dû partager mon lit d'un mètre de largeur avec un être humain qui mesurait deux fois ma taille, et avec qui je n'étais pas en parfaite entente, j'ai pu tirer une bonne partie de mon énergie dans mon sommeil.
Nous nous rendions à l'extérieur, pour prendre l'air, car le motel était tellement petit que l'on pouvait s'y étouffer rapidement, et John a proposé un petit déjeuner en pleine air, pour profiter que l'entourage soit assez vaste et à l'écart du monde. J'atteignais le hall en compagnie de Charli quand nous vîmes Peter qui se dirigeait vers la sortie.
- J'ai jamais autant bien dormi de ma vie ! Dit Charli en s'étirant. Alors c'était pas trop dur le sol, Pit' ?
- C'était bizarrement agréable. Dit celui-ci en me lançant un regard furtif.
C'est ça connard, la prochaine fois je te pousserais parterre sans pitié.
Nous sortons et prenions place sur les marches de l'escalier en dehors du motel avec un petit goûté que Charli avait pu dénicher chez l'hôte. Il faisait passer quelque brioches et biscuits à chacun. John avait la tête dans le capot ouvert de la voiture, effectuant je ne sais quelles vérifications. Le brun me jetait un petit paquet de biscuits, que j'attrapais facilement et en pris deux avant de le tendre à Peter assis à côté de moi, fumant sa cigarette du matin.
- Je n'aime pas le sucre. Me rappelait-il en expirant sa fumée.
- Ah oui, c'est vrai.
Je tendais le paquet à Michael et Rod, deux trentenaires, en assez bonne forme, qui avaient l'air, à l'opposé de nous, d'avoir passé un bon sommeil. Ils étaient très amicaux comparant à ceux que j'ai pu croiser à la demeure. Ils prenaient le paquet dans un sourire reconnaissant.
- J'ai pris tes préféré Loren. Affirmait Charli entre deux bouchés.
- Oui j'ai vu, merci !
- Je préfère ceux à la fraise. Remarquait Rod.
- Ils sont pas mal aussi. Mais j'aime quand c'est au chocolat.
