Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 1 : un voyage en train.

— Jeannot ! On a trouvé un compartiment vide, viens par ici !

— J'arrive !

Jane se dépêcha de retrouver ses amis dans le compartiment du Poudlard Express qu'ils avaient trouvé. Jane Freezle prenait le train qui l'emmenait vers Poudlard pour la septième et dernière fois de sa vie. Elle entamerait demain sa dernière année d'étude. Lors de sa première année, le choixpeau magique avec longtemps hésité entre la placer à Serpentard ou à Serdaigle. Pas beaucoup de rapport entre ces deux maisons, me direz-vous. En réalité Jane était une fille très intelligente et qui aimait apprendre. Mais pas forcément dans les domaines les plus classiques. C'était un personnage assez excentrique, qui adorait provoquer l'autorité et rendre fou M. Rusard. Le choixpeau s'était dit que Serpentard pourrait lui convenir : la ruse était l'un de leurs principaux atouts, et Jane était rusée, surtout lorsqu'il fallait se sortir de situations délicates. Mais c'était malgré tout une élève brillante avec de grandes capacités, et si elle aimait défier l'autorité, elle n'aurait jamais rien fait qui puisse mettre ses camarades en danger ou qui soit puni par la loi. Quand Jane lui avait dit :

— En quelle matière t'es fait, toi ? Et comment a-t-on pu placer une conscience dans un chapeau ?

Il avait compris qu'elle était définitivement faite pour la maison Serdaigle. Elle s'intéressait à tout, bien qu'elle n'en donnait pas l'air.

— Je suis contente de vous retrouver les gars, lâcha Jane en prenant ses deux meilleurs amis dans ses bras. Comment se sont passées vos vacances ?

— Terribles. J'ai essayé de m'entraîner sur des sujets blancs pour les ASPIC et je n'ai pas obtenu les résultats que j'escomptais, dit Jean d'une voix grave. J'espère vraiment que je réussirai les examens de fin d'année.

— Mais oui, j'en suis sûre ! Tu dois être le seul idiot à t'imposer ce genre de trucs pendant les vacances, souffla Jane. Et toi Rosie ?

— Je suis partie en Italie avec mes parents, nous avons traversé le pays en voiture et avons séjourné dans de petites maisons d'hôtes, parfois même chez l'habitant ! Nous avons visité tous les sites antiques, c'était magnifique !

— Quelle chance ! J'aurais tellement aimé avoir des parents moldus et faire des trucs de moldus !

— Jeannot, lâcha Jean en soupirant.

— Quoi ? Je t'ai blessé Rosie ?

— Non pas du tout, répondit-elle en souriant. Jean est un peu trop à cheval sur la politesse, si tu veux mon avis.

— Merci !

— Et toi alors, demanda Rosie à Jane.

— J'ai rompu avec Bryan au milieu de l'été. En fait, je l'ai trompé.

— Pardon, s'exclama Jean.

Rosie regardait Jane avec un air mi-surpris, mi-blasé. C'était une expression qu'elle arborait souvent face aux péripéties de son amie.

— J'étais bourrée ! Mes parents m'ont autorisée à partir une semaine en camping au bord de la mer avec Bryan, sa sœur et son meilleur ami. En fait, son pote voulait pécho sa sœur, et comme c'est son ami depuis qu'ils sont nés, il se disait que sa sœur ne pourrait pas trouver un meilleur gars. Et puis bon, un soir on a picolé jusqu'à plus soif, je ne me souviens pas de toute la soirée d'ailleurs, et j'ai fini avec son pote, Didier je crois, derrière une dune. Je sais, je sais !