Teen Wolf - Original Fan Fiction

Prologue | Teen Wolf

18 Décembre 2013

June Edgiston -

Je m'étais retrouvée dans les bois de Beacon Hills à force de courir. Mes poumons manquaient d'air, et mes jambes étaient engourdies. Je n'avais pas assez d'habits sur moi, et je regrettais de ne pas avoir pris ma veste en cuir avant de partir en courant de ma nouvelle maison. Mon père travaillait pour les Argent, et il m'a forcé à revenir dans cette petite ville avec lui. Je détestait cet endroit. On ne pouvait pas vivre normalement, il y avait beaucoup d'accidents et de meurtres. Et mon père était persuadé que c'était des loups-garous.Il faisait froid ici, et la nuit tombait. Je pensais bien m'être perdue quand je vis un bâtiment sombre au loin. Peut-être que quelqu'un pourrait m'aider à retrouver le chemin. Même si cela ne faisait que trois ans que j'ai déménagée de Beacon Hills, ma mémoire était courte et on peut dire que je n'avais pas trop le sens de l'orientation. Je marchais en direction de la maison avec une respiration irrégulière. Anormalement, je sentais des bruits de pas et des mouvements près de moi. Mais je n'avais pas le courage de me retourner et de voir qui c'était. J'accélèrais le pas en prenant soin de ne pas regarder autour de moi et de me concentrer sur le bâtiment... qui était en fait abandonnée. Oh. Les bruits derrière moi s'arrêtèrent. Alors je fit demi-tour et vis un animal. Non. Pas tout à fait... C'était un loup-garou. Il faisait une tête de plus que moi et me regardait avec un regard livide mais meurtrier. J'aurais dû prendre l'arbalète que mon père m'avait confié mais trop tard. J'étais prise au piège. J'essayais de reculer lentement et de trouver un passage parmis les bois. L'animal se rapprochait de moi et les larmes me montèrent aux yeux. Je n'osait ni respirer ni bouger. Mais mon instinct de survie prit le dessus et je courus le plus rapidement que je pouvais. J'étais encore plus perdue qu'auparavant mais je n'y prêtait pas attention, tant que je pouvais éviter que le loup me mordait. Je sentais toujours sa présence. Mais lentement, des crocs aiguisés se plantèrent dans mon cou, et tellement c'était profond le sang coulait abondamment. Pourtant je n'étais pas morte. Avant que mon meurtrier s'attaque de nouveau à moi, quelqu'un le bouscula très brutalement contre un tronc d'arbre. Mes yeux se fermaient automatiquement, et je ne sentais plus rien.