J'ai écrit ça parce que la passion de JaeMin en ce moment c'est de se plaindre comme quoi JiSung lui vole constament son lit, et bien que l'excuse de JiSung comme quoi c'est chiant de monter sur le lit du haut (le siens) dans leur lit superposé, mon imagination à encore fait des siennes.
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Vingt-trois heures.
C'est rare que je rentre aussi tard. Moins rare depuis que la 00 line du groupe est majeure : avant il était illégal que l'on ai des emplis du temps allant jusqu'à dix heures du soir, mais rare tout de même. Jeno ne mettra pas les pieds au dortoir avant minuit, il a toujours son boulot de présentateur pour The Show, les autres par contre doivent être à la maison.
Comme il n'y a pas de bruit quand j'arrive, je fais de mon mieux pour me déchausser en silence et rejoindre ma chambre sur la pointe des pieds. Je doute que qui que ce soit dorme déjà , sachant qu'on a à peu près tous la même addiction pour nos téléphones, mais on sait jamais.
Je pousse la porte de ma chambre, il fait tout noir. JiSung dort peut-être finalement. C'est lui qui dort le plus : c'est comme si il était en constante poussée de croissance depuis 2007, et apparemment, ça le fatigue pas mal. Le fait qu'il s'impose le couvre feu d'un enfant de huit ans quand notre emplois du temps le permet en fait un super coloc. J'imagine même pas comment partager sa chambre avec DongHyuk ou ChenLe doit être l'enfer.
Le seul problème avec JiSung, c'est que, oui, il aime dormir.
Mais il aime surtout dormir dans mon lit.
Et ce soir ne fait pas exception.
Il est carrément blotti sous la couette, avec sa tronche de bébé heureux. Déjà ça sent pas les doritos au chilli, c'est déjà ça, parce que quand il bouffe sur mon lit, il en fou strictement partout.
-JiSung.
Rien, pas la moindre réaction, il bouge pas d'un iota.
-Park JiSung !
Il grogne, sa mains beaucoup trop grande pour être humainement proportionnelle sort de sous la couette pour ramener cette dernière au dessus de son visage.
Non mais je rêve.
-Monsieur JiSung Pwark. Le matelas sur le quel vous vous êtes nonchalamment étendu est ma propriété, vous êtes prier de regagner vos propres quartiers. Je rajoute, cette fois en secouant le tout du bout du pieds.
-Dors dans mon lit... Je l'entends marmonner de sous la couverture.
-Tu rigole ? Vu l'état dans le quel t'arrive à mettre mon pieu en une aprem' je veux même pas imaginer l'état de tes draps. Je veux mon lit !
Un grognement me parvient une fois de plus, mais il finit par gigoter un peu.
Mais sûrement pas comme je voudrais : il vient de se coller contre le mur du fond et soulève la couverture pour me faire une place. De mieux en mieux.
