Mon histoire, ma vie

Chapitre 39 :

39 :

Mais quand je vois que lui ne serait pas prêt à tout abandonner pour moi, tout ce qui lui plait, je me dis que peut-être je me suis trompée sur lui.

Enfin...les gens se révèlent à travers le temps.

Le cours était un cours...chiant, et malgré ma volonté de ne pas penser à Anthony, je ne réussis pas à oublier l'information qu'il m'avait transmise.

Et si, moi aussi je lui posais une sorte...d'ultimatum.

Peut-être que ça faciliterait son choix.

Ou peut être qu'au contraire il hésiterait encore plus.

Le cours passe assez rapidement et les suivants aussi.

Je déjeune avec ma meilleure amie, à qui je n'ai rien raconté.

Je sais qu'elle est triste, je vais pas aller l'emmerder avec mes histoires.

Le soir venu, Anthony me ramène chez moi, comme il le fait quelques fois.

Anthony : bon, tu comptes arrêter de me faire la gueule ?

Je boudai puis une question me traversa l'esprit. De nature curieuse, je la posai.

Moi : je me demandais quelque chose, est-ce que tu savais que tu pouvais intégrer un club avant ou après avoir couché avec moi ?

Anthony : oh Laura ! Je te jure que jamais je ne t'aurais fait ça ! Jamais ! Je ne te trahirai jamais.

Moi : ça tu ne peux pas le savoir.

Je sortis de la voiture en claquant la portière. Je suis en quelque sorte rassurée, au moins il s'est pas servi de moi comme l'ont fait certains garçons.

Anthony : eh ! C'est pas parce que ça va pas nous d'eux que j'ai pas le droit à au moins un au revoir et bonne soirée !

Je ne me retournai même pas et levai ma main en l'air en signe de ok.

Moi : au revoir et bonne soirée.

Je l'entendis soupirer. J'avoue que parfois je peux être une vraie connasse, il n'y a pas d'autre mot.

Je rentrai chez moi, ma mère était devant son ordinateur.

Moi : salut.

Laurène : salut, ça va ?

Moi : oui et toi ? Tu fais quoi ?

Laurène : ça va, je ne fais rien de bien intéressant.

Je posai lourdement mon sac par terre et montai dans ma chambre.

Il me saoule.

En même temps c'est vrai que ça n'est pas un choix facile, loin de là.

Ma mère m'appelle pour manger, j'y vais puis remonte quand j'ai terminé.

Je prends une bonne douche pour bien décompresser, vais me coucher puis me prépare mentalement à une autre journée pourrie.