Le chat bondit hors de la trajectoire du chariot qui ne ralentit pas le pas, tirant des cris de peur aux chevaux.
Léon sauta hors du convoi et couru pour atteindre l’avant du chariot. Il remercia Hellen, le conducteur, de lui avoir permi de traverser les terres d’Asterna en toute sécurité et ce, gratuitement, et s’en alla en se retournant régulièrement pour faire de grands signes aux propriétaires du convoi avec qui il avait partagé six grands chariots au travers des terres d’Asterna, une région connue pour sa grande méfiance envers les Elfes. Sans eux, Léon n’était même pas sûr qu’il aurait réussi à faire la traversée en un seul morceaux. En effet, lors des nombreux arrêts que les marchands avaient fait dans chacun des villages se trouvant sur leur route, les gens lançaient toujours des regards haineux envers l’elfe, et lorsque sa présence s’était mise à faire baisser les ventes des marhands, Léon s’était finalement décidé à rester cloitré dans les chariots jusqu’au départ du convoi.
Lorsqu’il se retourna enfin pour la dernière fois, Léon fit face à la grande cité d’Eternara.
Une immense rue centrale serpentait au travers de toute la ville pour finalement atteindre un immense chateau fortifié au sommet de la colline autours de laquelle la ville avait été construite. Malgré sa taille, on peinait à circuler. De part et d’autre du chemin, des étals se dressaient à perte de vue,attirant une foule de curieux, voyageurs ou natifs, qui s'occupaient de remplir l’espace restant, le disputant parfois aux chariots qui traversaient la ville pour aller s’installer là où il restait de la place.
Du haut de la colline, un chateau éclatant de blancheur dominait le reste de la ville de ses tours blanches. D’autres tours du même genre se dressaient un peu partout dans la ville, communiquant les une avec les autres pour relier les informations avec une vitesse et une précision rarement égalée.
La région entourant la ville contrastait avec sa voisine tant l’écart entre les mentalités était grand. En effet, bien que les deux régions partageaient une frontière et une économie commune, elles dépendaient de deux duchés différents. D’un coté, le duché d’Eternara était peuplé de gens bienveillants et acceuillait les étrangers venus de tous horizons. D’un autre, le duché de l’Eau se montrait méfiant et, non content de détester les Elfes, rejetait également quasi toute forme d’immigration, poussant même la méfiance jusqu’à ses voisins Eterniens.
De partout, les oreilles pointues de l'elfe captaient des bribes de conversation. Tantôt une négociation entre un marchand et un client zêlé, tantôt un elfe et un nain se disputant pour savoir lequel des deux avait tué le plus d’orc lors de leur dernière bataille.
Lorsqu’il eut bien écouté tout son soul, Léon se concentra sur une comparaison des meilleures auberges de la ville entre deux habitant visibllement habitués et se dirigea en direction de celle qui lui semblait avoir la meilleure réputation, notamment grâce à ses prix abordables.
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Le jeune elfe ne savait plus où donner de la tête. Après s’être reposé une bonne partie de l’après midi, il s’était décidé à sortir pour explorer la ville et s’était finalement perdu dans la mer d’habitants. La ville entière était comme préssée contre elle même. Chaque rue était petite, et étroite. Même la rue principale montant jusqu’au chateau de l’intendant ne semblait finalement pas si large que ça.
Il faisait maintenant nuit, et Léon n’avait qu’une hâte, rentrer à l’auberge pour dormir afin d’accélérer l’arrivée du jour. Parmis tout ses vagabondages, Léon avait réussit à entendre que, le lendemain, un immense tournoi d’art martiaux venu d’un pays lointain devait prendre place, bien que, comme on le lui avait dit, ces “arts martiaux” comprenaient également le maniement d’armes incongrues qui, selon les dires des habitant, ne feraient probablement que brasser de l’air quelques secondes avant de retomber à terre, inerte.
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Chronique N°1 : Léon
AdventureLeonïde Karkan Démétrias est un jeune elfe d'à peine vingt ans. Comme le veut la tradition, il part à la découverte du monde pour forger sa propre vision des choses et approfondir sa sagesse. Alors que chaque jours ses yeux se remplissaient d'image...