Le cri des bourrasques de vent résonnait dans une chambre d'hôtel. Les rafales passaient entre chaque feuillages d'arbres qu'elles rencontraient, les faisant voler au loin par les vagues irrégulières du souffle austère dehors. La pluie, quant à elle, tambourinait violemment contre les vitres, donnant l'impression que celle-ci tremblaient et allaient céder par la force de l'eau.
Un soupir émana du batteur qui n'arrivait pas à trouver le sommeil à cause la tempête. Et qui dit aucun sommeil dit pensées folles. Les doutes et réflexions s'étaient installés dans son esprits. Tout s'entrechoquaient et s'entremêlaient sans relâches, ne laissant place à une seule once de sérénité, qui pourtant, était la bienvenue. Un autre soupir s'échappa de la bouche du blond. Il tourna les yeux et observa la silhouette de son amant, Brian. Lui, au moins, était paisible. Les traits de son visage décontractés, les muscles relâchés, peut-être se trouvait-il dans un magnifique rêve où la tempête n'était qu'un grand soleil. Roger jalousait le guitariste, lui aussi aimerait bien dormir aussi tranquillement.
Un nouveau coup de vent frappa l'extérieur. Une série de claquements et cliquetis étrangers apparurent, aiguisant la paranoïa déjà assez présente dans l'esprit du blond. Et pour ne rien arranger l'orage s'invita. Son premier grondement fut épaulé par des flashs de lumière soudain, rapide et agressif, par l'hurlement des bourrasques, et par la pluie prenant de la puissance sur le moment.
Roger frémissait alors qu'il s'allongeait et prenait place entre les deux bras de Brian. Il mit sa tête dans le creux entre l'épaule et le cou du brun, laissant son odeur l'envahir pour essayer de s'évader loin de cette tempête.
Soudain la main du guitariste prit place dans le dos du batteur et fit des mouvements circulaires.
"Tu ne dors pas encore ?"
Les yeux bleus de Roger, rencontrèrent les yeux hazels de Brian. Le blond secoua négativement la tête. Son amant, alors, le serra dans ses bras et fredonna un air qui lui était inconnu. Il se sentait tout d'un coup à l'abri, alors que la chaleur du brun se répandait tout autour de lui. Ses paupières au fur et à meure du temps devinrent lourdes et se fermèrent à la fin de la chanson.
"Dors bien Roger..."
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Maylor [One-shots]
FanfictionJuste quelques os que j'écris de temps en temps sur le couple Maylor. Je ferai une couverture plus convenable par la suite quand, évidemment, j'aurai le temps.