Les envoyés de la Lune [en pause]

Prologue

( NDA : Bonjour à tous. J'ai 13 ans, et depuis un an, je travaille à écrire et publier mon tout premier livre : celui que vous avez sous les yeux. Je souhaiterais avoir des avis extérieurs sur ce que j'écris. Il n'est pas fini mais je vous en donne les morceaux déjà écrits. J'espère que ça vous plaira ! N'hésitez pas à mettre des commentaires. Bonne lecture ! )

M.Miton marchait dans la forêt, un fusil à la ceinture, à la recherche d'une bête à tuer.

Sa mission consistait à ramener à son président la tête d'un animal rare pour qu'il l'offre en amitié à la reine d'Angleterre qu'il admirait.Le chasseur avait accepté seulement pour la prime qui accompagnait cette chasse.
Au fond de lui, il trouvait cette mission complètement stupide et il se demandait comment il avait pu se faire berner aussi facilement. Comment accepter le fait qu'un animal majestueux et respectable puisse finir empaillé et donné comme un vulguaire cadeau à une reine qui n'en n'aurait sans doutes rien à faire ?

Il entama quand-même ses recherche. Il fouillait partout autour de lui quand quelque chose attira son regard.
C'était une plume.
Mais pas une plume comme les autres ! Celle-ci arborait de magnifiques couleurs, des teintes de bleu, de vert et plein de formes différentes et complexes.

Il l'examina de plus près. Elle avait des traits incroyablement précis.
C'était sa chance !

Pendant qu'il cherchait des indices lui permettant de trouver cet oiseau aux plumes si magnifiques, un cri retentit.

Un cri de femme.

Il devait venir de loin et pourtant, il était très puissant et surtout strident.Il trouvait cela peu probable car c'était une forêt sombre, froide, inappropriée pour ce genre de personne.

Se disant que c'était son imagination, il continua ses recherches.

Le cri retentit de nouveau.
Cette fois, plus de doute ! Une femme avait besoin de son aide.

Il marcha en direction de la voix. Il ne vit d'abord rien.
Énervé, il allait rebrousser chemin quand la femme apparut enfin devant lui en courant et criant quelque chose qu'il ne comprit pas.

Elle avait des cheveux sombres, bouclés et portait des habits tout aussi sombres mais en lambeaux. Ce devait être une femme sans abri.
A voir son ventre, elle paraissait enceinte ; et l'accouchement semblait imminent.

Le chasseur s'approcha d'elle qui n'avait toujours pas remarqué sa présence et voulu l'aider mais il se figea.
Il avait découvert ce qui se tenait derrière la femme.
Un gigantesque oiseau qui avait de magnifiques plumes.
Des plumes, semblables à celle qu'il tenait dans la main !

Fermement mais lentement, de peur de rater sa proie, il prit son fusil, mit une cartouche dedans et le porta à sa joue. Puis, d'un geste sec, il pressa la détente. –PAN- !

Surprise par le bruit, la femme se retourna.
Elle vit le chasseur, son fusil encore fumant à la main, puis regarda la proie qu'il avait choisie.
Elle vit l'oiseau, à genoux, se tenant la poitrine avec ses griffes, avec quelque chose de rouge qui y dégoulinait.
Elle devint livide.

A voir son visage, M.Miton comprit que la femme ne fuyait pas l'oiseau mais que celui-ci la suivait.
Il se rendit compte qu'il avait fait la plus grosse erreur de son existence.

Alors que la femme essayait de rejoindre l'oiseau, celle-ci se raidit sur place.
Elle s'écroula et commença à hurler. Elle allait accoucher !
M.Miton s'avança pour l'aider mais sentit sa tête devenir lourde. Il se retourna et ce qu'il vit le terrifia.
C'était impossible !

Derrière lui se tenait un loup. Un loup qui se tenait sur deux pattes et le regardait d'une rage folle.

« Un... un..., bégaya le chasseur, raidit sur place, UN LOUP GAROU !!! »

Puis il s'évanouit. Le loup garou accourut vers la femme.

« Courage Maria, lui pria-t-il. »

Elle souffrait et respirait difficilement et, au bout de quelques minutes qui semblèrent être une éternité, le bébé était né. Ce n'était pas un bébé ordinaire mais un petit oisillon, ressemblant étrangement à son père.
Une fille, qui attendait de recevoir un nom.

Maria observa longuement sa fille, puis leva la tête vers le ciel. La lune y brillait particulièrement fort.
D'une petite voix, Maria articula :

« Luna. Elle s'appellera Luna. »

Elle prit sa fille dans ses bras et ensemble, elles regardèrent la lune. Mais ce fut de courte durée car Maria n'allait pas survivre à cette soudaine naissance et à la mort de son unique amour.
Elle posa un dernier regard sur sa fille.

« Pardonne-moi ! »

Maria PURITY la lâcha, la laissant au loup qui la pris dans ses bras, jetant un regard désolé à la pauvre mère qui n'avait plus la force de résister, de vivre. Pas sans la créature de sa vie.

Elle utilisa son dernier souffle, sa dernière parcelle de vie, à sourire à sa fille, avant de partir à tout jamais du monde des vivants.

Luna était désormais une petite orpheline.
Mais le loup n'était pas le seul à avoir assisté à cette malheureuse naissance.

Debout derrière un arbre, un garçon les observait. Il avait un museau et des pattes.

C'était le fils du loup garou.

(NDA : merci d'avoir lu ce prologue introducteur de mon livre. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à me poser des questions sur ce qui n'est pas clair. Quant à moi, je retourne au boulot. A plus tard pour le chapitre 1. )