Le vent caresse mon visage, tapis dans la pénombre, à même le sol, nos corps s'enlassent, le souffle ardent, le vrombissement de mon coeur qui bat si fort qu'il résonne dans tout mon corps, mes doigts fourmillent et au contact des siens nos corps entre en osmose, nos yeux se révèlent lorsque le clair de lune perce peu à peu les nuages opaques du ciel d'hiver, la lumière naturelle jaillit alors et nous démasque, un baiser volé, elle entre dans mon regard, mille paysages, aucun où elle est absente, puisque qu'à ce moment précis il n'y que nous dans l'immensité du monde, rien n'est plus important, rien ne pèse plus sur nos épaules, le temps semble arrêté, du temps, il ne manque qu'à ceux qui ne trouve pas la paix, tu cherches un endroit où ton coeur est en paix, mais cet endroit est ton coeur lui même, trouve la paix dans ton coeur et partout tu seras chez toi. Rien ne sert de courir, courir sans s'arrêter, admirer, ressentir, à quoi bon ? Sous ce ciel d'hiver la chaleur de ta peau nourrit mon coeur, je ne cours plus, nous pouvons faire un morceau de chemin ensemble et partir à notre guise , nous pouvons partir ou rester, une seconde ou des années que sais-je, attendre le ciel d'été, cet endroit s'appelle liberté.