Peur

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Son souffle glacial traverse mon cou, je regarde autour de moi paniquée. Je ne le voie pas, je l'entend, je le sens mais je ne le voie pas.

Mon coeur s'accélère, je sens l'angoisse monter.

- S'il te plaît, montre toi!

Le vent devient de plus en plus violent, les arbres penchais, le ciel gris parut noir et l'obscurité sombra sur la forêt. Je tremblais de peur.

- J'AI PEUR DE TOI

Immédiatement tout s'arrête, le ciel redevient grisâtre, le vent fut inexistant. Son souffle redevenu chaux effleurait mes lèvres, il était devant moi, je ne le voyais toujours pas mais je le savais, il était en face de moi, ses lèvres prête à toucher les miennes. Une larme glissa le long de mon visage, la pression descendait peu à peu. Ses doigts vinrent toucher les miens, je ne pouvais plus bouger, j'étais paralysée.

- Je vais me retourner et partir, tu vas rester ici et me laisser partir, sans bouger.

Je n'étais pas sereine mais je devais tenter de m'en aller le plus vite possible. Délicatement je recule ma mains de ses doigts, j'inspire un bon coup et me retourne doucement. Mes poings se serre tellement fort que mes ongles entre dans ma paume. J'avance pas à pas, les larmes s'accumule sur mes joues. La peur pris le dessus et je me mit à courir, mes poumons me hurlait de ralentir mais j'avais si peur. Je sentais toujours sa présence, j'accélère encore en espérant le semer mais rien n'y fut. Mon corps n'en pouvait plus, toute ses émotions brûlais mon cerveaux, je voulais que tout s'arrête.

Sans prévenir une mains agrippa mes cheveux et me projeta au sol, je hurlais tellement fort. J'appelais à l'aide, mes sanglots se confondait à mes paroles. Soudain il apparut, je voyais seulement le bas de son corps, je le vis prendre de l'élan, je savais qu'il allais me faire du mal. Mon cerveaux arrêta chaque organes, chaque état d'esprit. J'étais là, allongée sur le sol, je ne pleurais plus, j'attendais juste. Il élança sa jambe et vint fracasser mon crâne d'une violence indéfinissable. Mes yeux restait ouvert mais j'étais morte.. Mon souffle ne fut plus, mon coeur ne battais plus, j'étais réellement morte.

L'aboiement de Snoopy résonnait dans ma chambre, j'ouvris les yeux, je rêvais.. Toujours le même cauchemar. J'essuis les larmes toujours présente sur ma joue, j'avais vraiment pleurer, mes paumes me brûlais, la marque de mes ongles étaient encore visible. Mon chien vint ce poser près de moi, il s'avait que j'avais besoin de réconfort. Il n'était que deux heure du matin, j'étais la, dans mon lit, les yeux grand ouvert et j'avais peur de me rendormir, peur que tout cela recommence.

Au bout d'une heure je décide de descendre pour regarder la télévision. Ce fut avec surprise que je découvrit ma mère endormis sur le canapé.

- Maman?

Elle ouvrit délicatement les yeux, puis se redressa avant de reprendre ses esprits.

- J'ai finis les cartons tard hier soir, j'ai du m'assoupir. dit-elle

Le déménagement la stress tellement, l'appartement ne ressemble plus à rien. Il est vide ,il ne reste plus que nos lit et le canapé. Mon beau père travail de nuit et il ne rentrera pas avant cinq heure. Ma mère et moi sommes tellement sereine durant son absence, les coups, les insultes disparaissent pour la nuit.

Je regarde ma mère, elle avait les yeux remplis de larme, elle avait peur, comme moi dans mon rêve.

Cela fait deux mois que mon beau père nous presse pour déménager dans sa grande maison à Perpignan.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 27, 2019 ⏰

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