"Terra, Terra... Ça fait 10 ans qu'on se connaît... C'est énorme ! Mais pas pour toi, visiblement...
Dix ans de ma vie que tu prends une place considérable dans mon cœur...
... Voir même une trop grande place, visiblement... J'en ai même quitter ma copine car tu m'était tellement cher à mes yeux, Damien...
Tu sais même pas à quel point notre dispute de l'autre jour m'a blessé... Tellement...
Et je sais que c'était moi le fautif... Même si c'est ta petite amie qui a tout détruit... Sache que, si tu es heureux ainsi, je porterai toute vos bêtises sur mon dos, juste pour t'épargner le pire...
Tu as toujours eu une épaule sur laquelle pleurer, mais aurai-je une épaule pour pleurer, moi ?
Tu sais... Porter toute vos conneries ça fatigue... Et ça fait mal, surtout...
Mais bon, si tu es plus heureux ainsi... Je continuerai à les porter. Peut importe si elles deviennent lourdes... Peut importe si elle me font mal...
Signé : Ton cher ami... Ou presque... Laink. "
L(Lucas) - Et tu dis avoir trouver ça dans la poubelle de son studio ?
R(Raphaël) - Exact... Donc effectivement, le comportement de Thomas n'était pas si normal que ça hier !...
L- Après... C'était sûr que le voir s'éclipser un nombre incalculable de fois dans la journée et le voir revenir les yeux rouges et les joues bouffis, sans parler du fait qu'il partais à chaque fois qu'on parler de Damien...
R- C'est logique... Oui... D'ailleurs, il est où ?
Après un regard ahuri de la part de Lucas, ils décident de réfléchir à où serait-il passer.
L- Un endroit où il aime être seul...
R-... Parfait pour fumer...
L- Où Damien n' ira sûrement pas...
R- Et surtout où il a une vue sur toute la ville...
L/R-... LE TOIT !!!
Ni une, ni deux, nos deux compères se dirige sur le toit, à la recherche de Thomas. Et une fois arriver, ils se rendirent compte que, effectivement, leur ami s'y trouvait, cigarette à la main, admirant la vue en hauteur de Paris.
Le teint grisâtre et la mine morose de celui-ci n'échappe pas à Lucas et Raphaël, qui se précipite vers lui.
L- Thomas...
Le prénommé regarde Lucas, les yeux rouges et larmoyant.
Il ne fallut que quelques secondes au plus petit pour exploser en sanglot, sur l'épaule de Raphaël.
T- J'en peux plus... C'est... C'est toujours m-moi qui prend... Toujours...
R- On va t'aider à régler ça... Promis...
"La voilà mon épaule sur laquelle pleurer..."
