Roche coupable

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Bonsoir, veuillez m'excuser pour l'immense retard que j'ai sur ce chapitre ! Mais pour ma défense, j'étais malade et je ne voulais pas publier un chapitre bâclé ! J'ai également amélioré ce chapitre ! Je vous laisse donc profiter de ce chapitre à l'image de Faire parler les pierres ! Bonne lecture !



Les paroles de Dimitri vont-elles le mettre dans une situation périlleuse ? Ania va-t-elle répondre à ses excuses ?


Le soleil qui éblouissait le ciel réveilla le jeune russe. À peine fut-il conscient qu'il entendit son téléphone sonner. Il grogna et se demanda qui pouvait l'appeler à une heure si matinale. Il pensa amèrement que certaines personnes devraient apprendre le respect. C'était inhumain de passer un appel à l'aube. Il fut tenté de ne pas répondre et de laisser à son esprit le temps d'émerger. Hélas, son mobile ne paraissait pas d'accord. Malgré son cruel manque d'entrain, il se décida à décrocher, prêt à incendier la personne au bout du fil. Malheureusement, son interlocuteur semblait plus en forme que lui et pensa nécessaire de hurler. Pour épargner ses tympans et éviter d'avoir des envies de meurtres, Dimitri éloigna son cellulaire de ses oreilles tandis qu'on lui cria :

« Dimitri, est-ce que tu vas bien ? Pourquoi n'es-tu pas rentré hier ?

— Calme-toi Babayaga, j'étais fatigué et Ania m'a hébergé, grommela-t-il.

— Oh, je vois, sourit-elle en se calmant derechef.

— Quoi ? demanda-t-il en entendant le ton de la voix de son aïeule se modifier légèrement.

— Non non, rien.

— Tu es une mauvaise menteuse...Enfin, tu ne sais pas bien me mentir plutôt.

— Tais-toi jeune chenapan ou je te rappelle toutes les fois où j'ai fait semblant de te croire quand tes parents te croyaient vraiment.

— C'est moche le chantage.

— Ce n'est pas du chantage.

— Si tu le dis, soupira-t-il. Désires-tu autre chose ?

— Non, je me faisais juste du souci pour mon cher petit-fils.

— Je n'ai plus cinq ans, je peux survivre cinq minutes sans que tu me surveilles, se plaignit le jeune blond d'un ton exaspéré.

— Malheureusement...Rentres-tu pour dîner ? demanda-t-elle pour changer de sujet.

— Oui Babayaga, je serais rentré, lui promit-il.

— Et bien, amuse-toi bien et ne rentre pas trop tard.

— Merci. ».

Il raccrocha et se rallongea sur le canapé en poussant un profond soupir. Il ne savait que faire de cette journée et ne pouvait quitter cette demeure sans avoir dit au revoir à Ania. Il regarda l'heure qu'indiquait l'écran de son téléphone et vit qu'il était neuf heures. Pour une fois, il n'éprouva pas le besoin de se rendormir, lui qui s'était si bien reposé. Il se mit sur le côté, tendit le bras, attrapa la télécommande qui gisait sur la table et alluma la télévision. Il trouva son bonheur en tombant sur de vieux dessins animés de son enfance. Il s'en délecta jusqu'à ce qu'une voix féminine lui demandât :

« Alors bien dormi ?

— Oui merci et merci pour le plaid.

— Ce n'est rien.

— Et toi ?

— Oui, j'ai bien dormi. Je vais me faire des œufs brouillés, est-ce que tu en veux ?

Hiver de débaucheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant