Chapitre 2 - CoRÂÂÂ ! C'est paRti ! CoRÂÂÂ

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Au même moment, Law eut une sombre pensée : et si ce pouvoir tombait entre de mauvaises mains ?

Il n'en connaissait pas les limites : permettait-il de voyager aléatoirement ou devait-on choisir un lieu précis ? Vu celui où il avait atterri, la coïncidence aurait été trop flagrante... Y avait-il des répercutions pour les voyageurs ? Non, l'état dans lequel il avait trouvé l'oiseau ce matin, comme tout à l'heure, lui indiquait que l'utilisation n'était pas sans conséquences... Un frisson lui parcourut l'échine, il avait lui-même voyagé grâce à la téléportation d'Alpra, peut-être serait-il lui aussi touché par des symptômes retardataires ?

Il n'y eut plus aucun son autour de la table, tous étaient plongés dans des réflexions, qu'elles soient en lien ou non avec le sujet principal de la réunion. Sanji proposa des boissons et des gâteaux afin de détendre l'atmosphère.

« Il ne sert à rien de ressasser les évènements et de s'inquiéter pour ce que nous ne connaissons pas, dit alors le blond après avoir lancé une bouteille d'alcool à Zoro, notre objectif pour le moment, est de ramener Law sur son sous-marin, son équipage doit se demander ce qui lui est arrivé. »

Law chassa les mauvaises images de son esprit et accepta volontiers une tasse de café : la journée commençait à être longue...

Finalement, la réunion se termina sur une note positive après plusieurs changements de sujets et un souper, comme toujours, succulent. Le soleil était déjà couché depuis longtemps et Law se reposait à l'arrière du bateau, Luffy endormi sur son épaule. Comme prévu, le petit brun ne l'avait pas lâché depuis leurs retrouvailles ce qui ne dérangea pas tellement le chirurgien.

Enfonçant un peu plus sa casquette duveteuse sur sa tête, il ferma les yeux et se concentra sur le chant des vagues en second-plan et la respiration régulière de son ami. Peut-être arriverait-il à s'endormir bercé par le cadre paisible qui l'entourait. Comme tous les soirs, il se remémora les visages de sa famille, celui de Corazon, ne voulant pas les oublier, mais très vite, son esprit se retourna contre lui, lui rappelant les massacres de son enfance. La fatigue le fit malgré tout sombrer dans un sommeil peu-reposant.

Le lendemain, Law fut réveillé par les premiers rayons de soleil, ceux-là même qui n'ont pas encore la force de le réchauffer après une froide nuit. Il remarqua que Luffy avait bougé, ce-dernier se trouvait désormais la tête en arrière et ronflait à plein poumons. Libéré, Law se leva et se dirigea vers la salle de bain espérant pouvoir profiter d'un peu de chaleur. Il était très tôt et une bonne partie de l'équipage dormait encore. Une odeur agréable prouvait néanmoins que le cuisinier avait l'habitude de se lever de bonne heure.

Law faillit trébucher sur une paire de jambes - qui pourrait plutôt être qualifié de « tas d'os » - mais réussi tant bien que mal à rejoindre la salle convoitée. Il fit couler l'eau laissant la baignoire se remplir lentement, se dévêtit et commença à se laver les cheveux puis le corps en prenant soin de ne pas toucher aux gels et produits des femmes. Il avait déjà eut l'occasion de séjourner sur le bateau des Mugiwara et avait dû apprendre à la dure les règles des lieux.

Une fois bien savonné, il entra dans l'eau brulante et la laissa l'engloutir entièrement. Posant sa tête sur le bord de la baignoire, il savourait cette petite pause relaxante. Il resta dans l'eau pendant plusieurs minutes avant de ressortir et de se sécher avec une serviette. Il emprunta un boxer propre à Zoro - étant le plus grand de l'équipage et ne possédant pas de sous-vêtements dégradants tel que slips bleus et motifs os de chien- et du cependant remettre ses vêtements de la veille.

Maniaque de la propreté en tout bon chirurgien qu'il est, il chercha dans plusieurs tiroirs, priant pour trouver un objet indispensable qu'il n'a malheureusement pas toujours sur lui. Il finit par repérer deux brosses à dents neuves dans un placard et laissa quelques Berry sur le bord du lavabo. Avant de sortir, il écrivit un petit mot sur le miroir embué destiné à la personne qui passerait après lui : « Merci pour la brosse, pour le dérangement à » en désignant la petite somme d'argent.

Of A WingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant