On verra bien !

C'est pas vraiment le défi 4

Alors, je me dois de faire une petite NDA  (même si je déteste ça d'habitude ) car je veux expliquer pourquoi je poste ça là (oui, même si personne ne la lit)
En fait, je n'ai jamais fait le dernier défi, car Noël ne m'inspire pas, mais je viens d'écrire une histoire un peu spéciale, qui sort de mes habitudes  (c'est une espèce de conte bizarre) donc voilà! (Par contre, ça reste hors concours évidemment!)

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La Nuit venait de faire tomber son voile fin sur une partie du monde. Le Jour, quant à lui, avait préféré se rendre dans un endroit plus chaud, où il semblait espérer échapper à la froide Nuit et son châle meurtrier.

A vrai dire, la Nuit n'avait pas de haine envers lui, même si le Soleil, un proche ami du jour, avait un jour presque détruit sa splendide écharpe, laissant des intercices réveillant presque les insomniaques. De plus, la belle étole était inoffensive. Non, celle que le Jour fuyait réellement était la Lune.

La Lune, elle, était aussi belle que la Nuit était froide, et aussi haineuse envers le Jour, et son comparse le Soleil que la Nuit était indifférente. Elle qui faisait tout pour attirer l'oeil de ces êtres fascinants qui s'était appellés Humains, c'était faite détrôner par les gouffres irréparables qu'ils appelaient étoiles.

Elle haïssait le Soleil d'autant plus de part le fait que ces cavités, qui étaient la cause de son malheur, ne semblait pas doués de parole, ni de pensée. La malheureuse Lune ne pouvait donc les attaquer.

Mais quelques milliards d'années étant passées, la vaniteuse Lune s'était faite moins rancunière. Parfois, la Nuit permettait même au Jour de rester quelques heures en plus. Car la Nuit avait un secret, que même la Lune ne pouvait se vanter de connaître.

La si froide Nuit perdait tous ses moyens lorsqu'elle se retrouvait près du joyeux Jour. Avant, Elle ne faisait rien, car elle connaissait, et respectait l'aversion qu'avait sa chère amie pour lui et son ami. Mais désormais, plus d'une riviere s'était éteinte, et un ocean avait séparé la terre. Elle s'autorisait donc à aimer, et à voir l'être aimé.

Et lorsque le crépuscule arrivait, elle se sentait vaciller, elle avait peur de croiser ne serai ce qu'une seconde de trop son regard. Et chaque soir, elle se disait que cela devait être le bon soir. Et chaque soir était un autre soir.

Et le Temps passait devant ces scènes, presque indifférent. La Vie, elle, ne s'inquiétait de rien. La Mort, éternelle romantique, demandais sans cesse au temps de ralentir afin de laisser la Nuit dire au Jour son amour.

Mais chaque soir est un autre soir. La Lune se fait belle, le Soleil rayonne, le Jour vit et la Nuit rêve.

Et le jour où la Nuit ne se sera pas éteinte, où le Soleil aura continué sa course sans le Jour, alors vous saurez que la Nuit a chuchoté à l'oreille du beau Jour les mots les plus compliqués à dire.